MaXoE > GAMES > Tests > PC > Shinobi – Art of Vengeance : Un must de 2025 !


Shinobi – Art of Vengeance : Un must de 2025 !
Un retour en fanfare

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
C’était mieux avant ? C’est ce que l’on est en droit de se demander lorsque certaines licences se tournent en premier lieu vers de la 2D puis exploitent des univers 3D avant de retourner pleinement quelques années plus tard sur une formule en scrolling (retour en 2D). Ces derniers temps, plusieurs franchises l’ont déjà fait et cette fois ce fut au tour de Shinobi, une saga débutée en 1987 mettant en scène un shinobi (ou ninja) du nom de Joe Musashi au travers de plusieurs périples. Aujourd’hui, en comptant les différentes versions et/ou portages, la saga accueille un treizième épisode avec Shinobi - Art of Vengeance, collaboration entre Sega et Lizardcube avec un soft faisant évoluer la franchise de belle manière. En bref, un épisode très plaisant et fun à jouer. On vous en explique les raisons au cours de cette critique !

Pour ce nouvel opus Shinobi (Art of Vengeance) c’est donc le studio parisien Lizardcube qui est aux manettes. Pour celles et ceux n’ayant pas suivi l’actualité vidéoludique les concernant, l’équipe a été cofondée par un vétéran, Omar Cornut (Dear ImGui, Tearaway,…) et par un artiste de l’animation/bande dessinée traditionnelle, Ben Fiquet.

Depuis sa création, Lizardcube cherche avant tout à créer des softs 2D de haute qualité, à la fois respectueux des franchises ainsi que des joueur(euse)s. Si comme le dit l’équipe, certains de leurs travaux ne verront peut-être pas le jour tels que Garou 2, Tryad ou encore Witch, ces idées créatives sont tout de même accessibles sur leur site officiel dans l’optique de futures inspirations.

Dans leur catalogue, nous leur devons une mise au goût du jour « visuelle » de Wonder Boy The Dragon’s Trap, mais aussi le Beat’em All Streets of Rage 4. Avec Shinobi – Art of Vengeance, le studio bouscule ses habitudes tout en respectant bien la saga originelle, mais aussi en se permettant quelques libertés.

Vengeance !!

L’histoire scénaristique elle, reprend des éléments connus gardant un respect pour l’œuvre originelle. Ainsi, après ses diverses aventures, le maître des arts martiaux ninja, Joe Musashi, est installé dans son village auprès de sa femme et instruit son savoir à ses disciples. Malheureusement, les soldats de la Ene Corp s’en prennent à son havre de paix mais aussi à son clan dont les membres sont transformés en pierre. Évidemment, le shinobi s’empresse de partir pour tenter de sauver les siens, mais aussi accomplir sa vengeance et contrecarrer les plans de Ruse, chef de la Ene Corp.

Sans entrer dans les détails afin de ne pas spoiler, le récit -porté par l’action- se livre au travers de dialogues (avec des portraits de personnages) sur plan fixe rendant l’ensemble tout de même bien agréable à suivre, et ce même sans être révolutionnaire.

Plus nerveux, plus dynamique et plus ouvert

C’est aussi le cas pour le gameplay général, reprenant à la fois les features habituelles (notamment du maître shinobi) mais aussi des nouveautés bien intégrées avec une plus nette nervosité, vivacité,…

En tant qu’opus de la saga Shinobi, ce volet ne déroge pas à la règle, c’est-à-dire que les différents Stages/niveaux à sélectionner à partir d’une World Map se parcourent toujours selon un défilement en 2D. Par contre, qu’il s’agisse d’un marché aux poissons, d’un village ou encore d’un festival des lanternes, les développeurs n’ont pas hésité à user de la verticalité et des touches « d’exploration ».

En clair, plutôt que des Stages classiques à simple scrolling, ici les lieux visitables sont nettement plus vastes pour notre plus grand plaisir, ce qui a permis d’y instaurer l’acquisition de capacités ou pouvoirs à la sauce Metroidvania dans l’optique de dénicher des secrets à l’aide de griffes ou encore d’un grappin. Bon par contre, ces derniers (les secrets donc) sont affichés sur la map une fois que l’on a rencontré des points d’intérêts, c’est pratique même si l’on aurait préféré découvrir des endroits totalement secrets. Et une mini map aurait été appréciable afin d’éviter d’ouvrir plus régulièrement le menu dédié pour une touche de confort en plus.

