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Gangs of Sherwood : Le voleur n’a pas grand coeur
En attendant de futurs patchs et ajouts

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
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Révélé l’année dernière lors du Nacon Connect, le dernier projet d’Appeal Studios, Gangs of Sherwood nous conte le retour de la bande de Robin des Bois. Eh oui, la troupe du célèbre voleur « volant aux riches pour donner aux pauvres » profite d’une nouvelle adaptation dans l’univers vidéoludique. Devenu personnage littéraire aux environs du XIVème siècle, les aventures de Robin de Locksey et sa bande ont été visibles sur grand écran, à la télévision, en dessin animé, en livres et bien sûr en jeux vidéo. Cette fois il est question de retrouver cet univers médiéval que l’on connaît bien avec également des éléments plus futuristes. Alors que nous vaut Gangs of Sherwood, conçu en tant que jeu d’Action-Aventure narratif jouable en coopération jusqu’à quatre joueur(euse)s (en ligne), mais aussi en solo ?

Le titre a été développé par Apppeal Studios, une équipe belge basée à Charleroi. Fondé en 1995, on doit notamment au studio le reconnu Outcast paru en premier lieu en 1999, le soft ayant profité d’un remake sous l’appellation « Outcast – Second Contact » en 2017. L’année 2021 fut grande pour les membres de l’équipe qui ont vu leur studio se faire racheter par l’entité THQ Nordic. Gangs of Sherwood est donc leur toute nouvelle production, une remise au goût du jour de la célèbre fable de Robin des Bois, intégrant ainsi les éléments que l’on connaît (personnages, univers,…), ainsi que de la science-fantasy, autrement dit une dimension technologique moderne désormais ancrée dans cette période médiévale.

Réimagination de la fable de Robin des Bois

L’épopée se déroule en Angleterre, plus précisément dans la forêt de Sherwood où l’on retrouve Robin, Dame Marianne, Petit Jean et Frère Tuck, ces derniers menant la résistance contre le Shérif de Nottingham et son armée. Néanmoins la découverte d’une pierre magique (Cœur de Lion) trouvée par le Roi Richard d’Angleterre a encore bouleversé davantage les habitudes des concitoyens.

Cette pierre, dotée de propriétés totalement extraordinaires, a permis au royaume de profiter d’une avancée technologique tout à fait prodigieuse. Mais évidemment, cette ressource attire la convoitise des plus vils mécréants dont le Shérif de Nottingham ayant dérobé la pierre. C’est ainsi au groupe mené par Robin de l’arrêter !

Vous l’aurez compris, on retrouve donc une portion de l’histoire que l’on connaît bien, racontée d’une nouvelle manière à base d’éléments futuristes dans une uchronie et un univers dystopique, l’ensemble bénéficiant d’une belle réalisation. Outre cette dualité très appréciable, la mise en scène typique « spectacle de marionnettes » conté par le ménestrel Alan-A-Dale ajoute un véritable petit plus.

Des personnages complémentaires

Ce gameplay orienté TPS Action avec des éléments Beat’em All commence par un choix de sélection entre quatre personnages : Robin, Marianne, Petit Jean et Frère Tuck, lesquels sont très complémentaires en multijoueur -le soft étant jouable jusqu’à quatre en ligne-, mais aussi fun à jouer de par leur variété.

En premier, nous avons le très célèbre Robin de Locksey, alliant quelques frappes au corps-à-corps mais aussi et surtout le tir à l’arc à distance. En second nous avons Marianne, assez polyvalente en ayant également des atouts à distance, ainsi qu’en joutes rapprochées grâce à sa lame. Ensuite Petit Jean est une force brute utilisant des poings destructeurs, plus à l’aise dans une bataille au corps-à-corps. Enfin Frère Tuck en plus de servir d’une lourde masse, est aussi un soigneur hors pair.

