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Remnant II : Une suite sublimée
Solo ou coop'

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
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Quatre ans après nous avoir proposé sa belle surprise Remnant - From The Ashes, un TPS d’Action Survie très axé sur la coopération, mélange d’Action-RPG et de Soulsborne (le Die & Retry,…), les développeurs de Gunfire Games nous gratifient de sa suite, sobrement intitulée Remnant II. Retravaillée sous plusieurs aspects mais toujours sous couvert de coopération -bien que l’aventure reste entièrement faisable en solo-, cette séquelle se targue de faire mieux que son prédécesseur, malgré quelques lacunes encore visibles.

Sans revenir sur l’histoire de l’équipe de développement, ce que nous avions fait lors d’un précédent article (avant leur changement de nom notamment), Gunfire Games a travaillé sur un Remaster de Darksiders II alias Darksiders II – Deathinitive Edition, sur Darksiders III (paru en 2018) et sur des jeux en réalité virtuelle. Mais également sur Chronos – Before The Ashes disponible sur consoles (depuis 2019) qui fut une exclusivité sur Oculus Rift à son lancement avant exportation sur consoles et PC, ce dernier étant une préquelle à Remnant – From the Ashes.

Aujourd’hui nous avons le titre Remnant II, suite de Remnant – From the Ashes. Autant dire qu’après avoir découvert au sein de ce dernier des gunfights de qualité, un axe d’amélioration complet et très poussé, un bon univers ainsi qu’un système de traits bien pensé ou encore un grand potentiel en coop’ (online), avec même un solo ayant de bonnes sensations, nous attendions grandement le résultat de ce Remnant II, et surtout de savoir si cette séquelle allait être à la hauteur et surpasser son prédécesseur. Sur ce point, nous ne sommes absolument pas déçus même s’il manque encore quelques points à améliorer/peaufiner.

Des mondes à sauver

Sans spoiler les nouveaux(elles) venu(e)s dans la franchise Remnant, faisons un rappel : dans cet univers post-apocalyptique, l’humanité a presque été entièrement décimée à cause de la Racine, une force maléfique. Mais au sein du Service 13, l’un des derniers bastions du monde, la résistance s’était organisée.

Aujourd’hui, si la Terre est désormais « libérée », ce sont d’autres mondes qu’il nous incombe de sauver. Des mondes ayant d’ailleurs chacun leur propre histoire à conter avec un Lore intéressant et des choses à découvrir mais qui manque d’un fil conducteur plus visible et plus présent, malgré l’intérêt que l’on peut avoir pour cet univers.

Très grand quota de personnalisation

Pour son gameplay, cette suite garde tous les acquis et la formule de son prédécesseur (amélioration, Soulslike, difficulté, axée sur la coopération, TPS, entre autres), tout en profitant de diverses refontes et améliorations, parfois plus légères, parfois plus significatives.

En plus du choix de difficulté qui pour rappel reste exigeant envers les néophytes et ce même dès le mode « Survivant » (la plus basse), petite parenthèse, de notre côté ayant déjà arpenté les terres de Remnant – From the Ashes, nous avons opté pour des difficultés supérieures afin de vivre des joutes encore plus tendues et intenses, fin de parenthèse, on retrouve la facette de personnalisation lors de la création de notre personnage.

Mais surtout, l’accès à de nouveaux Archétypes, autrement dit des classes personnalisables, l’un des gros points forts du jeu tant sur la mixité (avec double Archétype par la suite) que sur les combinaisons possibles, même en coopération par ailleurs. Dans From the Ashes, nous avions respectivement accès au Baroudeur, idéal au corps-à-corps, Ex-Cultiste pour la moyenne portée et Chasseur pour les combats à distance, alors que pour Remnant II quatre nouvelles appellations sont présentes (Challenger, Médecin, Maître-Chien et Pistolero), et en cinquième nous avons le retour du Chasseur.

