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Disgaea 7 – Vows of the Virtueless : un très bon opus !
profitant d’un bon retour sur le devant de la scène

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Deux ans après la sortie de Disgaea 6 sur Nintendo Switch, et son exportation sur PC, PS4 et PS5 un an plus tard, Nippon Ichi Software nous livre un nouvel opus de sa série phare. Cette fois, on part au sein du Sous-Monde de Hinomoto, réputé pour ses Bushidos et leur code de l’honneur, le tout avec une bonne dose d’humour dont NIS a le secret ! Vous l’aurez d’ores et déjà vu en zieutant sur la notation, ce dernier volet de la franchise qu’est ce Disgaea 7 - Vows of the Virtueless est tout bonnement excellent ! Voyons ensemble pourquoi, tout en évitant au maximum les spoilers, comme d’habitude.

Si vous nous suivez déjà, vous le savez depuis longtemps, nous apprécions grandement le travail de NIS (Nippon Ichi Software) pour leurs propositions à la fois décalées mais aussi très travaillées, certains de ces jeux faisant même partie d’immanquables cultes ! Pour Disgaea 7 – Vows of the Virtueless, un SRPG/TRPG, les développeurs reprennent la formule du sixième volet -et d’anciens opus- et l’enrichisse à nouveau d’une belle façon, offrant une fois encore, une durée de vie colossale ! Le tout avec une histoire évidemment inédite et bien écrite.

Pour l’honneur !

Accessible dans notre belle langue de Molière, cette aventure nous emmène donc au cœur de nouveaux Sous-Mondes dont celui de Hinomoto -sauce Japon Féodal-. À l’époque, ce lieu était reconnu pour ses Bushidos, et forcément leur code de l’honneur -suivant la voie du guerrier-, les démons eux-mêmes allant jusqu’à adopter ce style de vie, et donc ce code particulier. Malheureusement, l’arrivée de l’Amiral Expandor a tout chamboulé, et de ce fait, les Bushidos ont peine à survivre dans ces nouvelles conditions imposées…

C’est dans ce Sous-Monde que l’on rencontre Fuji, « Bushido » par nom, mais pas par honneur puisqu’il ne se respecte pas le code, il est « malsain », sans sens de l’honneur, et cherche avant tout à gagner de l’argent. Mais aussi Pirilika, une entrepreneuse très, très riche, cette dernière ayant un grand faible pour les Bushidos, et tout ce qu’elle connaît d’eux sur le sujet, comprenez par là une passion « dévorante ». Lorsqu’elle apprend que tout a changé suite à l’apparition de l’Amiral Expandor, la demoiselle est dans tous ses états, elle aimerait restaurer la façon de vivre des Bushidos. Fuji se propose alors de l’aider en échange d’une très grosse compensation financière. Les deux jeunes gens s’associent alors pour une « grande aventure ».

Pour ce dernier volet, Nippon Ichi Software puise comme d’habitude dans un ton humoristique et décalé, avec en complément cette fois, le Japon Féodal et les Bushidos à l’honneur. Sans entrer dans tous les détails, l’écriture du studio est une nouvelle fois très plaisante, que ce soit pour le développement des personnages, leurs délicieuses interactions, d’ailleurs le duo Fuji et Pirilika, aux « personnalités opposées » fonctionne vraiment bien, ou même simplement l’histoire de chacun. En bref, une narration d’une grande qualité faisant plaisir à voir, et ce d’autant que l’on profite encore d’une version textuelle française, là aussi très soignée dans sa traduction, avec toute une ribambelle de jeux de mots et autres joyeusetés. Précisons au passage que les dialogues sont doublés en anglais ou en japonais.

Quelques nouveautés pour un gameplay toujours aussi complet

Pour son gameplay, Disgaea 7 – Vows of the Virtueless ne fait pas les choses à moitié puisque l’on retrouve toute la recette habituelle de la franchise, autant via les combats que les améliorations à partir du HUB. Les habitué(e)s ne seront donc aucunement dépaysés et découvriront quelques nouveautés de « taille » et c’est le cas de le dire.

Pour rappel, avant d’engager un affrontement en sélectionnant un Sous-Monde et un stage, on se retrouve au sein d’un HUB, ici un navire, régissant toutes les fonctionnalités propres à la préparation des personnages. Une fois encore, on apprécie grandement de peaufiner nos guerrier(ière)s favoris, la personnalisation prenant logiquement une place prépondérante et centrale au soft, même à la série d’ailleurs, et se veut la plus complète et inimaginable possible.

