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Blossom Tales II – The Minotaur Prince : Le double de Zelda ?
Toute ressemblance avec des personnages...

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
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Cinq ans après la sortie et le succès du premier volet Blossom Tales, un nouvel opus a fait son apparition sur Steam et Switch durant le milieu de l’été. Intitulé Blossom Tales II - The Minotaur Prince, le dernier-né de Castle Pixel reprend encore une fois les codes des Zelda-like (Zelda en tête) et se révèle tout simplement excellent et ce, même s’il lorgne un peu trop du côté de ses inspirations.

Comme pour le premier volet avant lui, Blossom Tales II a été conçu par l’équipe indépendante de Castle Pixel. Outre ce premier épisode sorti en 2017, sous la houlette de l’éditeur FDG Entertainment, le studio a également réalisé Rex Rocket, un jeu de Plateforme en 2D, aux inspirations NES (8bits) sur Xbox et PC. Pour Blossom Tales II, c’est l’ère 16 bits qui est à l’honneur, cette fois-ci édité par Playtonic Friends, la filiale indépendante de Playtonic Games (auteur des Yooka-Laylee).

Une double vision

L’aventure de ce deuxième opus débute autour d’un feu de camp. En compagnie de ses petits enfants, le grand-père de Lily et Chrys décide de leur raconter une histoire « chevaleresque », d’ailleurs les enfants y mettent rapidement leur petit grain de sel.

Il était une fois, la jeune Lily, et son frère Chrys, deux jeunes enfants vivant chez leur grand-mère. Tous deux se rendent au festival lunaire du Minotaure pour participer au tournoi/joute : la chute du Roi Minotaure. Chrys, en réalisant une feinte -équivalente à une tricherie-, éveille la colère de sa sœur qui, pour se venger, fait appel au Roi Minotaure. Ce dernier enlève alors Chrys. Prise de remords, Lily part à l’aventure pour tenter de sauver son frère des griffes de cet être maléfique ! Comment ce « conte » va-t-il se terminer ? Lily et Chrys arriveront-ils à rester éveillés jusqu’à la fin de l’histoire racontée par leur grand-père ?

Une épopée chevaleresque, épique, un sauvetage, cela nous rappelle forcément quelque chose au sein de l’industrie vidéoludique : un chevalier héroïque et une certaine princesse. Si, évidemment, cela ne fait pas dans l’originalité, les développeurs de Castle Pixel, en intégrant une double narration, apportent une certaine plus-value à l’aventure. Il n’est en effet pas rare que Chrys et Lily interviennent pour transmettre leurs commentaires et/ou pour modifier une partie du fil de l’histoire. Ce faisant, entre plusieurs choix à effectuer -notamment pour se corser ou non la difficulté- et ses touches d’humour, cette double vision narrative est clairement l’un des gros points forts du titre.

Une prise en main rapide et accessible, et aux inspirations certaines

En plus de son histoire bien menée, Blossom Tales II livre une expérience de gameplay réalisée avec un grand soin. D’ailleurs si vous connaissez The Legend of Zelda sur le bout des doigts, comme Link’s Awakening, ou encore A Link to the Past, l’ensemble vous sera extrêmement familier, ce qui est à la fois une force mais aussi une faiblesse. Car fatalement, les comparaisons seront légion : à la limite de l’hommage soutenu pour les uns et un simple plagiat manquant d’originalité pour les autres, et ce même si le titre tente d’apporter quelques touches pour s’en écarter.

Dans cet univers, nous évoluons tour à tour dans des plaines, villages, forêts, plage, donjons, etc… chaque map -sous forme de tableau- étant reliée les unes aux autres. À l’instar de son inspiration principale, on peut découper des hautes herbes afin de récupérer pièces et cœurs de vie, trouver des secrets, dénicher des coffres, casser des jarres, lancer et porter des éléments, ou encore jeter des bombes pour exploser des rochers entravant le passage.

