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Retour sur Ori and the Blind Forest
L'appel de la forêt

NOTE DE MaXoE
10
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Les exclus Microsoft se comptent sur les doigts du Baron Empain, comme dirait l'autre. Ori and the Blind Forest est arrivé en début d'année pour nous rappeler que Microsoft voulait encore exister sur le marché vidéoludique, malgré les ventes très délicates de la One, et se refaire une image digne de ce nom. Ori est alors arrivé à point nommé, précédé d'une réputation flatteuse et on ne peut plus méritée.
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Quel bijou. Quelle merveille.

Le premier contact est évidemment visuel. Là où beaucoup de jeux parviennent à poser une identité, parfois cohérente et riche, Ori s’impose comme l’un des univers les plus riches vus sur un écran, un joyau de raffinement, de sensibilité, avec son imagerie délicate et raffinée qui donne l’impression tenace de jouer dans un tableau mobile. Dans la lignée d’un Trine, autre petite merveille visuelle, Ori explose tout ce qui a été fait auparavant, avec une immense poésie et un sens du sublime indiscutable. Tout n’y est que douceur, des petits mouvements du décor aux petits éléments qui donnent vie à chaque cadre. Et cela sans compter la bande-son, mélancolique à souhait. Ori est un de ces jeux où l’on peut sans problème poser la manette pour simplement observer ce qui se passe à l’écran en se laissant bercer. Complément idéal de l’image, la musique surprend, désarçonne, cajole, inquiète, un prisme d’émotions que l’on ne rencontre finalement que trop rarement dans un jeu.

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Et nous n’avons pas encore joué ! Vous allez incarner Ori, tout droit sorti d’un Miyazaki, une espèce d’avatar de la forêt ou de la nature, et qui doit sauver le protecteur de la nature des griffes d’une créature qui a volé la lumière. Pitch classique autant que nippon, mais très efficace, et qui, j’y reviens, devrait faire taper des mains n’importe quel fan des studios Ghibli. Et ce Ori, quelle boule de tendresse, quel personnage attachant…

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Et donc, vous allez arpenter cette forêt, un peu lugubre, parfois sinistre, mais toujours si belle, dont on sent qu’elle a vécu et dont on mesure la malédiction qu’elle subit… En terme de proposition artistique, le jeu est, dans un registre totalement différent, à rapprocher d’un Limbo.

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Bon, évidemment, petit bémol, le jeu ne révolutionne pas le gameplay… Vous aurez du Metroïd, avec ce que cela implique d’exploration, de nouveaux talents, de retour en arrière. Et, je vous le dis comme je le pense, on s’en fout. D’abord parce que c’est classique, mais parfaitement au point. Et d’une. Et de deux, Ori est un personnage aérien, un voltigeur, et ce ne sera pas du luxe tant certains tableaux se révèlent corsés. Vous voilà prévenus, et vous ne pourrez même pas accuser la manette d’approximations ! Ni d’ailleurs le level design, peaufiné avec un soin maniaque et qui évite tout sentiment (exagéré) d’injustice.

De même, Ori pourra progresser sur un arbre de compétences plus ordinaire, mais qui par exemple pourra influer sur vos sauvegardes.

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Et heureusement, car j’y reviens mais Ori est un jeu TRES difficile. On est loin d’un rogue-like, évidemment, mais en revanche c’est clairement un jeu des années 80 à la Rick Dangerous, où l’on apprend en mourant. Et c’est là qu’il devient fort plaisant de pouvoir créer ses propres checkpoints !

Et pour couronner le tout, le jeu s’offre le luxe d’être long sans jamais lasser… Et de classer les joueurs selon leur nombre de morts. Petit détail curieux pour un jeu dont on pourrait penser qu’il cherche d’abord à offrir une belle expérience. Mais au bout du compte on se retrouve avec un jeu qui est beau, prenant, et adapté à tout type de joueur qui apprécie un tant soit peu le challenge.

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NOTE MaXoE
10
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Beaucoup de joueurs le savent bien : la grande supériorité du jeu vidéo sur un film, c'est l'immersion. On n'est pas spectateur de l'action, mais bel et bien impliqué par l'accessoire de contrôle, quel qu'il soit. Dans le cas d'Ori, cette dimension prend tout son sens, et des surprises de ce genre sont toujours les bienvenues. Et quand en plus, l'ensemble se double d'un excellent jeu, brillant à tous les niveaux, que dire de plus ?
ON A AIMÉ !
- Quand l'art rencontre le jeu
- La bande-son qui tire des larmes
ON A MOINS AIMÉ...
- Du coup les autres jeux deviennent encore plus énervants quand ils sont quelconques
Retour sur Ori and the Blind Forest
Ori and the Blind Forest
Editeur : Microsoft
Développeur : Moon Studio
Genre : Plate-formes onirique
Support(s) : PC, Xbox One, Xbox360
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 11/03/2015

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