
Cela commence de manière fun mais brutale aussi. Fun car on nous propose une sorte de challenge de construction d’équipe et on peut choisir des coéquipiers parmi des légendes comme Magic Johnson ou encore Kareem Abdul-Jabbar. Et on plonge directement dans un bout de match de quelques minutes. Là où c’est brutal c’est qu’on ne nous explique rien, à vous de deviner les touches, de comprendre le système… Mais pourquoi pas d’ailleurs.
L’étape suivante consiste à vous proposer de créer votre joueur, soit en partant de rien, soit en vous calquant sur une star de la NBA, soit en utilisant des profils prédéfinis par le jeu. Les caractéristiques sont très nombreuses avec des attributs donnant des sortes de bonus au joueur, on se croirait dans un RPG. Vous avez ensuite le choix d’aller vous balader en ville ou de commencer votre carrière NBA (en homme ou fille, oui on a le retour de The W). Dans les deux cas, on est, en fait, dans le mode My Career qui vous permet donc de gérer votre carrière bien sûr.
Revenons sur la ville, la zone ouverte du jeu, elle propose, comme d’habitude, des activités en tout genre : des défis, des quêtes qui parfois n’ont rien à voir avec le basket, comme ces courses sur mini-motos. Il y a des centres d’entrainement vous permettant d’améliorer votre endurance, de gagner une jauge de sprint, j’en passe et des meilleures. Bon la ville n’est pas forcément étendue, c’est même plutôt une zone limitée mais bon on prend plaisir à se balader. J’ai bien aimé les défis de Roi Du Terrain. Cela consiste à battre des boss successivement sur un terrain donné avant de pouvoir affronter le roi. Fun et sans prise de tête !
Mais continuons sur la carrière, elle est plutôt bien foutue avec ce début en Europe pour faire vos preuves avant de vous attaquer à la NBA. C’est vu comme une sorte de suite de films, il faut bien dire que le déroulement est passionnant. Dans la ville, vous pourrez affronter des joueurs en ligne pour augmenter votre réputation. Dans MyTeam, on a le fameux système de carte permettant de construire votre équipe et, nouveauté, les cartes des joueuses de la WNBA ont été incluses. Très bonne idée ça ! Il y a bien sûr les modes en ligne, rapides et efficaces. Pour les plus gestionnaires d’entre-nous il y a Ma NBA pour construire une ligue rien qu’à vous et Mon GM permet de gérer une équipe de A à Z. Vous l’avez compris, il y a largement de quoi faire !
Comment ça se joue ?
Revenons sur le gameplay. Concernant le tir, vous aurez une jauge à maîtriser et donc il faudra relâcher le bouton au moment opportun. La fenêtre pendant laquelle vous devez le faire s’agrandit si vous êtes plus proche du panier. Bien vu et intelligent. Pour le reste, il y a tout ce qu’il faut pour exprimer vos talents : feintes latérales, hésitations, protection, dribble dans le dos, j’en passe et des meilleures.
J’ai insisté sur le tir car c’est la chose à maîtriser au départ et petit à petit, vous devrez apprendre à appréhender les autres techniques nécessaires à votre réussite. Ainsi, il est possible de se faire plaisir sur des compétitions de niveau raisonnable dès le début mais il faudra ensuite assimiler les autres techniques si vous voulez briller dans les hauteurs du classement. La courbe de progression est continue mais pas sans efforts, il faut donc s’acharner pour devenir vraiment bon mais c’est bien cela qui fait le plaisir aussi non ?
En tout cas, ce n’est pas la maniabilité qui peut vous poser problème non, au contraire elle est vraiment bien pensée. Les principaux gestes sont assignés aux sticks et c’est facile de les déclencher. Non la difficulté est lié au basket en lui-même, il faut simplement bien jouer, utiliser le collectif, ne pas courir partout et plutôt garder sa place, bref … Encore une fois, c’est cela le plaisir de ce jeu donc n’abandonnez pas trop vite si vous êtes débutant !
Côté graphismes, c’est du grand art. La fluidité du jeu, le réalisme des animations et des joueurs tout est là pour les fans de ce sport. Et puis que dire des arènes particulièrement bien reproduites. Une totale réussite !
Testé sur PS5 avec un code fourni par l’éditeur.
