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Horizon Forbidden West : Aloy dans toute sa splendeur !
Un deuxième opus éblouissant et surpassant son prédécesseur

NOTE DE MaXoE
9
VOTE DES LECTEURS
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Il y a cinq ans sortait Horizon Zero Dawn, un titre dont nous ne tarissions pas d’éloges, et qui est facilement devenu l’un de nos coups de cœur de l’année 2017. Aujourd’hui, place à Forbidden West, un deuxième opus éblouissant et surpassant son prédécesseur. Précisons tout de même une petite chose, notre expérience a été réalisée sur PS5 avant et après l’installation du patch Day One.

Comme vous le savez, c’est Guerrilla Games qui est aux commandes de ce nouvel épisode d’Horizon. Ce studio, fondé en l’an 2000, est basé à Amsterdam aux Pays-Bas. L’équipe comptant plus de 350 employé(e)s, pour un total de vingt-cinq nationalités différentes, avait déjà œuvré sur la licence Killzone, et est actuellement en train de développer un autre volet Horizon (Call of the Mountain) pour le PSVR2.

Depuis leur création, les membres de Guerrilla Games, l’une des filiales de Sony Europe (SIEE), ont toujours souhaité repousser les limites de l’excellence technique et artistique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Horizon Forbidden West profite de ces deux phases de développement pour un rendu absolument sublime, une nouvelle claque visuelle pour ce soft pourtant cross-gen. Mais avant, parlons brièvement de son contexte en écartant tout spoiler possible.

 

Un univers d’une richesse incroyable

Cette nouvelle aventure prend place six mois après la première péripétie. Après avoir découvert Aloy durant son enfance, son passage à la vie adulte et sa quête dans Zero Dawn, la jeune femme constate que la faune et la flore de la Terre se meurent. Elle se rend donc dans l’Ouest Prohibé (Forbidden West) pour tenter de trouver des solutions.

Par rapport au précédent volet, où elle était en quête de réponses, Aloy a gagné en maturité et cela se ressent. La jeune femme à la chevelure rousse reste aussi attachante que lorsque nous l’avions connue.

Le récit de sa nouvelle épopée s’avère donc bien ficelé, relativement bien écrit et rythmé, avec un Lore et univers toujours aussi riche. On avait un peu peur d’une facilité scénaristique, mais les rebondissements sont là et l’on garde cette envie de connaître la suite, et ce même si la dernière partie est expédiée un peu trop vite.

Par contre, même s’il y a bien un résumé (assez court) relatant les événements de Zero Dawn, on vous déconseille fortement de plonger directement dans cette suite sans avoir parcouru cette première aventure d’Aloy, sous peine de spoils ainsi que de multitudes zones d’ombres : le mélange entre post-post apocalyptique « primitif » et l’aspect futuriste des machines, en passant par les références, le retour de certains personnages, les ficelles de gameplay similaires et le lien scénaristique profond que partagent les deux titres.

Du côté des annexes, le travail effectué sur la narration est véritablement à saluer. Si elles ne sont pas toutes égales, leur durée a été agrandie, apportant de ce fait une réelle plus-value pour rendre les personnages secondaires plus marquants, elles permettent aussi d’en apprendre plus sur les us et coutumes de l’Ouest Prohibé, et évidemment d’enrichir notre soif de connaissance sur l’incroyable richesse de cet univers.

Un vaste Open-World sublime

Cet univers, ou du moins l’Ouest Prohibé, est tout aussi magnifique que celui de Zero Dawn, si ce n’est encore plus. Que ce soit pour la direction artistique, les couleurs chatoyantes, les différents biomes que l’on a visités, ou encore les détails environnementaux, on assiste une nouvelle fois à un spectacle d’une beauté sans pareil, et pourtant nous sommes sur un soft évoluant en cross-gen, c’est-à-dire sur deux générations de consoles différentes, avec toutefois des ajustements en plus sur PS5.

Si la découverte de cette nouvelle parcelle provoque autant d’émerveillement, elle est en vérité « seulement » un peu plus grande que Zero Dawn. Pas de quoi toutefois calmer nos ardeurs et notre envie d’exploration, car en plus de son charme visuel, les développeurs ont encore une fois répondu « au cahier des charges » de la formule des mondes ouverts.

Depuis le temps que l’on vous en parle, et pour peu que vous en ayez fait l’expérience, vous connaissez sans doute les features associées aux Open-World du bout des doigts : du craft d’armes/objets, de la récolte de ressources, des quêtes annexes scénarisées, une partie RPG avec des améliorations et de l’équipement, sans oublier de multiples tâches secondaires.

Pour cet opus, on se retrouve avec un contenu vraiment étoffé, conséquent et généreux, tellement que l’on a parfois du mal à savoir où donner de la tête ou dans quel ordre faire ces multiples événements. Certain(e)s pourront justement regretter -à défaut ou non selon votre point de vue- cette quantité trop importante pouvant faire penser à du « remplissage » typique ou de choses à faire étant beaucoup trop « rapproché » en termes de distance.

Une formule, dynamique et grisante, à la fois connue et bien étoffée

La formule générale de Forbidden West pourrait se résumer à une implémentation des mécaniques déjà utilisées dans Zero Dawn, une version « FW » faisant office d’une sorte de « 1.5 » avec disons « moins de surprises », mais avec toutefois autant de divertissement, de nouvelles features agréables et rafraîchissantes et, ce, tout en étoffant les éléments dynamiques déjà présents sur « ZD ».

