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Gears of War 4 : Ça va saigner !
Le retour de la franchise à succès !

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Pour ce quatrième épisode de Gears of War, on retrouve le même studio, The Coalition (anciennement Black Tusk studio), qui s'était occupé du remaster de Gears of War Ultimate Edition. A la tête du studio The Coalition, Rod Fergusson, ancien d'Epic Games, studio à l'origine de la franchise Gears, mais d'anciens membres d'Epic Games sont également de la partie, notamment Jonathan Taylor, producteur multijoueur, et Greg Mitchell, directeur des cinématiques. Epic Games s'étant chargé des précédents Gears, il fallait donc toute l'expérience de ces personnes et du sang neuf pour proposer un titre gardant les sensations de ce TPS tout en enrichissant l'expérience de jeu. Mais avant de voir si le contrat est réussi, une petite précision s'impose à propos du test, celui-ci va aller à l'essentiel pour éviter les divers spoils.

Gears of War : La collection

Petit aparté, il faut savoir que pour l’acquisition d’une version de Gears of War 4, Gears of War 1, Gears of War 2, Gears of War 3 et Gears of War Judgment que nous avions testés sont offerts en version dématérialisée et jouable sur Xbox One grâce à la fonction rétrocompatible. Vous avez donc les avis de la Rédaction pour en savoir plus sur les aventures indispensables de Marcus Fenix et son combat contre les Locustes.

25 ans plus tard…

Pour ne pas spoiler les différentes situations disséminées dans le scénario, nous n’allons pas trop le développer, ni entrer dans les détails. Nous commençons donc notre histoire 25 ans après les événements contre les Locustes (ennemis de la trilogie originale). L’Humanité a dû se reconstruire, mais la CGU (Coalition des Gouvernements Unis) dans une organisation très militaire de la population, a décidé de réunir tous les civils dans des villes forteresses, et ce n’est pas au goût de tout le monde. Peu à peu, des groupes de rebelles se sont formés et ont quitté la CGU pour créer ce que l’on peut appeler des communautés indépendantes. Depuis, la CGU et les rebelles se livrent bataille. Au milieu de tout cela, une nouvelle menace fait irruption, forçant la nouvelle escouade (notre groupe) à prendre part au conflit bien malgré eux.

On peut dire que l’histoire est une franche réussite. The Coalition, en empruntant les fondamentaux de la série, arrive à nous redonner des sensations comme si l’on découvrait la franchise pour la première fois. Ces mêmes sensations que l’on avait eu en 2006 avec le premier Gears of War d’Epic Games. Divers points inédits de la série seront abordés, tandis que la transition vers les nouveaux protagonistes se fait naturellement et en douceur. On regrettera seulement que « les nouveaux », même avec leur caractère, n’aient pas autant de charisme que le grand Marcus Fenix !

C’est dans les vieux pots…

Pour les nouveaux venus, le gameplay de Gears consiste en des séquences de Gunfights nerveuses, avec des mises à couvert, la vue quant à elle emprunte celle d’un TPS.

Gears a su démocratiser le système de couverture du genre TPS que l’on pouvait trouver notamment dans Kill Switch, on retrouve donc pour cet épisode un système de couverture qui a été étoffé par de nouvelles possibilités. Par exemple, si nous sommes cachés derrière un muret et qu’un ennemi se cache derrière le même que nous, dans le sens opposé, on peut prendre une vraie prise de risque en tentant de surgir pour amener l’adversaire de son côté. En réussissant, l’ennemi est étourdi et on peut l’achever, mais en revanche si l’on rate son coup, on devient vulnérable.

Manette en main, on retrouve instantanément nos marques grâce à une prise en main dès plus immédiate pour les connaisseurs de la série. Ces nouvelles features enrichissent ainsi davantage l’expérience de jeu dans un gameplay déjà bien nerveux à la base.

Notons que ces différentes nouvelles features seront également utilisées par l’IA ennemie qui n’hésitera pas à exploiter nos failles, donnant ainsi plus d’intensité et d’adrénaline durant les affrontements.

Au niveau de l’agencement de certains endroits, on reconnaît sans mal les divers dangers qui nous guettent. Mais ce sont  surtout les affrontements, les nouvelles séquences, la diversité des environnements plus riche regorgeant de détails en extérieur et les effets météorologiques qui nous ont le plus séduits.

