Avec à la réalisation Nippon Ichi Software aka NIS pour le premier opus paru en 1998 sur PS1 (Japon) puis en 2009 sur DS dans notre contrée, la licence Rhapsody a accueilli deux autres volets principaux : Rhapsody II – Ballad of the Little Princess, un épisode qui fut disponible sur la première Playstation en 1999. Mais aussi Rhapsody III – Memories of Marl Kingdom, un soft qui lui a bénéficié d’une parution sur Playstation 2 durant l’année 2000, ce qui lui a valu quelques différences un peu plus notables. Avant de nous y atteler, parlons de ces histoires -sans spoils évidemment-, ces dernières gardant aussi cet agréable effet « comédie musicale » (avec de nombreux thèmes chantés), cette légèreté et ces éléments humoristiques. Le tout sans oublier le retour de certains personnages connus auparavant via le premier volet de la saga.

Nouvelles aventures

Depuis le premier Rhapsody, une bonne douzaine d’années se sont écoulées afin d’introduire les événements de Rhapsody II – Ballad of the Little Princess. Sans rien divulgâcher sur les faits s’étant produits -attention d’ailleurs au résumé de l’épopée précédente disponible en lançant le jeu-, nous incarnons cette fois « Kururu », fille de la reine et du roi (une princesse donc) qui comme sa mère avant elle, rêve de trouver son prince charmant, autrement dit le véritable amour. Mais bien évidemment, le voyage sera semé d’embûches d’autant que la demoiselle aime régulièrement fuguer du château…

De son côté, Rhapsody III – Memories of Marl Kingdom agit davantage, non pas comme une suite mais comme de multiples histoires mêlant passé, présent et futur afin d’en apprendre plus sur le Lore/univers, et logiquement les histoires du royaume de Marl. Aussi pour des raisons évidentes, nous n’irons pas plus loin afin de ne rien spoiler.

Sachez juste, même si nous l’avons déjà dit, que cette compilation Rhapsody – Marl Kingdom Chronicles regroupe « seulement » le second et le troisième volet de la franchise « Marl », le premier étant disponible séparément ou via Prinny Presents NIS Classics Volume 3. Pour le coup, on trouve que c’est dommage de ne pas avoir inclus l’ensemble de cette trilogie en un même endroit, notamment envers les potentiels nouveaux(elles) venu(e)s et néophytes des TRPGs connaissant la langue de Shakespeare. Car oui les jeux sont encore une fois accessibles en anglais, avec des voix japonaises ou anglaises.

Des similitudes et des améliorations

Côté gameplay, malgré la différence de génération de consoles, les titres de cette trilogie ont de grandes similitudes dans leur déroulement : déplacement sur le terrain, se rendre dans des boutiques, découvrir de coffres, des secrets, des Puppets (les marionnettes à recruter de plusieurs façons), discuter avec des villageois, etc…, mais aussi l’exploration de donjons et combattre des opposants via des rencontres aléatoires.

Cette fois, il n’est plus question d’une version TRPG (Tactical-RPG) mais d’un tour par tour bien plus classique, gardant au passage une partie des ficelles du premier Rhapsody en matière d’actions réalisables.

Parlons tout d’abord des éléments de Rhapsody II. Outre les spécificités élémentaires (feu, vent, etc…) à mettre en pratique pour exploiter des faiblesses, on retrouve les frappes classiques, les techniques des personnages utilisables en échange de PVs, la possibilité de se défendre, d’utiliser des objets ou alors deux autres types de commandes.

La première, directement liée à Kururu est « Rewards », correspond à des frappes spéciales en forme de sucrerie. Eh oui comme dans le premier volet Rhapsody, si vous avez suivi notre critique ou jouer au jeu, vous savez d’ores et déjà que pour accéder aux capacités de la section « Rewards », il faut remplir petit à petit une jauge spécifique en se servant des attaques des « puppets ».

Et justement, si les « puppets » sont de retour, il faut savoir que contrairement à son prédécesseur, les personnages jouables durant les combats se composent uniquement d’ « humains » traditionnels ; les « puppets » ou marionnettes étant elles cette fois prédisposées en tant que commandes comme mentionné tout à l’heure. Ainsi, afin d’utiliser des magies offensives et même défensives, il faut préalablement « équiper » jusqu’à trois « puppets » faisant donc office de soutiens.

Mais attention, car cette fois-ci ces commandes spécialement liées aux marionnettes consomment de l’argent. À vous donc de voir comment bien gérer vos deniers. Pour le reste de ce second volet Rhapsody, précisons qu’il existe logiquement un système de Levelling et d’équipements augmentant les statistiques des personnages, tout en permettant l’apprentissage de nouvelles techniques.

et des affrontements un peu plus poussés sur Rhapsody III

Concernant Rhapsody III, le système d’affrontement est à peu près identique sur bien des points. Il s’agit toujours de combats au tour par tour s’opérant après transition, on peut effectuer le même type de commandes ou encore recruter des « puppets » mais à l’inverse de Rhapsody II, les marionnettes font leur retour en tant que personnages jouables.

Mieux encore, on peut se créer une équipe de quatre personnages à chaque fois, en prédisposant des « leaders » et des membres secondaires pour un total de seize combattant(e)s en tout, ce qui donne des combats de boss un peu plus tendus. Par contre, sans évoquer toutes les spécificités de ces batailles -idem pour les améliorations-, sachez qu’il n’est ici plus question de dépenser de l’argent pour utiliser certaines techniques mais des SPs à la place, comprenez par là une jauge classique de magie.

Mignon et coloré

Pour leur palette visuelle, les deux softs utilisent une nouvelle fois une version tout à fait mignonne, colorée avec une D.A charmante et en pastels. Concernant Rhapsody II, on dispose, à l’instar de son prédécesseur, de plusieurs options graphiques comme un filtre « CRT » reproduisant l’effet des téléviseurs à tubes cathodiques, l’option permettant d’avoir une vision en véritable pixel art à l’ancienne. Et enfin une version atténuée via « Smooth », autrement dit un filtre lissé notamment sur les personnages. Par contre petit regret sur cette version PS5, on reste sur un format 4:3, dommage.

Pour Rhapsody III en revanche, si l’on retrouve ces mêmes options, le format est directement adapté sur du 16:9, sûrement compte tenu de sa console d’origine la PS2 pour rappel, par contre il y a aussi une option pour un rendu « Enhanced ». En revanche la principale différence par rapport à ses deux prédécesseurs provient de son mélange 2D avec une variante 3D pour les décors/backgrounds.

Testé sur PS5