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PC / PS4

Predator Hunting Grounds : un petit goût de trop peu

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Le gameplay asymétrique on connaît. Pas mal s'y sont essayé de différentes manières. Nintendo Land proposait ainsi des parties de loup endiablées et c'était plutôt réussi. Plus guerrier, il y a eu Evolve qui n'a pas franchement connu le succès commercial. Voici un nouveau venu basé sur la licence Predator. Ben oui, c'est assez naturel puisque le film lui même proposait, quelque part, cette asymétrie.

 

A un contre 4 et vice-versa

Ce n’est pas la première fois qu’on vous parle de ce jeu puisque nous vous avions proposé une preview ici. Mais reprenons un peu les bases de cette preview. Le jeu est basé sur la licence Predator (oui on aurait pu s’en douter, ok ok). Le film est devenu culte pour le grand public. Un bon gros film d’action comme ils pullulaient dans les années 80 et en voici une nouvelle adaptation vidéoludique. Le principe est celui du gameplay asymétrique. Vous êtes soit dans une équipe de 4 humains, soit dans le rôle du Predator. Côté humain, vous avez des objectifs divers comme aller récupérer des informations dans un camp, mettre des explosifs ici ou là, et vous échapper à la fin. Côté Predator, vous avez juste la chasse comme plaisir, il vous faut donc occire les 4 humains. Simple non ?

Au milieu de tout cela, il y a une IA qui fait office d’entre-deux. Ils vont vous attaquer et ils ne sont pas les amis du Predator non plus. Bon, ils ne sont pas vraiment dangereux pour tout vous dire, j’irai même plus loin : l’IA est carrément aux fraises ! Voilà c’est dit, on n’allait tout de même pas tourner autour du pot. 

Mais avant d’aller plus loin, vous pouvez regarder notre Press Start : 

 

Manette en main 

En jeu les sensations sont plutôt bonnes. Côté humain, vous avez ce qu’il faut d’armes diverses pour vous faire plaisir: sniper, pompe, fusil d’assaut, grenades en tout genre, … Les armes réagissent bien mais on est loin du niveau de détail d’un Battlefield ou d’un Call Of Duty. Mais bon ça fait le job comme on dit. Evidemment je conseille l’usage du casque pour faciliter la coordination mais le titre propose des raccourcis permettant de communiquer sans audio avec vos camarades. 

Le Predator est le plus plaisant à incarner, évidemment. D’ailleurs si vous souhaitez jouer avec alors le temps de matchmaking est un peu plus long. Ses armes sont très dévastatrices mais elles sont gourmandes en énergie. Il peut bondir très très haut et faire du parkour sur les arbres. Et là il devient particulièrement agile, ils bondit de branches en branches facilitant ainsi la traque de sa proie. Il peut également restaurer son énergie avec des piqûres. Son but c’est évidemment de la jouer infiltration, vous aurez donc des indicateurs de vigilance sur vos ennemis. Votre masque vous apporte un ATH très efficace : vision infra-rouge, scanner pour détecter les proies. Ce qui est bien fait c’est que si vous subissez trop de dégâts, votre masque va voler en éclat et là vous vous retrouvez sacrément handicapé dans votre chasse. Cela apporte un peu de piment à l’ensemble. Il a aussi une fonctionnalité très rigolote, quand il est tué, le Predator peut s’auto-détruire et le rayon de l’explosion peut emporter tout le monde avec lui, donc soit vous courez vite, soit vous essayez de le désamorcer. C’est sympa car cela apporte une autre note de stress à l’ensemble. 

C’est ce stress qui rend les parties intéressantes. Quand vous êtes humain, on a toujours peur d’avoir la bête derrière nous (merci les petits bruits qu’elle fait et qui font flipper) et quand vous êtes le Predator, vous êtes toujours dans la crainte de vous faire détecter. Vous avez aussi la possibilité de customiser vos personnages et de débloquer quatre types de soldats possibles, cela peut vous accrocher à la manette. Donc oui on prend du plaisir mais …  

Mais il n’y a qu’un mode de jeu, c’est peu même si on enchaîne les parties sans se lasser. L’IA est aux fraises comme je l’ai déjà dit et ça, ça gâche un peu le plaisir. Côté graphismes, c’est pas top non plus, le moteur est daté et parfois il y a des baisses de frame-rate un peu gênantes. La son, avec la spatialisation nécessaire à ce genre de soft sont, par contre, irréprochables. 

Testé sur PS4

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Le bilan est mitigé. On prend du plaisir c'est vrai, surtout grâce à la sensation de fragilité par rapport au Predator. On en prend aussi quand on l'incarne, grisés par sa puissance. Mais certaines choses gâchent un peu le paysage. Ainsi il n'y a qu'un mode de jeu, l'IA fait peine à voir et les graphismes sont datés. On espère ainsi des mises à jour de contenu car le gameplay en lui-même est plutôt sympa. Et justement la première de ces mises à jour débarque le 26 mai avec une partie gratuite et une autre payante. Croisons les doigts.
ON A AIMÉ !
- Toujours la peur de la bête
- Des objectifs variés du côté des humains
- Un Predator très plaisant à manier
ON A MOINS AIMÉ...
- Pas assez de modes de jeu
- Une IA aux fraises
- Des graphismes datés
Predator Hunting Grounds : un petit goût de trop peu
Predator : Hunting Grounds
Editeur : Sony
Développeur : Illfonic
Genre : FPS
Support(s) : PC, PS4
Nombre de Joueur(s) : 5
Sortie France : 24/04/2020

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