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void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 : Une séquelle toujours aussi plaisante à découvrir
Protection, préparation, protection, recherche,…

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
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Très jolie surprise lors de sa sortie en juillet 2020 sur PS4 et Switch, le premier Void Terrarium s’est ensuite exporté sur PS5 dans une version « ++ ». Aujourd’hui, 2023 signe le retour de Robbie, Toriko et leur ami robotique dans void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, une suite directe. Comme pour le premier opus, l’aventure garde les mêmes qualités, en y apportant quelques touches supplémentaires (approfondissement, narration,…). Mais une question se pose, en étant trop proche de son aîné, cela lui fera-t-il défaut ?

Eh bien en fait, pas tant que ça, toute la base du premier volet est là : le style visuel dans les donjons et hors donjons, le gameplay général à base de Dungeon Crawler, mais aussi le craft, l’aménagement du « terrarium » et la survie de Toriko,… Mais Nippon Ichi Software ne nous propose pas un simple copier-coller, on profite d’une histoire inédite et passionnante, mettant en lumière le passé de Toriko.

Protéger Toriko, mais aussi découvrir son histoire !

Pour rappeler le contexte introduit dans le premier épisode, Void Terrarium nous embarque dans la vision d’une Terre post-apocalyptique, un monde dystopique en somme. C’est-à-dire que la race humaine, autrefois en paix, n’a pu continuer à vivre en surface à cause d’une très grande toxicité émanant d’un champignon (enfin plusieurs). Les Humains sont donc partis sous terre, seul endroit alors encore respirable.

L’épopée du premier volet a commencé environ un millénaire plus tard, lorsque Robbie, un robot, rencontra la seule survivante de l’humanité : Toriko, cette dernière étant toutefois atteinte de ce mal toxique comme ce fut le cas pour les autres humains. Robbie, avec l’aide de FactoryAI, décida alors de la protéger et de lui concevoir un terrarium, ceci afin que la jeune fille puisse respirer de l’air « purifié ».

Ce second Void Terrarium, suite directe, prend place immédiatement après la fin des événements de son prédécesseur, selon une fin particulière. C’est donc cette dernière qui a été reprise, faisant d’elle la « principale ». Sans spoiler, l’arrivée d’un être robotique : CloudAI, apporte une certaine pagaille, et perturbe cette « tranquillité » toute relative. Pire encore, une distorsion a lieu, forçant Robbie et ses acolytes à fuir et découvrir un nouveau havre de paix. Il faut donc tout recommencer à zéro : reconstruire un terrarium et protéger Toriko qui, la pauvre, a contracté une nouvelle maladie… Robbie met alors tout en œuvre pour continuer sa mission et pour cela, il devra découvrir le « passé » afin de trouver un remède !

Nous nous arrêtons volontairement ici afin de ne rien divulgâcher d’important. Cette seconde partie, ou du moins continuité, nous permet de retrouver Toriko, Robbie et FactoryAI. L’aventure n’a pas eu le droit à une traduction française comme le premier volet, freinant ainsi les non-anglophones et c’est assez dommage, surtout que cette nouvelle épopée s’avère encore plus intéressante que la première grâce à l’approfondissement opéré. En apprendre davantage sur l’histoire de Toriko est un sacré plus, c’est d’ailleurs le grand point fort de ce nouvel opus. N’oublions pas la présence de Robbie et FactoryAI.

Bien sûr, le contexte général reste de protéger Toriko, impliquant aussi une certaine « redite » dans les éléments, gameplay compris. Pourtant, on arrive rapidement à passer outre ce constat. Dernière précision, même si ce second volet peut se faire indépendamment de son aîné, on vous conseille fortement de passer par le premier Void Terrarium, déjà parce qu’il s’agit de sa préquelle, mais aussi parce que vous vous serez déjà attaché, et aurez vécu des aventures auprès de ce trio !

