MaXoE > GAMES > Tests > PS5 > Final Fantasy XVI : La magie opère toujours !

Final Fantasy XVI : La magie opère toujours !
Test garanti sans spoils

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
À chaque nouvelle annonce et sortie d’un épisode Final Fantasy, c’est l’effervescence. Il faut dire qu’avec leurs nombreuses vidéos, les développeurs arrivent à faire monter la 'hype' autour de leur franchise. Si le retour de la première partie de Final Fantasy VII Remake était attendu au tournant, tout comme Rebirth à venir début 2024 par ailleurs, Final Fantasy XVI prend le parti d’une expérience résolument tournée vers l’action en temps réel au contraire de ses prédécesseurs. Alors, cette « nouvelle orientation » liée à l’équipe de développement en charge (la Creative Business Unit III), lui fait-elle défaut ou au contraire l’expérience est-elle bonne ? Voyons cela ensemble !

L’équipe de développement interne à Square Enix n’est donc autre que la Creative Business Unit III. Parmi les membres, on trouve de très grandes pointures à l’instar du Producteur Naoki Yoshida (Final Fantasy XIV Online, Dragon Quest X, Dragon Quest – Monster Battle Road), Kazutoyo Maehiro, Directeur créatif et scénario original (Final Fantasy XIV Online, Final Fantasy XII, The Last Remnant), Hiroshi Minagawa en tant que Directeur artistique (Final Fantasy XIV Online, Final Fantasy XII, Final Fantasy Tactics). On trouve également le Directeur des combats : Ryota Suzuki (Devil May Cry 5, Dragon’s Dogma and MARVEL VS. CAPCOM 2 -tous édités par Capcom-), ou encore le Compositeur Masayoshi Soken (Final Fantasy XIV Online, Mario Hoops 3-on-3 -édité par Nintendo-), Nanashi no Game series).

Cet opus (Final Fantasy XVI) n’est pas seulement l’œuvre de la Creative Business Unit III, il s’agit aussi d’une aide-conjointe avec Takahisa Taura (NieR Automata ou encore Astral Chain) à la tête d’une équipe rassemblant des membres de Platinum Games et de Kingdom Hearts. A la lecture de tous ces noms on peut y voir un énorme potentiel que l’on retrouve d’ailleurs à travers des affrontements exaltants et nerveux -selon leurs types-, mais avant d’y venir plus en détails, parlons de l’épopée de ce nouvel opus Final Fantasy.

Une aventure vraiment bien écrite

Sans spoiler, nous sommes sur le continent de Valisthéa, à la fois en proie à la malédiction du Fléau Noir se propageant sur les terres environnantes, mais aussi à de multiples guerres entre nations. Chacune d’elles voulant s’attribuer le pouvoir des Cristaux-Mères, autrement dit l’accès à des pouvoirs magiques aidant la population grâce à leurs différents attributs, et ce tandis que d’autres personnes plus « spéciales » sont persécutées au quotidien en étant soumises à du pur esclavagisme.

Au centre de cette aventure se trouve Clive Rosfield, notre protagoniste, et si très clairement la vie ne lui fait pas de cadeau, aujourd’hui il doit réaliser une certaine mission qui va l’amener à réaliser une tâche véritablement lourde de conséquences.

Pour ce nouvel épisode, on a trouvé cette épopée vraiment bien mise en scène avec des moments très spectaculaires, notamment avec les fameux combats d’invocation très pêchus et excellents. Sous couvert de cela, les effets de certains plans sont également très beaux et l’on préfère vous prévenir, Final Fantasy XVI est très scénarisé avec une bonne écriture, dans le sens où de nombreuses cinématiques et cutscenes vous attendent, allant parfois même jusqu’à trente à quarante minutes sans réellement vraiment jouer, le temps de distiller les informations adéquates comme sur la géopolitique présente et ce qu’il se prépare pour la suite.

Cela donne un sentiment à mi-chemin entre un film ou même une série, d’ailleurs pour celles et ceux jouant à des jeux comme Persona ou même The Legend of Heroes, toutes ces données et ce temps ne devraient pas vous gêner, bien au contraire puisque ces deux licences sont tout aussi bavardes.

