MaXoE > GAMES > Tests > PC > A Hat in Time : Remonte le temps mais garde …

A Hat in Time : Remonte le temps mais garde …
… les mêmes soucis techniques que ses aînés du genre

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Sorti il y a deux ans sur PC, PS4 et Xbox One à la suite d’un Kickstarter réussi, le jeu de plate-forme 3D A Hat in Time, rappelant certains titres de la grande époque, est désormais disponible sur la dernière console de Nintendo : la Nintendo Switch.

C’était en 2013, le projet A Hat In Time était en cours, une campagne de financement participatif avait été lancée par les développeurs Gears for Breakfast dans l’optique de la réalisation d’un jeu de plate-forme à l’ancienne. Et plus particulièrement de l’ère N64 « inspirés » par de grands classiques tels que Super Mario 64, Banjo-Kazooie, Psychonauts. Des styles de jeux de plate-forme qui ne se font plus mais qui sont toujours réclamés par une communauté de joueur, dixit les développeurs. A la fin de la campagne près de 296 000 dollars ont été récoltés grâce à plus de 9 000 généreux donateurs.

L’épopée de Hat Kid

L’aventure commence à bord d’un vaisseau spatial, en plein espace, où notre héroïne (Hat Kid) est sur le chemin du retour pour rentrer chez elle. C’est sans compter sur un gredin de la mafia qui exige une « taxe » qu’il n’obtiendra finalement pas alors il détruit tout simplement la vitre du vaisseau. Ce gredin et Hat Kid sont littéralement aspirés/expulsés sur la planète Mafiaville. Mais le pire dans tout cela, c’est que l’essence du vaisseau, des cristaux du temps sous forme de sabliers temporels, se déverse sur plusieurs planètes dont justement Mafiaville. L’épopée « contre-la-montre » de Hat Kid commence alors et ne sera pas de tout repos.

La base des plateformers 3D : collectibles, monde ouvert, HUB, …

Le titre des Danois Gears for Breakfast reprend tous les éléments appréciés dans les plateformers 3D alors forcément A Hat in Time a une saveur rappelant Super Mario 64, Banjo-Kazooie, et tous les autres (Est-il nécessaire de tous les citer ? Non, bien sûr). D’ailleurs, on a même un HUB principal (le vaisseau) servant d’accès à cinq grands mondes, explorables en monde ouvert (et divisé en plusieurs chapitres/niveaux), à débloquer au fur et à mesure de l’épopée. Pour ce faire, il suffit de récupérer autant de sabliers du temps que nécessaire (un par niveau). En bonus, d’autres niveaux sont déblocables contre des cristaux (des collectibles à amasser et disséminés un peu partout dans les chapitres).

Chaque tableau, représentant un monde ou des lieux spécifiques, est donc ouvert, c’est-à-dire que l’entièreté du terrain est explorable et que tous les éléments d’un plateformer sont réunis : des sauts muraux, sauts de plate-forme en plate-forme, les interrupteurs à déclencher, les objets servant de trampoline, les collectibles (cristaux, pelotes) et les ennemis empêchant la progression, tout y est.

De base, en dehors de quelques imprécisions, Hat Kid peut effectuer des sauts simples ou doubles, muraux ou non, frapper à l’aide d’un parapluie et se déplacer. Mais le soft procure plus d’amusement lorsque l’on prend le temps de bien explorer les alentours. Car en dehors des traditionnels collectibles et cœur à amasser pour régénérer sa santé, on peut acquérir des pelotes de laine. Ces dernières servent ensuite à acquérir des couvre-chefs (interchangeables à la volée) permettant l’utilisation de différentes facultés utiles en fonction du type de gameplay à suivre.

On a par exemple le chapeau de base pouvant localiser un sablier proche, celui du coureur permettant d’utiliser une fonctionnalité de course (pratique pour ne pas se faire repérer), ou encore celui du magicien où l’on peut jeter une décoction explosive sur les ennemis. Outre les chapeaux, servant à l’exploration donc, chaque monde a son propre type de gameplay et variante d’ambiance.