Retour à la formule du Dungeon Crawler, et du mélange des genres du soft !

Concernant le gameplay, la structure générale (Dungeon Crawler, craft,…) que l’on avait déjà appréciée, est la même que pour son prédécesseur, le tout avec plusieurs touches de nouveautés appréciables et bienvenues.

Nous retrouvons donc la ficelle Dungeon Crawler, genre auquel se sont attaqués les opus Pokémon – Donjon Mystère, Final Fantasy Fables – Chocobo Dungeon ou encore FFX-2 Last Mission pour n’en citer que trois. Ainsi, ce retour s’effectue comme nous l’avions laissé auparavant : chaque donjon, sélectionnable à partir des « Wastelands », se compose de plusieurs étages, eux-mêmes étant soumis à une génération procédurale. Cela influe sur les types de composants découverts (servant d’objets façon consommables ou pour le craft), les ennemis et même la disposition des salles. Le but est simple : trouver les bons matériaux pour un bon aménagement du terrarium -et par extension veiller à la bonne santé de Toriko-, et progresser d’étage en étage afin d’en sortir avec le Saint Graal.

Pour cela, on se déplace de case en case via les quatre points cardinaux, ou même en diagonale en prenant en compte le quota d’endurance (ou énergie contenue dans les batteries) de Robbie évoluant à la baisse au fil de l’avancée. Pour rappel, lorsque ce seuil atteint zéro, la suite de l’exploration prend le relais en puisant dans les PVs. Il faut donc bien gérer les déplacements et trouver des consommables afin de soigner Robbie, aussi bien en matière de PVs que d’endurance. C’est d’ailleurs cette même endurance, ou énergie, qui se voit consommée lors de l’activation de skills (ou compétences) face aux opposants.

Car oui, comme vous vous en doutez, ces lieux, vestiges du passé et en ruines, sont peuplés de multiples adversaires. Là aussi, on se situe en terrain connu, avec la présence d’une partie du bestiaire déjà vu dans le précédent opus, et la venue de petits nouveaux pour les joutes. Pour vous expliquer une nouvelle fois, celles-ci mettent en avant la faculté de combat de Robbie, attentif à ce qu’il se passe devant lui.

Autrement dit, pour attaquer, utiliser des compétences ou encore lancer des grenades, son déplacement et la position de son regard sont indispensables, ce ne sont qu’à ces conditions que les frappes engendrent des dégâts. Car à l’inverse, si Robbie n’est pas orienté dans la bonne direction, toutes les attaques sont ratées, tout simplement. En outre, il est aussi question de faire attention aux différents pièges (poison, etc…) et d’exploiter les faiblesses adverses.

Autre point, tel un un Dungeon Crawler classique, il existe un système de Level Up temporaire permettant de mettre en place quelques boosts à choisir parmi deux à chaque fois, tandis que trépasser revient à recommencer du Level 1 sans avoir les bonus de ces boosts temporaires. Sachant que l’inventaire est très limité en nombre, vous pourriez vous dire que garder ces objets/consommables n’est qu’une perte de temps, et bien c’est tout le contraire. En plus d’être utiles en l’état, bien que certains souffrent d’afflictions liées à la contamination, rapporter ces objets à la nouvelle base fonctionnant comme un HUB, les transforme en quatre types de ressources divers.

Retour du HUB avec quelques nouveautés ! 

Comme avec son aîné, le système du HUB reprend tous les ingrédients connus. On y trouve notamment le craft de ressources à l’aide de schémas. Pour simplifier, nous en avons deux catégories dont les premiers servent de boosts définitifs, de quoi retirer certains mécontentements liés à la difficulté de l’axe procédurale, à l’instar d’un agrandissement de l’inventaire, de PVs en plus ou de facultés pour le Terrarium. Pour vous donner un exemple, Toriko reste plus longtemps rassasiée et le terrarium se salit moins vite.

