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Dying Light : la course à la mort
Run, baby run !

NOTE DE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Travailler pour une ONG suspecte implique quelques surprises. Comme celle de se retrouver dans une ville du proche-orient infestée de zombies avec pour seule mission de retrouver des données confidentielles. Cette mission, c'est la vôtre. Et oui, vous avez une vie de merde.
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Techland a subi, il y a peu, une scission dans ses équipes, certains étant partis avec la licence Dead Island et d’autres ayant décidé de leur couper l’herbe sous le pied avec Dying Light. Mauvaise nouvelle pour les tenants de Dead Island et de son indigne « escape » sorti récemment, ils n’ont pas perdu la main.

Votre héros, Kyle Crane, va être retrouvé puis enrôlé par un groupe de survivants qui organise tant bien que mal sa survie. Petit à petit, il va se lier d’amitié avec eux et comprendre que les choses ne sont pas si simples. Un bon scénario de série B, qui s’en plaindrait dans un jeu de ce genre?

Problème : pour retrouver son déserteur et ses infos, Kyle doit apprendre à survivre dans une ville infestée de cannibales fous. Pour ce faire, il a plusieurs techniques.

La première, et non des moindres, est son aptitude au parkour. En effet, Kyle va courir, escalader, sauter, transformant la ville en terrain de jeu où toutes les cascades sont possibles. Le jeu s’appuyant en plus sur un système de compétences à la Elder Scrolls où on gagne des points dans un arbre en s’en servant, il deviendra de plus en plus adroit à mesure qu’il utilise ses talents, et ce qui au début vous paraissait périlleux ne sera plus qu’un détail en fin de partie. On applaudira d’ailleurs la maniabilité du titre, qui rend toute manoeuvre improbable à votre portée, y compris sauter sur la tête des infectés, faire des roulés-boulés ou des pirouettes acrobatiques. A noter d’ailleurs que l’aire de jeu est bien pensée, répartie entre deux zones, la première offrant une configuration plutôt horizontale là où la seconde se réfléchit bien davantage en termes de verticalité, ce qui donne des possibilités nouvelles. La ville dans son ensemble, d’ailleurs, mélange d’Istanbul et du Qatar, est plutôt réussie esthétiquement et architecturalement.

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Il en va de même pour l’artisanat, qui vous donnera des possibilités de plus en plus riches en termes de gadgets à construire, d’améliorations d’armes de fortune ou de potions diverses. Chaque joueur fera ses propres choix et aura donc un Crane (légèrement) différent des autres. En fin de partie, cela étant, vous aurez souvent une arme énorme, qui électrocutera et brûlera vos ennemis, dans un style nanar assumé et jouissif. A noter tout de même que tout arme a une durabilité, et qu’à chaque fois que vous la réparez sa durabilité diminue, sachant en plus que le nombre de réparations possible est faible. Autant dire en tous cas que vous allez passer un sacré bout de temps à fouiller chaque recoin et à crocheter des contenants pour vous équiper.

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Enfin, évidemment, dernier point, la survie pure et dure, qui inclut du combat et des manoeuvres de dissimulation. Ainsi, vous pourrez vous imprégner de sang d’infectés pour passer inaperçu parmi eux, vous glisser dans leur dos et leur briser la nuque. Jouissif.

Mais survivre ne sera pas toujours facile. Si, le joueur, vous aurez essentiellement affaire à des ennemis patauds (et à quelques infectés spéciaux beaucoup plus pénibles), la nuit est le territoires des Chasseurs, créatures monstrueuses, rapides et puissantes dont les UV sont la seule faiblesse (ce qui explique qu’on ne les croise pas la journée, elles ne sont pas branchées bronzage). Discrétion ou vitesse, à vous de voir, mais vos rencontres avec ces saletés seront toujours délicates, et vous vivrez quelques pics d’adrénaline alors que vous courrez vers un abri de fortune découvert et libéré de toute présence hostile pendant la journée.

Et là vous allez me dire : ben dans ce cas la nuit je n’ai qu’à dormir. Certes, vous le pouvez. Mais la nuit… Vous doublez vos points d’expérience ! Alors la tentation sera grande d’aller crapahuter sous la lune en rasant les murs… Du coup on multiplie les défis et les quêtes annexes de jour comme de nuit, mais attention, car tout décès grignotera une partie de vos points d’expérience ! D’ailleurs, qualité par rapport à Ubi, même escalader les tours de transmission offre des missions plutôt originales et amusantes, avec notamment quelques concours de saut improvisés entre amis… En effet, certains sols vous préserveront de toute blessure quelle que soit votre hauteur de chute. Ou comment sacrifier un peu de cohérence à la rigolade.

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Enfin, cerise sur le gâteau, le jeu inclut du multijoueur. S’il est possible de jouer le jeu avec un groupe d’amis (ce qui a pour effet pervers qu’un ami de haut niveau peut venir vous rincer de matériel au début du jeu…), il existe aussi un mode Be the Zombie dans lequel vous pourrez envahir la partie d’un joueur. Le jeu bascule alors dans un mode à part, sans conséquence sur votre progression, et le ou les joueurs devront abattre un monstre contrôlé par un autre joueur. A mesure que vous jouerez, vous pourrez d’ailleurs progresser sur l’arbre de compétences du monstre. Drôle et carrément sexy, à telle enseigne que vous pourrez largement vous faire détester par vos amis, et qu’ils vous éjecteront prestement du chat vocal pour pouvoir affiner leur stratégie contre vous. Génial !

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NOTE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Dying Light innove sans innover : avec son parkour, son multijoueur malin, son cycle jour-nuit, il apporte une fraîcheur inattendue à un genre battu en brêche. Certes, tout n'est pas parfait : le côté Série B pourra déplaire, et la fin du jeu, précipitée et sans intérêt, donne l'impression d'enfiler sans discontinuer une espèce de banc d'essai de tous les défauts du jeu, que l'on n'avait jamais réalisé jusqu'alors. Certes aussi, le jeu souffre de quelques bugs, comme celui qui détruit votre sauvegarde si vous sauvegardez juste après avoir dormi (et c'était bien pénible). Mais tout cela est corrigé en grande partie depuis, et ne doit pas faire oublier que Dying Light est diablement fun, plein de petites idées sympa et d'un côté jubilatoire qui ne se dément pas.
ON A AIMÉ !
- Fun
- Le parkour et sa maniabilité impeccable
- Quelques talents vraiment jouissifs
- Un côté nanar délicieusement régressif, avec un grand méchant exquis d'excès
- Le stress nocturne
ON A MOINS AIMÉ...
- Des bugs
- La fin, assez pénible à jouer
Dying Light
Editeur : Warner Bros Games
Développeur : Techland
Genre : Survival
Support(s) : PC, PS3, PS4, Xbox One, Xbox360
Nombre de Joueur(s) : 1-5
Sortie France : 27/01/2015

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