Nous vous avions proposé un test du quatrième opus ici et nous vous disions que la licence avait pris un sacré virage vers la simulation. Qu’en est-il de cet opus ?
Les modes
Classiquement commençons par les modes. Il y a l’éternel mode carrière. Pas de grande nouveauté de ce côté-là, on choisit sa ligue Europe, Amériques ou Asie et on enchaîne les courses. C’est plutôt bien foutu mais cela manque un peu de scénarisation comme c’est le cas dans d’autres titres de courses. Mais bon, on s’accroche, le challenge est très ardu et parcourir les différents circuits du monde ne manque pas d’intérêt. Petite nouveauté, ils ont implanté des rivaux ce qui rend la chose un peu plus humaine et compétitive.
Il y a aussi la course unique pour laquelle vous pouvez tout régler : météo dynamique ou fixe (du coup pluie, nuages, …), l’heure dans la journée, les cylindrées, les circuits… Tout ce qu’il faut pour s’éclater quoi ! Vous pouvez décider de jouer en écran splitté ce qui est une très bonne chose et c’est nouveau. Il y a également les courses d’endurance permettant de jouer sur le long-cours pour les plus aficionados d’entre nous. On peut aussi faire des contre-la-montre et exercer ses talents en ligne. Vous pouvez enfin créer votre propre compétition sans aller jusqu’à construire le tracé, dommage mais c’est sympa tout de même et c’est une nouveauté.
Côté contenu, il y a tout ce qu’il faut. Les épreuves sont déclinées à toutes les sauces, ce qui permet d’allonger la durée de vie. Et puis, si l’on compte le contenu post-launch, on arrive tout de même à 270 bécanes provenant de 20 constructeurs et à 40 pistes, réelles ou fictives, avec différents tracés bien sûr. Bon j’aurais aimé plus de circuits dans la nature, ici il s’agit très majoritairement de circuits de courses dédiés.
Le gameplay
Comme toujours, c’est très exigeant. C’est d’ailleurs le cas de la plupart des jeux de motos, c’est toujours compliqué de bien freiner et de bien gérer les trajectoires, surtout qu’on on n’y a jamais joué. Evidemment, il y a les aides permettant de faciliter la conduite pour les plus novices d’entre nous. Tout cela permet de passer d’un style plutôt accessible à quelque chose de plus hardcore. Donc c’est idéal pour se façonner le gameplay que l’on veut. Pour les puristes, vous pouvez aussi jouer sur la mécanique de la moto pour faire vos propres réglages.
Heureusement, il y a un mode tuto qui est plutôt bien foutu, vous proposant différents challenges qui vous poussent à apprendre les rudiments de la conduite. Cet entrainement sera très utile car, au-delà de la maitrise du pilotage, il faudra savoir gagner contre l’IA. Elle est pugnace sans être trop agressive, elle sait revenir dans votre roue au moment opportun et elle respecte aussi votre trajectoire à quelques exceptions près. Résultat, les courses sont passionnantes, vous laissant vous exprimer tout en vous mettant la pression.
C’est beau
L’enveloppe est belle et soignée. On retrouve un peu l’esprit de Gran Turismo (d’ailleurs nombre de joueurs comparent Ride à cette licence). Les menus, les introductions de courses et les courses sont magnifiques. Le frame-rate ne souffre d’aucun ralentissement. Parfait ! En course, au niveau des décors c’est propre indéniablement, d’ailleurs on pourrait peut-être reprocher un brin d’austérité. Certes on ne demande pas forcément des graphismes à là The Crew (qui proposait des décors avec plus de peps) mais voilà, je n’aurais pas été contre un peu plus de couleurs et de vie le long des circuits.
Et puis, les gars de Milestone savent y faire quand il s’agit de modéliser les motos. Vous allez pouvoir les admirer sous tous les angles, c’est fidèle au possible. Et je ne vous parle pas de la modélisation des bruitages moteur, vous ne pourrez qu’être satisfaits de ces douces mélodies. Il existe aussi, comme d’habitude, l’éditeur permettant de personnaliser les livrées, les casques et les combinaisons. Toujours aussi sympa à utiliser d’ailleurs.
Les nouveautés ?
Il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Je vous ai déjà parlé des rivaux dans le mode carrière, de la création de compétition et de l’écrans splitté mais ce n’est pas tout. La météo dynamique débarque en force et c’est plutôt bien, surtout qu’elle aura une influence sur la température du circuit, modifiant ainsi son adhérence. Il y a aussi des cycles jour/nuit, une nouvelle interface utilisateur, une IA ajustée, la possibilité de partager vos créations avec la communauté, … En bref, peu de réelles nouveautés, plutôt des ajustements qui rendent cet opus un peu meilleur que son prédécesseur.
Testé sur PS5 avec une version éditeur