Si vous ne le connaissiez pas dans la précédente itération, sachez qu’ici cette classe correspond à un build prévu pour les joutes à distance en misant une grande partie sur son attaque, sa faiblesse étant en fait la défense. Mais pour contrecarrer cela, le marquage de cible y est très puissant, par contre tel un Sniper, il est nécessaire d’être un(e) expert(e) de la visée, et d’avoir un très bon positionnement. Aussi cet Archétype est assez difficile à maîtriser pour les novices.

Seconde classe, rappelant un peu le Baroudeur (pour ses combats rapprochés), le Challenger, ce dernier faisant office de ce que l’on nomme les « tanks » (personnage résistant et généralement sac à PV). Par rapport au Chasseur, sa défense est bien meilleure, d’ailleurs si l’on subit une attaque mortelle, il est possible d’y survivre une fois. Il s’agit là d’une classe que l’on trouve adaptée pour les néophytes aimant castagner.

Troisième classe et non des moindres : le Médecin, un Archétype plus équilibré que les deux précédents, et qui bien évidemment est axé sur la « restauration » et l’aide auprès d’équipier(ière)s. Pour autant, même si cette classe reste efficace en solo, elle arrive aussi à infliger beaucoup de dégâts sans avoir besoin de recharger.

On continue avec l’avant-dernière classe : le Maître-Chien, très accessible avec une bonne prise en main mais plus complexe à maîtriser, dans le sens où vous ne devez pas omettre votre compagnon à quatre pattes. Eh oui, cette appellation Maître-Chien n’est pas là par hasard ! Le fidèle ami de l’homme est très utile pour diverses situations, et son maître arrive même à améliorer les dégâts de tous les membres du groupe.

Enfin, dernier « Archétype », le Pistolero qui comme son nom l’indique, est un pro de la gâchette. En ce sens, il manie les armes à feu avec une grande dextérité et n’est jamais à court de munitions. À réserver pour une pratique à distance en somme, cependant il n’a pas d’option de soin ou de défense supplémentaire.

Vous l’aurez compris, à l’instar du premier volet, entre les différentes facultés, les armements ou encore le façonnage de son build multiple (deux Archétypes combinables avec des traits divers), il y a de quoi faire et avoir une très belle approche. Encore une fois, cette feature de personnalisation est toujours aussi excellente pour nous pousser à faire des expérimentations.

Et d’autres changements

D’ailleurs cette personnalisation n’intègre pas que les Archétypes, elle s’avère plus poussée mais aussi plus facile d’accès que sur From the Ashes.

Par exemple, il n’est plus question d’améliorer les armures ou de faire des sets pour avoir accès à des bonus, à la place il faut composer avec le système de « mutagemmes ». Pour simplifier, on peut maintenant porter les tenues que l’on souhaite sans restriction de statistiques, et par extension tester encore plus de builds de personnalisation via trois bonus d’ensemble, mais avoir aussi accès à des effets spéciaux (élémentaires, etc…) sur nos trois armes. Sans être révolutionnaire, cette retouche est vraiment appréciable.

Autre point ayant son importance : l’IU (ATH) ou l’interface utilisateur a totalement été remaniée. Alors que dans le précédent volet, il était facile au début de se perdre dans un déluge d’information et sous-menus, entre les stats des armes, des attributs ou spécificités élémentaires, là l’IU est bien plus agréable et attrayante à l’œil, on se repère même plus facilement entre les différents menus.

Un gameplay toujours aussi jouissif

Après cette partie, il est logiquement temps de parler du gameplay pur de cette nouvelle épopée, à savoir la génération procédurale et les joutes -jouables en solo, en duo ou jusqu’en trio pour rappel-. Du point de vue de ces dernières, elles sont toujours aussi fun et intenses, encore plus face aux boss (retravaillés pour l’occasion), sans oublier la forte dose de challenge. Ainsi, on doit toujours face attention à ce mélange entre TPS, corps-à-corps et la jauge d’endurance typique des Souls-like, drainant petit à petit une portion de la jauge associée lors d’une esquive par exemple. À ce propos, n’oubliez pas de faire attention à bien gérer les possibilités et les esquives en fonction de votre équipement : plus il est lourd, moins l’esquive aura de chance d’être optimale.