Sans tout réexpliquer -n’hésitez pas à relire d’anciennes critiques pour plus d’informations-, on peut s’octroyer les services d’une bonne quarantaine de classes (avec de petites nouvelles) ayant leurs propres spécificités selon leur nom (archer, mage, guerrier, certains privilégiant le corps-à-corps, d’autres la distance,…), leurs affinités aux armements et élémentaires.

On peut évidemment les équiper avec de nouvelles protections, d’autres armes à acquérir, voire par la suite gérer leur IM : Intelligence Maléficielle. Eh oui, cette fonctionnalité introduite dans Disgaea 6 servant -à l’instar des Gambits de FFXII- à enregistrer et modifier les commandes d’actions -pour effectuer des combos automatiques- est de retour ! Tout comme la réincarnation d’ailleurs. Parmi les autres « boutiques » et installations se trouvant au cœur de ce HUB, nous avons l’Hôpital pour soigner ses sbires et protagonistes, tout en obtenant un autre type de monnaie, les missions annexes, les diverses boutiques d’achats, le « monde des objets » pour le farming, le Comptoir de Triche pouvant modifier l’attribution de l’expérience, et l’on en passe, tant comme nous le disions tout à l’heure, cette partie s’avère toujours aussi complète et riche.

Une fois la préparation terminée, place aux batailles dans une multitude de zones variées possédant même une bonne dose de verticalité. Comme un TRPG classique, mais aussi les intégrations de mécaniques dédiées de Disgaea, il est question de bien placer ses unités sur un terrain quadrillé puis d’annihiler nos différents adversaires que ce soit en fonction des classes, des compétences, de lancers (une spécificité propre aux Disgaea) augmentant la portée de déplacement. On peut même enchaîner les combos à plusieurs, contre-attaquer, exploiter des faiblesses, ou encore utiliser les blocs de couleurs (les Géocases) correspondant à des bonus et malus. En bref, les bases qui ont fait la renommée de la saga sont bien là, et ce pour notre plus grand bonheur.

En complément de tout cela, le titre de Nippon Ichi Software se dote de plusieurs éléments inédits tels que la transformation en personnages géants. Aussi bien valable pour les allié(e)s que les ennemis, la transformation en Mégamax amène une plus-value dans le sens où l’on peut venir très rapidement à bout d’un groupe d’adversaires gênants. En combinant ce trait Mégamax avec les Mégaléfices, comprenez par là d’intéressants bonus (augmentation de dégâts, etc…) se transmettant sur les différentes unités; la tactique augmente d’un cran lorsque nos opposants possèdent justement des bonus faisant mal. Dans ces cas-là, l’élimination du Mégaléfice associé au Mégamax ennemi devient la cible prioritaire à abattre ! En outre, en vous parlant de surprises, nous avons aussi le mode Luciférien, ce dernier -accessible pour les protagonistes de l’aventure principale et lié à une jauge- permet l’accès à des compétences spéciales dévastatrices.

Belle ambiance

Continuons à présent par les axes techniques, sonores et visuels de ce dernier opus Disgaea. Comme pour D6 deux modes graphiques sont au programme : « Qualité et Performance ». Le soft profite d’un mélange 2D/3D toujours aussi agréable pour la rétine avec la très célèbre identité de la saga. C’est-à-dire un chara-design excellent, de nombreux types d’environnements et diversités de zones, des détails, de la couleur, des artworks très bien dessinés et ici une association nippone (Japon Féodal) tout bonnement au top. En bref, si vous aimez la D.A de la franchise, et le Japon Féodal, vous allez forcément craquer ! De même pour la bande sonore correspondant vraiment bien à l’aventure vécue. Reprécisons que les textes sont en français, alors que les voix sont disponibles en japonais ou en anglais.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Disgaea 7 - Vows of the Virtueless devrait ravir les fans de la première heure, comme ce fut notre cas. Entre son aventure narrative bien écrite, son ambiance nippone Japon Féodal, ses personnages et leur personnalité, une traduction toujours au top ou encore son riche contenu, sans oublier quelques belles nouveautés et le plaisir de jeu, Disgaea 7 saura se faire une belle place au pied du sapin et lors du MaXoE Festival de l’année prochaine.
ON A AIMÉ !
- Ambiance
- L’aventure narrative
- Personnages
- Contenu riche
- Les affrontements
- Belle durée de vie
- Personnalisation très complète
- Les nouveautés/ajustements dont le Mégamax
ON A MOINS AIMÉ...
- Peut-être un peu trop complexe pour les totalement débutant(e)s
- On aurait aimé quelques features en plus
Disgaea 7 – Vows of the Virtueless : un très bon opus !
Disgaea 7 - Vows of the Virtueless
Editeur : NIS America
Développeur : NIS (Nippon Ichi Software)
Genre : TRPG, SRPG, RPG
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 06/10/2023

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