Parlant de Toriko et du Terrarium, outre le visuel type Tamagotchi pour se rendre compte de son état de santé, n’hésitez pas à relire nos tests dédiés au premier opus pour davantage d’informations, l’aménagement est plus développé. Encore une fois, il faut veiller au bien-être de Toriko, la nourrir,… ceci afin d’éviter qu’elle ne contracte d’autres maladies, mais aussi pour qu’elle ne stresse pas.

Pour égayer sa vie, le terrarium doit devenir un havre de paix, un petit cocon où il fait bon vivre, et pour cela toutes les décorations et ressources nécessaires (schémas, matériaux,…) se trouvent dans les donjons des Wastelands. Si s’occuper de Toriko est une tâche à part entière, les fonctionnalités du terrarium évoluent afin de nous laisser davantage de choix et de personnalisations.

Déjà, sa forme n’est plus la même mais en plus on peut y installer un humidificateur, régler la température,… autrement dit modifier l’atmosphère générale. C’est ainsi l’occasion d’installer des plantes, les faire pousser, les récolter, obtenir des objets et rebelote… Mais attention tout de même au degré voulu et surtout à Toriko car rappelons-le, la demoiselle possède une constitution très fragile et peut rapidement tomber malade. Vous l’aurez compris, la recette de Void Terrarium est toujours aussi plaisante et addictive, bien que la formule puisse devenir répétitive et fasse penser à un aspect « version 1.5 ».

Très jolie D.A et thèmes sonores rythmés

Si de nouveaux ennemis, armes, compétences et nature embellisseuse pour le terrarium sont présents afin de varier certaines colorimétries et le rendu, l’ensemble utilise une nouvelle fois les deux styles originaux : 2D et donjons avec des assets déjà vus.

Ainsi la partie des donjons reprend la modélisation 3D pour le bestiaire et les « intérieurs de lieux »  déjà traversés, tandis que l’axe visuel 2D est toujours aussi joli et agréable. Cette très jolie patte artistique dispose désormais d’effets supplémentaires visibles à l’intérieur du terrarium via les plantes par exemple.

Une certaine « mignonnerie » pouvant donner envie de se créer son propre terrarium en piochant quelques idées. Par contre, il y a bien un ajout parmi cette palette : une vision en pixel art bien retranscrite apportant pour se répéter, des informations importantes sur l’histoire de Toriko.

Musicalement, les thèmes s’appuient une nouvelle fois sur des morceaux d’électro, dance et d’ambiance rythmés, fonctionnant toujours aussi bien ! Enfin pour rappel, les textes sont de nouveau affichés dans la langue de Shakespeare.

Testé sur PS5 via la rétrocompatibilité PS4

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Avec void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, on retrouve tout ce que l’on avait aimé dans le premier volet : des personnages attachants, une très jolie D.A, des thèmes sonores rythmés ou encore des mécaniques et mélanges des genres harmonieux. S’il n’y a donc pas de grands bouleversements par rapport à son aîné, les différentes touches supplémentaires comme la découverte de l’histoire de Toriko et un terrarium plus avancé, font de cette suite un opus toujours aussi addictif, pour peu que sa similitude avec son aîné ne soit pas un frein. Note réelle : 7,8/10.
ON A AIMÉ !
- Découvrir l’histoire de Toriko
- Les thèmes musicaux
- La D.A
- Les atouts du premier volet
- Mélange des genres
- Un terrarium encore plus personnalisable
- Les quelques touches apportées
ON A MOINS AIMÉ...
- Aspect pouvant faire très version « 1.5 »…
- … incluant une dose de « redite »
- La même dose de difficulté « punitive » que pour le premier, ce qui pourra en gêner certain(e)s
void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 : Une séquelle toujours aussi plaisante à découvrir
void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2
Editeur : NIS America
Développeur : Nippon Ichi Software
Genre : Dungeon Crawler, Roguelite
Support(s) : PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 03/03/2023

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