On note tout de même encore quelques soucis comme déjà constatés sur le premier volet, et une progression de campagne encore garantie pour l’hôte mais malheureusement pas envers ses coéquipier(ère)s. Dernier point à aborder avant de passer à la suite : la génération procédurale, également présente dans le premier volet. Ici, on a senti un net progrès, elle est très cohérente et amène même une certaine verticalité appréciable. En outre, sans évoquer toutes les ficelles du titre, il y a de nombreux secrets à découvrir mais aussi des énigmes à résoudre et des donjons annexes bien sympathiques.

Du bien mieux, et quelques soucis

Passons maintenant à la palette technique et artistique du soft. Première chose à dire, nous l’évoquions tout à l’heure, en lieu et place de certains environnements rappelant Darksiders 3 (les mêmes développeurs étant à l’œuvre pour rappel) rappelant un rendu « triste et terne » coïncidant avec le contexte, Remnant II se pare d’autres mondes bien plus aguicheurs.

C’est simple, le titre a gagné en cachet, chaque biome dispose de belles couleurs, des passages chatoyants et même lumineux, d’ailleurs en parlant de lumière, les effets réalisés par ces divers jeux sont vraiment magnifiques, l’ensemble s’accorde parfaitement avec ces nouveaux lieux visités. Chacun d’entre eux ayant sa propre identité distincte et repérable, changeant considérablement l’ambiance, mais aussi un soin tout particulier au niveau des détails présents. Dernier petit mot, le bestiaire est également bien travaillé, tout en étant bien conçu ! Au passage, sachez que trois modes graphiques sont présents avec respectivement Qualité (30FPS), Equilibrée (60FPS) et Performance avec des FPS dits illimités. De notre côté, nous avons principalement opté pour l’équilibre. Attention toutefois, quelque soit le mode choisi, pour le moment de lourdes chutes de framerate peuvent se faire sentir dans certains lieux, et sur notre version PS5 nous avons rencontré quelques crashs.

Malgré ces quelques problèmes, si le titre fait encore mieux en terme technique/graphique que son prédécesseur, et bien c’est également le cas au niveau de l’ambiance sonore, sound design et thèmes inclus donc. Entre les instants de discrétion lors de moments calmes (exploration), les intenses musiques épiques -il y en avait déjà dans From the Ashes-, le soft a fait mouche. Enfin, sachez que les textes sont en français (interface, descriptifs, etc…) et les voix sont aussi en français, on retrouve donc une nouvelle fois une version française intégrale.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Déjà très engageant avec le premier épisode signant d’ailleurs une belle surprise, Remnant II va plus loin en sublimant sa formule TPS, Souls-like et Action via moult secrets et personnalisations. Que ce soit au corps-à-corps, à distance, en solo ou bien même à plusieurs, d’ailleurs dans cette dernière configuration l’intérêt peut être décuplé, on garde et on agrandit l’aspect du fun et jouissif déjà connu auparavant. S’il lui manque peut-être une ou deux prises de risque, le soft reste assurément une bonne pioche, si tant est que les développeurs règlent les différents problèmes rencontrés à l’heure actuelle.
ON A AIMÉ !
- Très nombreux choix de personnalisation
- Des joutes toujours aussi intenses
- Les affrontements face aux boss
- Donjons
- Nombreux secrets
- Univers
- Le challenge
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques soucis du premier de retour ici
- Certains bugs : crashs, chutes de framerate,… (en cours de correction)
- La difficulté assez exigeante et relevée pourra déplaire
Remnant II : Une suite sublimée
Remnant II
Editeur : Gearbox Publishing
Développeur : Gunfire Games
Genre : TPS, Action, Survie, Souls-like
Support(s) : PC, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 3
Sortie France : 25/07/2023

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