Si Mafiaville garde un jeu classique avec quelques séquences en 2D pour les boss, le second monde met à profit un aspect un peu plus infiltration. Dans ce cas précis, les ennemis et autres PNJs sont en état d’alerte avec un voyant rouge correspondant à la direction regardée. Concernant les autres environnements, vous allez découvrir par vous-même. Les séquences de jeu sont assez différentes pour éviter une partie de redite, même si des moments moins inspirés, un aspect répétitif et le fait de ne pas voir où se situe directement l’objectif pourrait être ennuyeux pour certain(e)s.

Soulignons également que l’aventure est intégralement jouable à deux joueur(euse)s, chacun ayant en possession un Joy-Con. Une bonne initiative qui est finalement rapidement gâchée par le simple fait que si la caméra s’adapte à un moment pour le binôme, elle reste fatalement associée à l’hôte de la partie, ayant pour résultat de laisser le(la) second(e) joueur(euse) complètement hors champ.

Une DA agréable mais plusieurs soucis techniques sont de la partie

Contrairement à la plupart des jeux utilisant leur propre moteur ou l’Unreal Engine récent (le 4), A Hat in Time se base sur l’Unreal Engine 3. La direction artistique, du fait des environnements et effets de lumière, est plutôt plaisante, et le soft demeure agréable à regarder.

Mais en utilisant l’UE3, au lieu de l’UE4, si l’optimisation n’est pas maîtrisée, cela peut amener des soucis techniques, ce qui est le cas pour A Hat in Time. Si divers ralentissements sont au programme, en mode portable comme en docké, de nombreux temps de chargement assez longs entre deux chapitres (ou niveaux) viennent également casser le rythme du jeu. Outre des soucis de caméra, selon les situations, ceux-ci étant davantage issus des plateformers 3D, le mode docké est aussi propice à de l’aliasing prononcé. Il y a aussi un bug d’affichage/texture sur le personnage servant à acheter des badges d’améliorations.

Pour sa venue sur Nintendo Switch, le titre a été sous-titré dans la langue de Molière, ce qui est forcément un plus. Cependant on dénote des textes non traduits qui sont restés en anglais. Quant à l’aspect sonore, les doublages en anglais sont bien réalisés, et la bande-son, réalisée par Grant Kirkhope (Donkey Kong 64, etc…) et Pascal Michael Stiefel, est en accord avec l’action proposée : calme ou plus tendus.

Testé sur Switch

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

A Hat in Time reprend tous les codes des jeux plateformers 3D de l’époque, avec même quelques variantes sympathiques. Alors oui pad en main on retrouve des souvenirs nostalgiques de jeux de plate-forme comme Super Mario 64, Banjo-Kazooie, … Mais voilà sans réellement inventer de nouvelles mécaniques « inédites » (l’infiltration ayant été déjà revue plusieurs fois par exemple) on se retrouve peut-être finalement avec un peu trop « d’effet à l’ancienne ». Mais malgré ce constat, le titre de Gears for Breakfast reste quand même un bon jeu de plate-forme mais il reste encore divers soucis techniques à régler (caméra, jouabilité à deux, temps de chargement trop long,…). Peut-être avec un futur patch ?
ON A AIMÉ !
- DA agréable
- Sous-titré en VF
- Différents types de gameplay
- De nombreux collectibles
- Similaire au genre d'antan
ON A MOINS AIMÉ...
- Des soucis techniques
- Une caméra pas toujours au top
- Temps de chargement cassant le rythme
- Le jeu à deux, non optimisé
- Certains textes non traduits
A Hat in Time : Remonte le temps mais garde …
A Hat in Time
Editeur : Just for Games
Développeur : Gears for Breakfast
Genre : Plate-Forme
Support(s) : PC, PS4, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 2
Sortie France : 08/11/2019

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...