Il en est de même pour l’univers et le Lore extrêmement fournis et détaillés -via un grand glossaire- pour accompagner l’épopée et s’intéresser davantage à ce monde aux thèmes matures. Oui, matures dans le sens où outre certains passages de nudité, on parle d’esclavagisme, de violence, d’éléments romantiques ou bien même d’un rapprochement avec la dépendance aux bienfaits de la nature, alors que certain(e)s cherchent à ne plus être soumis à la volonté d’autrui. Certains points peuvent même faire écho avec la série Game of Thrones.

Quant aux différents personnages et autres invocations/Primordiaux, ils ne sont pas là par hasard, ils ont reçu le soin d’une belle implémentation, construction et évolution au fil du scénario ; par contre on ne peut pas vous en dire plus à ce sujet sous risque de spoils. En d’autres mots, Final Fantasy XVI arrive à se laisser suivre sans problème dans sa narration par de multiples passages particuliers -dont nous tairons évidemment les faits-, et ce malgré quelques longueurs.

Du côté des quêtes annexes, si elles sont plus dans l’ordre du Fedex pur et d’un certain manque de variété, leur résolution permet d’en apprendre un peu plus sur le monde et les personnages qui nous entourent.

L’approche du gameplay

Pour son gameplay ou du moins ses affrontements, Final Fantasy XVI se tourne résolument vers de l’Action rappelant aussi bien les opus DMC que NieR Automata par exemple, et ce quitte à relayer la partie RPG à un plan beaucoup plus léger que par le passé et la tradition.

C’est ainsi qu’en connaissance de cause, on passe très peu de temps à faire du renforcement d’objets/armements, ici on va plutôt s’investir dans le menu des compétences via des points -reçus en quête et combats- pour agrémenter certains talents d’effets visuels supplémentaires -bien réussis-, et par extension des dégâts supplémentaires, mais aussi de nouveaux talents à combiner.

De même, la structure générale s’appuie sur une World Map desservant soit de petits pans de lieux, soit plusieurs régions semi-ouvertes restant agréables à parcourir, mais où l’on trouve qu’il manque des secrets à dénicher, comme nous avions pu le voir par le passé dans la série, et ce malgré la présence de quêtes annexes mentionnées plus haut.

Des combats très pêchus

Restent alors les batailles, le cœur de cette nouvelle expérience Final Fantasy qui comme nous venons de le dire dans la section précédente, sont nettement tournées vers l’Action.

D’ailleurs il y a deux façons de voir les choses, la première s’adressant tout particulièrement aux néophytes du genre, c’est-à-dire que plusieurs accessoires peuvent être portés pour par exemple automatiser les soins, enchaînements d’attaques spéciales, esquives,… afin de se concentrer uniquement sur les frappes, et donc si l’on fait cela, on arrive à un aspect très « Beat’em All » comme les DMC en somme.

De l’autre côté, le soft propose de gérer l’ensemble des features soi-même (ce que nous avons privilégié) et donc de profiter à fond des combats, ainsi que de leurs possibilités multiples. Sans trop en dire, si dans cette configuration on peut enchaîner des combos via la même touche sans mal, il faut aussi gérer les esquives, les parades, les magies et utiliser les bons pouvoirs -via Cooldown- au bon moment, quitte à en garder de côté pour les asséner au moment propice. Des pouvoirs assez variés permettant même de réaliser de très belles combinaisons accentuant le dynamisme et l’axe pêchu de ces affrontements de FFXVI.

Si l’on parlait jusqu’à présent des affrontements traditionnels/boss, on ne va pas trop détailler nos propos mais les combats face aux Primordiaux furent vraiment intenses, tant par l’OST entendu et les effets visuels que les frappes à placer.

Des passages vraiment très beaux

À présent, abordons la palette technique et graphique de ce dernier Final Fantasy en date. Tout d’abord, il faut savoir que nous faisons face à deux options graphiques, la première étant concentrée sur le visuel et donc la qualité au détriment des FPS, et la seconde la performance privilégiant la fluidité.

Dans cette dernière configuration, l’axe graphique n’est pas non plus ce que l’on peut appeler à la hauteur des autres productions vues sur la machine, c’est franchement dommage surtout que des chutes de framerate se sont fait souvent ressentir. Pour autant, la direction artistique est très jolie, tout comme certains panoramas et autres passages, ou même des moments qui en jettent et flattent clairement la rétine, notamment par la mise en scène.

