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Les jeux de société : Okiya et crustacés

NOTE DE MaXoE
10Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Vous ne le savez peut-être pas, mais le monde du jeu a quelques grands noms. Certes ils n’ont pas la notoriété de cinéastes ou de musiciens mais dans le milieu du jeu (j’aime bien ce genre de phrases, ça fait société occulte), certains noms sont des garanties de qualité et de travail très soigné. Bruno Cathala fait partie de ces noms-là, et son nouvel opus va être l’occasion de braquer le projecteur sur lui.

Bruno Cathala, c’est un peu l’avatar du jeu accessible et profond. Des jeux simples, vite assimilés, mais qui méritent toute l’attention de qui veut gagner et pointer un doigt moqueur vers son adversaire en ricanant avec mépris.

Ainsi, on lui doit par exemple Cyclades, jeu d’enchères assez méconnu mais plutôt réussi, qui va consister à prier des dieux pour assurer prospérité  et victoires militaires à son peuple, comme le premier rebouteux venu. On lui doit aussi le familial Dicetown, une variation fort sympathique sur le poker menteur dans un environnement western qui colle évidemment parfaitement à la thématique.

On peut rajouter à ces réussites l’excellent Jamaïca, Mr Jack, Shadows over Camelot, les Chevaliers de la Table Ronde, bref, la liste des réussites du bonhomme est longue comme une après-midi sur France Télévision. Autant dire que l’arrivée du petit dernier, Okiya, est attendue comme un petit événement en soi.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Cathala a poussé son propre concept jusque dans ses derniers retranchements. Okiya est donc un jeu d’une simplicité absolue, mais merveilleusement prenant.

Okiya se joue à deux. On dispose 4 lignes de 4 tuiles. Chaque tuile représente un élément végétal et un autre élément. Les éléments végétaux sont au nombre de 4, représentés 4 fois chacun : la branche de cerisier, le pin, l’iris et l’érable. Il en va de même pour les autres éléments qui incluent le soleil, la pluie, le tanzaku (une bandelette japonaise) et l’oiseau. Chaque tuile présente donc une association des deux.

Chaque joueur reçoit huit jetons geisha.

Le premier joueur va choisir une tuile sur les bords et la remplacer par une geisha. Le joueur suivant devra à son tour remplacer une tuile, n’importe où dans le jeu, mais qui représente l’un des deux symboles de la tuile défaussée précédemment. Puis, on passe au joueur suivant, qui fera de même. Le but est de faire une ligne de 4 geisha horizontale, verticale ou en diagonal, un carré de 2 sur 2 ou d’empêcher l’adversaire de jouer.

Bel hommage aux jeux japonais, Okiya est donc effectivement très simple du point de vue de ses règles, mais fort délicat à maîtriser. Comparable à des jeux comme les échecs, le Majong ou autre, il donne lieu à des parties passionnantes et intenses, très courtes mais très riches. De plus, du point de vue de l’esthétique, c’est une réussite totale : le jeu est épuré mais séduisant, les illustrations délicates et poétiques. Et quand on sait que le jeu ne coûte qu’un peu moins de dix euros, on ne peut que le conseiller.

NOTE MaXoE
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Réussite totale à tous égards, Okiya est un indispensable de fin d’année. En petit cadeau, pour vous ou les autres, vous trouverez un jeu séduisant, attachant et passionnant, simple mais profond, du Cathala au sommet de sa forme dans le texte. Foncez !
ON A AIMÉ !
- Beau
- Passionnant
- Facile d'accès
- Pas cher du tout
ON A MOINS AIMÉ...
- Rien. Nada. Aucun. Ensemble vide.
Okiya
Editeur : Jactalea
Développeur : Jactalea
Genre : Inclassable
Support(s) : Autres
Nombre de Joueur(s) : 2

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