Les Bâtisseurs vous mettra, et oui, dans la peau d’un bâtisseur. On croit rêver. Et comme le titre semble l’indiquer, un bâtisseur du moyen-âge, ce qui peut laisser penser qu’il y en aura d’autres à d’autres époques.
Au début du jeu, chaque joueur reçoit un apprenti. Puis, on mélange les bâtiments constructibles, on en révèle cinq, et on place le reste à côté. On mélange ensuite les personnages restants, on en révèle cinq et on place, là encore, le reste à côté. Enfin, chaque joueur reçoit dix écus. Deux minutes chrono, douche comprise.
A son tour, chaque joueur aura trois actions possible parmi les suivantes :
– il peut recruter un constructeur. Il prend alors le personnage de son choix et le place dans sa réserve. Chacun a évidemment des caractéristiques différentes, liées aux matières premières qu’il apporte : son savoir, du travail de la pierre, etc.
– Il peut aussi ouvrir un chantier. Il prend alors un bâtiment et le place devant lui.
– Il peut aussi envoyer l’un de ses constructeurs bosser sur l’un de ses chantiers. Ainsi, il paie le prix de mise au travail de l’un de ses personnages, et le place à côté d’un chantier. Chaque chantier exige un certain nombre de ressources pour être achevé, et chaque constructeur en apporte un certain nombre. En revanche, placer un autre ouvrier au même tour sur le même chantier coûtera deux actions, un troisième trois, etc. Mais comment est-ce possible, me direz-vous ? Tout simplement parce que l’on peut payer cinq écus, à tout moment, pour avoir une action supplémentaire.
Quand un chantier est fini, on le retourne et il rapporte une certaine somme d’écus, ainsi que des points de victoire.
A noter que certains bâtiments sont des outils, qui pourront être utilisés en tant qu’ouvriers gratuits.
– Enfin, on peut renoncer à une ou plusieurs actions pour toucher une certaine somme.
Dès qu’un joueur atteint 17 points, les joueurs qui n’ont pas encore fait leur tour le font, puis on compte les points de victoire de chacun, auxquels on ajoute 1 point par écu restant.
Le jeu ne présente finalement aucune difficulté, la seule étant de placer au bon moment son rush final pour finir sans risque d’être rattrapé (ce qui du coup est délicat pour le premier joueur). De même, les scores étant faibles, ils sont aussi serrés, et on finira souvent sur une égalité que les règles ne permettent pas de départager.