S’il y a des moments où l’on trouve une espèce de « flou » moins flatteur, on fait aussi face à de très beaux effets visuels et animations se démultipliant en fonction des améliorations effectuées, mais aussi des lieux magiques, soignés et très détaillés (eau, rocher, portions de régions ou encore de donjons,…). Dans le même ordre d’idée, certaines cinématiques sont vraiment magnifiques avec de multiples effets pyrotechniques avec un sentiment de spectaculaire et d’intensité notamment sur certaines joutes, néanmoins tout n’est malheureusement pas du même acabit, et cette disparité se ressent tout particulièrement dans le mode performance.

À noter que depuis le lancement, un patch est paru pour réduire les effets de flou lors du changement d’orientation de la caméra/vue, et pour donner la possibilité de manipuler cette caméra complètement manuellement.

Par ailleurs, la manette DualSense est mise à contribution par différents effets de retour haptique, mais c’est trop léger à notre goût sur les gâchettes adaptatives qui se contentent d’un même principe de résistance, dommage.

D’un point de vue sonore, c’est donc le compositeur Masayoshi Soken à l’œuvre sur Final Fantasy XIV Online, Mario Hoops 3-on-3 (édité par Nintendo) ou encore Nanashi no Game series, qui est aux commandes. On a ainsi le loisir d’écouter des morceaux calmes et entraînants en accord avec ce que l’on vit, et même des morceaux et chants plus épiques lors de grandes batailles. De petits clins d’œil sont aussi présents comme pour FFVIII, ou même le thème emblématique de la série par exemple.

Enfin selon vos choix, vous pouvez avoir affaire à une version française intégrale d’un bon acabit et la possibilité d’ajouter des sous-titres si nécessaires. Parmi le casting français, on retrouve par exemple Jérémie Covillault, le doubleur de Hugh Jackman ou encore le capitaine John Price dans Call of Duty – Modern Warfare, Marc Arnaud alias Skurge dans Thor Ragnarok, Cahir dans la série The Witcher, Claire Baradat (Cerys et Craite dans The Witcher 3), Audrey Sourdive (Star Wars Jedi Survivor – Ashe Jawi, Mario + The Lapins Crétins Sparks of Hope – Edge), ou encore, sans tous les citer, David Krüger alias la voix française de Dwayne « The Rock » Johnson, le Major John-117 de la série Halo, Atomic Heart,…

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Nous sommes arrivés à la fin de notre critique, on essaye de vous donner notre ressenti après moult heures passées sur ce FFXVI. Si l’histoire est bien écrite avec de bons arcs et des personnages travaillés (vécu, passif,…), on remarque quand même quelques longueurs mais ce n’est pas forcément le plus dérangeant, en fait il nous a plutôt manqué ce côté « duo » principal masculin/féminin que l’on retrouvait mieux exploité dans d’autres épisodes de la série. Ici la protagoniste dont nous parlons possède juste un « rôle d’assistance » pour ainsi dire, et c’est réellement dommage. Par contre question gameplay, même s’il nous a manqué des interactions et des secrets, l’orientation très Action (DMC, NieR Automata,...) prise par les développeurs et leurs influences permettent une mise en avant d’affrontements vraiment bien rythmés et pêchus ! En d’autres mots, Final Fantasy XVI est vraiment un bon jeu d’Action avec une belle mise en scène et de très beaux effets (notamment via les combats de Primordiaux), mais il lui manque une touche supplémentaire typique de « Final Fantasy ».
ON A AIMÉ !
- Combats vraiment rythmés
- Affrontements des Primordiaux
- Certains effets et visuels flattent bien la rétine
- Des pouvoirs combinables et ajustables
- Une histoire bien écrite…
- … avec des personnages bien intégrés avec leur passé/vécu
- OST
- Accessible
- Quelques défis supplémentaires (impossibilité d’en dire plus)
ON A MOINS AIMÉ...
- Chutes de framerate en Performance
- Manque de récompenses lors de l’exploration
- Des quêtes un peu trop typées Fedex malgré les éléments du Lore qu’elles apportent
Final Fantasy XVI : La magie opère toujours !
Final Fantasy XVI
Editeur : Square Enix
Développeur : Square Enix (Creative Business Unit III)
Genre : Action, ARPG, Action-RPG
Support(s) : PS5
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 22/06/2023

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...