Pour exemple, nous vous en parlions tout à l’heure, la découverte de l’Ouest Prohibé, et de ses différents biomes, est un pur régal. Et si l’on ne pouvait auparavant que s’accrocher à des points bien précis colorés pour prendre de la hauteur, Guerrilla Games a réussi à proposer un petit tour de passe-passe pour rendre ces phases d’escalades plus naturelles et moins « tape à l’œil » notamment grâce à une feature disséminée dans le Focus « 2.0 ». Cet outil, déjà fort indispensable pour révéler de multiples informations de ce monde, profite donc d’une « upgrade » en permettant désormais de voir les prises d’accroches.

Parlant de Focus, on se sert toujours de cet objet avec un effet interface réalité augmentée pour découvrir les faiblesses des machines environnantes, et les composants à « détacher » pour les récupérer après des affrontements farouches. Et pour rebondir sur ces affrontements justement, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on apprécie toujours autant ces phases de combats/chasses, et même plus face aux nouvelles machines. Si l’on peut toujours affronter les ennemis de manière frontale, se servir d’un piratage, ou utiliser des gadgets, on retrouve également les moments plaisants des joutes lointaines (furtives) par les tirs à l’arc.

Comme dans le premier opus, on se prend au jeu en se cachant, puis en décochant des flèches en ralentissant le temps par exemple, et ce n’est là que l’une des facettes possibles. Le dynamisme de ces joutes a même été accentué de manière frontale, de nouvelles armes font leur apparition, ainsi que de nouvelles features comme de nouvelles aptitudes, et même des facultés supplémentaires via une révision du menu des compétences avec plus de branches et approches d’affrontements à mettre en pratique.

Par contre, ne vous attendez pas à affronter uniquement les mêmes machines qu’auparavant, cela serait trop facile. En évitant d’en dire trop, sachez que l’intégration de nouveaux ennemis aux comportements différents avec leur palette de patterns augmentés apporte des passages plus spectaculaires et intenses. Dommage cependant de constater un manque de surprise sur l’IA en général, on aurait bien aimé découvrir un peu plus de folie. Mais ne vous y trompez pas, les moments grisants sont bien présents, et c’est ça le principal !

On pourrait vous en dire encore beaucoup sur les nouvelles spécificités du monde de Forbidden West comme la faculté d’Aloy à pouvoir plonger sous l’eau, ou l’aspect d’objets faisant office d’un côté « Metroidvania » en ouvrant de nouveaux passages, ou même avec un rappel vers d’autres jeux comme Zelda – BotW, apportant de la fraîcheur. Mais nous ne le ferons pas, car pour nous ce grand divertissement se doit d’être découvert de la même manière que nous, c’est-à-dire en évitant de « blablater au maximum » sur chaque mécanique ajoutée et améliorée.

Une beauté sans pareil

Par contre, nous tenions à parler de l’accessibilité opérée par Guerrilla Games. Outre plusieurs choix de difficulté, les développeurs ont opté pour une pléthore d’options de confort comme remapper les commandes, ajuster le niveau de dégâts reçus ou infligés, des guérisons automatiques, ou sur les paramètres et visuels de l’ATH, le motion blur, la taille des sous-titres,… Enfin bref, vous avez largement un choix d’adaptation à votre façon de jouer.

Au passage, parmi les fonctionnalités inhérentes à la PS5, on peut parler de temps de chargement très court, et de retour haptique/gâchettes adaptatives, les différents effets apportant un plus à l’immersion. Sachez qu’il est possible d’en ajuster les intensités de vibrations.

Pour revenir brièvement sur le sublime aspect graphique, Guerrilla Games a encore une fois réussi à nous dépayser et nous émerveiller. Les différentes parties de l’Ouest Prohibé sont très flatteuses, profitent même d’un cycle jour/nuit très bien réalisé, concluant à de somptueux panoramas, et tout ceci sans oublier les effets météorologiques ni les jeux de lumière et d’ombrage. Qu’il s’agisse du mode performance ou qualité, que nous avons alterné lors de notre progression, le soft reste très beau. Comme d’habitude, la grande différence entre les deux reste le changement de résolution pour un grain de netteté amoindri ou augmenté, et d’images par seconde allant du simple au double. On note cependant quelques petits bugs d’affichages de textures tardives, et des cutscenes où les regards d’Aloy sont orientés un peu trop haut.

Terminons par la partie sonore. À l’instar du premier opus, nous retrouvons une nouvelle fois une version française intégrale, tandis que les thèmes et les bruitages accompagnent encore une fois bien l’ensemble, même si l’on aurait aimé quelques moments musicaux plus épiques.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
9
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Alors oui, en cinq ans « d’attente », l’effet de magie, dû à une nouvelle licence, s’est un peu amoindri pour celles et ceux ayant déjà parcouru la première aventure avec Aloy. Mais il ne faut pas s’y tromper, ce deuxième volet surpasse son prédécesseur en proposant un univers riche et captivant, des mécaniques étoffées avec en plus de l’inédit, un contenu très conséquent et une ambiance d’une beauté sans pareil. Avec Forbidden West, Guerrila Games signe là une franchise dont il sera très difficile de passer à côté. On ne peut que vous le conseiller !
ON A AIMÉ !
- Sublime
- Un contenu très généreux
- Des nouveautés rafraîchissantes
- Des combats encore plus grisants
- Les ajustements de mécaniques connues
- Scénario bien ficelé
- Des annexes plus intéressants
ON A MOINS AIMÉ...
- On aurait aimé que l’IA ait plus de folie
- Quelques bugs
Horizon Forbidden West : Aloy dans toute sa splendeur !
Horizon Forbidden West
Editeur : Sony
Développeur : Guerrilla Games
Genre : Action / RPG
Support(s) : PS4, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 18/02/2022

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