Au début du jeu, on retient certains personnages selon le nombre de joueurs. Comme dans Complots, chacun va avoir un pouvoir particulier : prendre le l’argent, voler les autres, etc. Les personnages vont être placés au centre de la table sous forme de jetons pour que tout le monde sache à tout moment qu’ils sont en jeu.

Chaque joueur reçoit une carte de personnage, puis la place face cachée… Et il ne la verra plus ! En plus, dès le premier tour, certains joueurs échangent leurs cartes avec leurs voisins…

A chaque tour, un joueur a trois possibilités :

– soit il prend la carte d’un autre joueur, et l’échange secrètement ou non avec la sienne (sans regarder aucune des deux).

– Soit il regarde sa carte. Histoire de savoir un minimum quand même.

– Soit, il dit « je suis untel« , l’un des personnages. On fait ensuite un tour de table pour voir si quelqu’un le contredit en disant qu’en fait c’est lui le fameux untel. Chaque joueur qui a menti ou s’est trompé paie une dîme, celui qui a dit vrai exerce le pouvoir. Or, il faut donc être prudent : affirmer qu’on est quelqu’un pour obtenir un juteux pouvoir peut permettre à celui qui l’est vraiment de se révéler trop tôt et de grapiller la victoire à tout le monde. Il faut donc être doublement prudent dans ses annonces !

Le premier joueur à atteindre 13 pièces est le grand gagnant… à moins que l’un des joueurs ne soit ruiné, auquel cas c’est le plus riche qui l’emporte. Allez-vous vraiment accuser ce joueur qui n’a plus qu’une pièce de mentir alors que si vous avez raison, il perdra sa pièce et fera gagner votre fortuné voisin ?

La base est très simple, mais le jeu ne l’est pas : tactique, opportunisme, bluff, il va falloir jouer finement pour espérer triompher. A noter quand même que le jeu se joue de 4 à 13, et que plus il y a de joueurs, plus le facteur stratégique va en pâtir au profit du chaos intégral. C’est très amusant aussi, mais différemment.