Parmi ces points d’intérêts, on accède à plusieurs types de défis, qu’ils soient bien brutaux et nerveux en éliminant un certain nombre d’opposants, de la recherche de collectibles, des pièces d’Oboro servant à alimenter au fur et à mesure une boutique, les capacités et autres amulettes débloquées par ce biais étant ensuite à acheter avec de la monnaie in-game et à équiper variant ainsi le « style de gameplay ». On déverrouille également des coffres « secrets » et sans tout citer, certains des éléments que l’on acquiert demandent pas mal de dextérité pour les atteindre. Autrement dit, à l’extérieur comme dans des brèches de l’Ankou, des passages délicats de plateforme où la patience et la réaction priment rappelleront très certainement des jeux tels que Celeste par exemple. Clairement, en réussissant la satisfaction est de mise, même si certain(e)s d’entre vous risquent de pester un peu de devoir recommencer et mémoriser les séquences associées pour réussir.

En vous laissant volontairement des passages surprises sympathiques et parfois pouvant devenir un peu frustrants pour les moins patients, si l’on adhère à la proposition du studio, le système de combat face aux ennemis du bestiaire est une explosion de couleurs et de puissance. Non seulement Joe Musashi peut se servir de ses kunaïs (en nombre limités par défaut) pour les joutes à distance, mais il est aussi à l’aise avec ses pieds (frappes aériennes) et son katana. Le résultat est tout bonnement grisant, on sent la puissance au fil des enchaînements, des esquives afin d’établir des contre-attaques, les moments plus en retenue pour déceler la bonne faille, les exécutions (façon finish) pour se régénérer la santé. Mais il y aussi les multiples ninpos (capacités ninja type flamme,…) ou encore les « invocations » réduisant les adversaires à néant. Entre les chorégraphies, la fluidité et la mise en scène des affrontements contre les boss, c’est tout simplement jouissif !

Splendide

Un gameplay bien ficelé donc avec pas mal de challenge lors des défis, et d’ailleurs on en débloque d’autres après avoir fini l’aventure principale via de nouveaux modes de jeu. De quoi instaurer une belle rejouabilité.

Si nous sommes déjà conquis par ces éléments (bien qu’ils soient plus évolués que la série originelle ce qui pourrait ne pas mettre tout le monde d’accord), cet épisode effectue aussi un autre changement sur sa palette graphique. Shinobi – Art of Vengeance prend ainsi le parti pris d’un superbe rendu dessiné à la main très proche d’un anime. D’ailleurs, outre de très beaux portraits/artworks ainsi que de belles séquences visuelles, tout s’anime à la perfection. Que ce soit entre les multiples effets pyrotechniques et pouvoirs, les mouvements de Joe Musashi (que l’on incarne pour rappel), ses adversaires ou encore les boss et les détails, chaque portion a été soignée.

Les environnements sont variés, très colorés, dépaysants et vivants et les avant comme les arrière-plans s’animent, donnant ainsi un bel effet de profondeur. C’est très beau, c’est un fait et en plus on ne peut qu’apprécier les multiples références et autres clins d’œil au catalogue de Sega. En clair, Lizardcube a effectué un sans-faute, et ce n’est pas du côté du sentiment de progression/puissance, ni par l’axe sonore que l’on dira le contraire.

Les thèmes musicaux proviennent de Yuzo Koshiro, déjà à l’œuvre sur les séries Streets of Rage, Shinobi, Etrian Odyssey, Sol Cresta, entre autres mais aussi de Tee Lopes que l’on connaît pour ses travaux sur Sonic Mania, TMNT – Shredder’s Revenge, Berserk Boy, Metal Slug Tactics,… Avec Shinobi – Art of Vengeance, les compositeurs réussissent à proposer une bande-son pêchue, rythmée ou même encore plus « traditionnelle ». Du tout bon ! Pour finir, sachez que les dialogues sont sous-titrés en français et les voix en japonais ou anglais.

Testé sur PS5 avec un code fourni par l’éditeur

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Que l’on soit clair, avec Shinobi - Art of Vengeance, les développeurs osent le changement, quitte à se mettre les fans de la première heure légèrement à dos. Pour autant, ce dernier épisode en date excelle dans presque tous les domaines, non seulement par sa D.A et ses visuels façon anime splendides, mais aussi par sa générosité dans son contenu et son exploration à la sauce Metroidvania, ou encore son système d’affrontements intenses et explosifs. En résumé, un excellent retour pour cette année 2025 !
ON A AIMÉ !
- Visuels époustouflants
- Les animations / acrobaties,…
- Sentiment de puissance
- Le côté Metroidvania
- Des combats explosifs
- Contenu à débloquer / collectibles
- Système d’équipement/capacités
ON A MOINS AIMÉ...
- Manque d’une mini map pour plus de confort (pour chipoter)
- Dommage que l’on ne puisse pas modifier le mouvement de la caméra (ça aurait pu aider pour les défis par exemple)
Shinobi – Art of Vengeance : Un must de 2025 !
Shinobi - Art of Vengeance
Editeur : SEGA
Développeur : Lizardcube, SEGA
Genre : Action, Plate-Forme
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Switch 2, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 29/08/2025

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...