Mais ce n’est évidemment pas tout car Lily doit également affronter des ennemis, réaliser des quêtes, ramasser des objets (plantes, coquillages,…), certains servant à créer des décoctions (soin,…) selon une recette associée, et même résoudre de multiples énigmes. Ces dernières, qu’elles soient rencontrées en extérieur ou bien au cœur même de donjons, sont vraiment accessibles en plus d’être bien ficelées. On retrouve, par exemple, un système de leviers, des blocs à déplacer dans des emplacements dédiés, ou des flammes à faire jaillir, entre autres. Ajoutez à cela, une difficulté bien équilibrée et progressive, et nous avons là une belle recette distrayante.

Il n’y a pas que dans dans ses mécaniques que Blossom Tales II exulte, il le fait dans ses affrontements aussi ! Ils sont à la fois très accessibles et très rapides à prendre en main. Effectivement la jeune fille peut, tel Link, attaquer à l’aide d’une épée, effectuer une attaque chargée circulaire, se protéger à l’aide d’un bouclier, mais également faire des roulades. Le tout sans oublier l’accès à d’autres équipements comme un arc, des bombes,… certains étant liés à une jauge spécifique (façon mana) se régénérant simplement avec le temps.

Les joutes contre le bestiaire (grenouilles, pirates, blaireaux,…) sont ainsi dynamiques, rythmées, et nécessitent aussi de bien observer les patterns pour bloquer, esquiver, frapper, que ce soit contre les ennemis « lambdas » ou les Boss. Ces derniers ont aussi leurs subtilités comme par exemple un fantôme qui ne se révèle véritablement qu’en l’exposant en « plein jour », qui a dit qu’une lanterne serait bien utile dans ce cas de figure ?

Finalement Blossom Tales II ne pêche pas par grand-chose, il arrive à cerner tous les codes des Zelda-like et à bien les retranscrire de manière fidèle. En fait, si l’on doit lui faire un petit reproche, mais c’est vraiment pour pinailler, c’est que l’on aurait bien apprécié que toutes les touches du pad soient sollicitées pour ne pas avoir à retourner plusieurs fois dans les menus. En soi ce n’est pas dérangeant du tout de le faire mais une option de confort supplémentaire est toujours un plus – surtout lorsque l’on doit se servir de plusieurs objets très souvent (canne à pêche,…) -.

Une belle touche Pixel Art

S’inspirant très clairement de The Legend of Zelda, et de ses pairs, l’équipe a, une nouvelle fois après le premier volet, effectué une réalisation entièrement en Pixel Art. Allant de plaines à des forêts, en passant par des donjons, Blossom Tales II profite d’environnements variés et très soignés. Les petits détails sont nombreux, avec de jolis effets de lumière, ou encore un sentiment de vie avec différents types de plantes, d’oiseaux, et autres animaux/végétations, … Tous aussi bien animés les uns que les autres. L’ensemble est ainsi très cohérent et propre. Pour son ambiance générale, là encore le soft utilise des bruitages « old-school », et les thèmes accompagnent bien l’ensemble. Et enfin, les textes sont entièrement écrits en français.

Testé sur Switch

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Si la comparaison avec The Legend of Zelda est inévitable, cela serait fortement dommage de s’arrêter sur ce point précis. Car Blossom Tales II réussit clairement là où il puise son inspiration : retranscrire fidèlement les codes des Zelda-like. On retrouve tout ce qui a fait le succès de la licence de Big N : les affrontements, les secrets, les énigmes, et même les animations. Un clin d’œil à la licence de Nintendo qui, avec sa double narration, réussira même à initier les novices en la matière. En somme, s’il ne propose pas d’innovation pour la formule du genre, Blossom Tales II - The Minotaur Prince est un titre divertissant et de bonne qualité !
ON A AIMÉ !
- Très accessible
- Des énigmes bien ficelées à la difficulté progressive
- Les secrets
- Les codes respectés des Zelda-like
- Bonne durée de vie pour le 100%
ON A MOINS AIMÉ...
- Lorgne un peu trop sur son inspiration principale
- Manque peut-être d’un peu d’innovation
Blossom Tales II – The Minotaur Prince : Le double de Zelda ?
Blossom Tales II - The Minotaur Prince
Editeur : Playtonic Friends
Développeur : Castle Pixel
Genre : Action, Aventure
Support(s) : PC, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 16/08/2022

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