Bien entendu, ce quatuor, possède autant de belles différences (ondes de choc, rayons lasers, frappes sur de multiples ennemis,…) que de fonctionnalités communes à l’instar de capacités spéciales (différentes donc pour chaque protagoniste cela va de soi -voir juste en amont-), de sauts, d’utilisation d’un grappin, d’esquives,… dans l’optique de progresser et avancer dans divers Stages. Ces derniers étant fractionnés à la fois par des découvertes (objets à dénicher,…), par les passages empruntés dépendant du protagoniste que l’on incarne, multipliant de ce fait la rejouabilité pour les joueur(euse)s solos férus de 100% -ne s’agissant ici que de certaines trouvailles et non un long pan d’exploration-, que par un système de notation bien connu des amoureux(euses) de la série DMC (Devil May Cry), pour ne citer que cette franchise réputée.

À noter que ces notations permettent ensuite -selon certains critères- d’obtenir de l’or, une monnaie d’échange servant à accéder / déverrouiller de nouvelles aptitudes, et par extension des combos. Par ailleurs, lors de découverte d’éléments, certains d’entre eux (type artefacts) modifient plusieurs données -temporairement- : type de dégâts élémentaires ajoutés aux frappes, boost de défense, entre autres. En outre, aider les habitant(e)s permet aussi de glaner quelques bonus à ne pas mettre de côté donc, certains se rassemblant ensuite dans le « QG » de la bande dans l’optique de nouvelles demandes (quêtes annexes).

Si le soft s’en tire « honorablement » -plus en ligne d’ailleurs-, le faible nombre de missions disponibles avec trois actes de trois missions fait réellement très peu, même pour un jeu de ce genre. Autant vous dire que si vous arrivez à prendre part à l’aventure en ligne -le soft n’étant pas crossplay- vous le terminerez en à peine une poignée d’heures, en sachant que le titre d’Appeal Studio a été pensé pour, au contraire du mode solo, et de votre propension à atteindre les 100%, et donc de tout débloquer par le biais de la rejouabilité.

Très belle d.a

Visuellement parlant, les développeurs ont associé le Moyen Âge typique de l’œuvre de Robin des bois avec des éléments futuristes à la sauce Steampunk. On peut dire que ce mélange fonctionne vraiment bien en plus de découvrir des environnements plus ou moins attendus (forêt de Sherwood,…).

En combinant cela à divers effets, de très jolis artworks, un bestiaire globalement varié et une mise en scène inspirée, le soft et la D.A globale restent convaincants. En bref, même si nous ne sommes pas en face d’un rendu digne des technologies actuelles, on a grandement apprécié cette dualité de styles. Pour terminer, outre des doublages anglais, les textes sont dans notre langue et les thèmes musicaux accompagnent bien cette -malheureusement courte- aventure.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

En puisant dans un univers que l’on connaît bien et en réimaginant l’œuvre de Robin des Bois, Appeal Studios a su réaliser une belle ambiance entre le Moyen Âge et le Steampunk, apportant de ce fait une D.A tout à fait agréable et des personnages profitant d’une complémentarité certaine (chacun ayant son propre domaine de prédilection). Néanmoins pour savourer le soft à sa juste valeur, les joueur(euse)s solo sont en grande partie mis de côté (outre rejouabilité), l’expérience ayant été pensée en premier lieu pour de la coopération. On peut le comprendre par le fait qu’il s’agit de la bande de Robin, même si l’on ne cache pas que l’on aurait bien aimé une fonctionnalité pour du coop local.
ON A AIMÉ !
- D.A
- Mélange des univers réinventant l’œuvre de Robin des Bois
- Quatre protagonistes complémentaires
- Jouable jusqu’à quatre en ligne…
- Des combats aux bonnes idées
ON A MOINS AIMÉ...
- Très courts
- Quelques bugs
- Difficulté mal dosée en solo
- …et donc principalement pensé pour de la coop au détriment des joueur(euse)s solo
Gangs of Sherwood : Le voleur n’a pas grand coeur
Gangs of Sherwood
Editeur : Nacon
Développeur : Appeal Studios
Genre : TPS, Action
Support(s) : PC, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 4 (en ligne)
Sortie France : 30/11/2023

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