Ces effets ne sont pas là uniquement pour l’aspect esthétique et visuel, mais profitent bel et bien d’une intégrité subtile dans le gameplay. Parmi les différents effets, celui qui nous a le plus marqué, est sans doute, le vent. On va le sentir nous gêner et nous ralentir dans notre progression, mais en plus de cela, on doit également faire face aux ennemis en même temps. Et lorsqu’on lance une grenade dans ce champ de bataille, elle va être déviée. Il faut donc anticiper les lancers pour exploiter au maximum cette contrainte météorologique, qui après coup deviendra un avantage crucial pendant ces affrontements.

Les modes de jeu

Nous allons maintenant aborder la partie multijoueur qui accompagne toujours le mode campagne. Les modes compétitifs classiques sont de retour et s’accompagnent de nouvelles épreuves. Deux nouveaux modes fun avec le mode Dodgeball qui reprend les principes de la balle au prisonnier ainsi que le mode Course à l’Armement qui consiste à utiliser la majeure partie des armes à disposition.

Mais parlons plutôt du mode le plus conséquent, le mode Horde qui est toujours présent et se voit doté pour cet épisode d’une version 3.0. Les bases de ce mode Tower Defense sont reprises, on coopère à plusieurs (jusqu’à 5 joueurs) pour repousser plusieurs vagues d’ennemis à la suite, tout en protégeant sa base à l’aide de fortifications. Une fois au combat, chaque ennemi éliminé par votre escadron laissera derrière lui des crédits grâce auxquels vous pourrez fortifier votre base à l’aide de différents pièges (leurres, tourelles, barbelés,…).

Ce mode Horde 3.0 se voit doté d’une grosse nouveauté, un mode classe que l’on retrouve dans de nombreux titres, mais qui était absent de la série Gears. La chose se voit ainsi réparer en proposant 5 classes, chacune ayant leur spécialité et leur force. Mais cela ne s’arrête pas là, ces classes disposent de compétences qu’il va falloir attribuer. On peut ainsi, petit à petit, découvrir tous les secrets d’une classe en la personnalisant pour la rendre unique.

Etant plus adeptes des Gunfights rapprochés et à distance, nous avons opté pour deux classes qui nous ressemblent le plus, le soldat et le sniper. Avec ces nouveaux ajouts, ce mode Horde demandant beaucoup plus de technique devient vraiment un must.

Split-Screen

S’il y a bien une chose que l’on attendait impatiemment dans ce Gears, c’est la possibilité de jouer en split-screen avec un(e) ami(e), mais avec un titre de la trempe de Halo 5 Guardians qui abandonna ce mode, nous appréhendions de retrouver ce mode split-screen dans les aventures de Marcus Fenix. The Coalition n’a pas pris le chemin de la désillusion et a compris que ce mode était l’essence même de la franchise Gears, attendu par de nombreux joueurs. Ce mode est donc toujours présent en multi et sa campagne jouable jusqu’à 2 joueurs, c’est une réelle satisfaction de pouvoir faire la campagne avec son partenaire dans la même pièce.

Marquant !

Abordons l’aspect technique du soft : dans le mode multi, les parties sont fluides grâce aux 60 FPS et dans le mode campagne à 30 FPS, malgré la fluidité, on notera quelques petites chutes de framerate mais rien d’assez inquiétant pour perturber une partie. Visuellement, l’Unreal Engine 4 fait son travail, on retrouve des environnements extérieurs qui sont très travaillés et bénéficient de véritables petits détails. Mais le must vient surtout des effets météorologiques plus vrais que nature, avec des bruitages de haute volée.

Testé sur une version Xbox One

NOTE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Gears of War 4 est sans conteste le TPS de cette fin d'année, on retrouve l'essence même de tout ce qui nous avait fait craquer à la découverte du premier épisode, un gameplay ayant fait ses preuves mais ajoutant de manière subtile un aspect tactique/prise de risque bien plus important, des graphismes avec des effets spéciaux spectaculaires, sans oublier des séquences à nous faire tomber la mâchoire, même le split-screen n'a pas été oublié, et cela, on ne peut que le saluer ! Fans de Marcus Fenix, préparez votre Lanzor, ça va saigner en cette fin d'année !
ON A AIMÉ !
- L'essence de Gears
- Le mode split-screen
- Le Lanzor
- Toujours aussi nerveux
- Les effets
- Les nouvelles features
- Tous les épisodes réunis
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques petites chutes de framerate...
Gears of War 4 : Ça va saigner !
Gears of War 4
Editeur : Microsoft Game Studios
Développeur : The Coalition
Genre : TPS
Support(s) : PC, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 à 2 (split screen local) / 1 à 5 (mode horde) / 1 à 10 (en ligne)
Sortie France : 11/10/2016

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