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Wonder Boy – The Dragon’s Trap : Un remaster/remake de qualité !
Le old-school moderne

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Les plus anciens d'entre vous se souviennent certainement de la série Wonder Boy, titres d'Action-Aventure, dont le premier épisode intitulé sobrement Wonder Boy, est sorti chez nous, en 1986. Wonder Boy - The Dragon's Trap est, quant à lui, parvenu chez nous, en 1989, sur Master System. Lizardcube nous gratifie aujourd'hui d'une version "remastered/remake" de cet épisode, tout en ajoutant de nouveaux éléments. Nostalgie, quand tu nous tiens !

La malédiction du Dragon

En 28 ans d’existence, l’histoire n’a pas changé d’un pouce, nous incarnons toujours Wonder Boy (ou Wonder Girl, petite nouveauté, pour la mixité et un aspect purement esthétique). Il est à la recherche du Meka Dragon pour le vaincre (les connaisseurs se souviendront que la partie dont nous parlons se situe à la fin de Wonder Boy in Monster Land, titre paru sur Master System, en 1987).

Très rapidement (en déambulant dans le donjon), on met la patte sur le Meka Dragon, on lutte « corps et âme » et on finit par le terrasser, sauf que… Ni une, ni deux, dans un dernier souffle, la malédiction du dragon s’abat sur Wonder Boy, ce qui a pour effet de le transformer en « Homme-Lézard ». Afin de retrouver sa forme humaine, il va partir en périple à la recherche de la croix de la Salamandre, seul remède contre la malédiction.

Le choix des arts

Wonder Boy – The Dragon’s Trap est un Action-Aventure en 2D, dont la conception pourrait largement s’apparenter au genre Metroidvania. En effet, on y retrouve ce même système de progression. C’est-à-dire que pour accéder à de nouveaux lieux, inaccessible lors d’un premier passage, il suffit de progresser dans l’aventure, d’acquérir une compétence adéquate, puis de revenir faire une relecture des niveaux qui comportent les divers passages bloqués. A cela s’ajoute, une dose d’action-aventure qui pourrait faire penser à Zelda II (le Zelda sur NES en 2D), agrémenté d’une très légère touche RPG par l’achat et la gestion d’équipements/d’objets.

Le studio n’a pas fait qu’un simple copier/coller de l’original, il a greffé quelques nouveautés. En plus de l’introduction de Wonder Girl dont nous parlions plus haut, Lizardcube a instauré trois niveaux de difficulté (facile, normal et difficile). Le mode normal reconstitue la difficulté de l’époque, idéal pour une première partie. Alors qu’à contrario, le mode difficile instaure des monstres plus résistants ainsi qu’un chronomètre qui nous pénalise, si l’on perd trop de temps. Autant dire qu’il sera plus simple de choisir cette dernière difficulté si vous connaissez le jeu par coeur, ou s’il s’agit de votre seconde partie.

Après le choix de la difficulté, on déambule dans le donjon du Dragon. La progression est la même qu’à l’époque, on élimine les ennemis, jusqu’à se confronter au boss du donjon. Et c’est là que l’on retrouve instantanément la maniabilité de l’époque, qui pourra ne pas plaire à tout le monde. Ainsi, lorsque l’on se déplace, puis s’arrête, le personnage ne s’arrête pas « net », mais « glisse » un peu sur le sol. De même la frappe, qui sous forme humaine à une portée quasiment nulle. Dernier point si l’on reçoit des dégâts, notre personnage « repart tout seul vers l’opposé de l’écran » en étant invincible quelques instants, mais il faut attendre son invincibilité évaporée avant de pouvoir frapper à nouveau. Il faut donc, comme avant, anticiper chacun des mouvements et coups que l’on porte. Ca c’est pour les éléments basiques, mais le coup de main revient rapidement. En revanche, la seconde forme, l’Homme-Lézard pouvant cracher du feu, sera plus facile à appréhender dans la gestion de la portée de sa flamme.

Après le premier donjon, on se retrouve dans un petit village servant de HUB. Dans celui-ci, on peut se rendre dans les boutiques et acheter de l’équipement (épée, bouclier), se rendre chez l’infirmière qui restaure notre santé, ou dans une autre bâtisse, ou utiliser le système des codes. Oui, oui, Lizardcube a même gardé cette fibre nostalgique. Et bien évidemment, les cheats codes de l’époque sont fonctionnels sur le titre, de quoi se replonger dans les magazines ou internet à la recherche de codes pour les plus « feignants » voulant les meilleurs équipements dès le début.

Mais c’est aussi à partir de ce HUB, que l’on va partir explorer librement les zones du jeu sans la moindre indication. La seule contrainte pour accéder aux divers lieux : avoir la capacité requise. La construction du jeu se veut ainsi variée en passant de la plage au château, rempli de monstres à vaincre et d’éléments secrets. Dans celui-ci, ils ont intégré de nouvelles « salles » inédites, plus difficile à dénicher, mais qui demandent une bonne maîtrise durant les challenges auxquels nous sommes confrontés. On s’amuse vraiment à essayer de découvrir tous les secrets de ce petit monde.

Concernant les capacités requises, ce sont en réalité les diverses transformations qui vont permettre d’accéder à d’autres lieux. Chacune d’entre elles en octroye une nouvelle. Et comme le veut le côté traditionnel des Metroidvania, la difficulté de chaque nouveau lieu est progressive. Mais les transformations ne font pas que cela, elles influent aussi sur les trois caractéristiques de Wonder Boy, c’est-à-dire le charisme, l’attaque et la défense. Il faut donc s’adapter pour faire le maximum de dégâts aux ennemis.

Une touche de modernité nostalgique

L’un des points forts du titre est sans nul doute sa réalisation graphique. En le comparant avec la version originale (on peut bénéficier des graphismes à l’ancienne instantanément pour les nostalgiques via une simple pression de touche), on constate le gros oeuvre des dessins réalisés à la main par Lizardcube. C’est tout simplement sublime, on se croirait dans une Bande Dessinée animée, voir un nouveau jeu, le travail est minutieux.

Du côté sonore ce n’est pas en reste, on peut aussi bien jouer en version 8 bits avec la réorchestration sonore, que jouer en « moderne » avec une ambiance 8 bits (disponible via une simple touche). Là encore, les réorchestrations de Michael Geyre rendent hommage aux compositions originales de Shinichi Sakamoto.

Testé sur une version Xbox One

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Que dire de Wonder Boy - The Dragon's Trap, si ce n'est que le travail d'orfèvre sur la réalisation graphique et sonore, les ajouts (difficulté et salles secrètes) de ce remaster/remake est à la hauteur de nos attentes pour ce genre de jeux cultissime. Certes, Wonder Boy accuse peut-être le coup des années avec son gameplay resté à l'identique, mais le charme opère toujours. Lizardcube nous invite à replonger dans le passé avec ce Wonder Boy, et une invitation comme celle-ci ne se refuse pas !
ON A AIMÉ !
- La réalisation graphique
- Les sons
- Les transformations
- Les difficultés
- Les contenus inédits
ON A MOINS AIMÉ...
- Temps d'adaptation nécessaire pour les nouveaux
- Certains passages "hardcore"
Wonder Boy – The Dragon’s Trap : Un remaster/remake de qualité !
Wonder Boy - The Dragon's Trap
Editeur : DotEmu
Développeur : Lizardcube
Genre : Action-Aventure
Support(s) : PC, PS4, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 18/04/2017

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