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The Outer Worlds, Spacer’s Choice Edition

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Venez découvrir le monde d’Halcyon, société ultra-capitaliste où les « employés » ont des contrats de sevrage et où les entreprises n’hésitent pas à faire des recherches non-éthiques pour améliorer l’efficacité de ces employés. Vous, vous êtes rescapé(e) d’un vaisseau abandonné avec tous ses voyageurs en cryostase. Réveillé(e) par un savant, vous partez en mission pour sauver le reste des voyageurs. Mais ce même savant est lui-même recherché par les autorités et rien ne sera facile.

J’ai joué au jeu il y a longtemps et j’avoue que j’ai oublié la majeur partie de l’histoire. Je ne me souvenais que du pitch grosso modo. Il y a quelques passages du jeu qui me sont revenus en mémoire, mais vu que je n’en ai pas beaucoup (de mémoire), ça m’a aidé à rejouer. Le jeu de base était déjà très bon comme vous pouvez le lire dans ce test de Tof de The Outer Worlds sorti en 2019. La version remasterisée a amélioré certains graphismes, mais pas tous. Les animations sont parfaites, les déplacements aussi sont excellents, mais les gros plans sur les visages montrent des différences nettes entre certains personnages. Certains sont très bien faits, d’autres sont grossiers et figés (je ne parle pas des drogués à la sangsue qui ont une très bonne raison d’être figés). Je n’irai certainement pas vous faire un comparatif des améliorations graphiques avant / après parce qu’il aurait fallu que je réinstalle l’ancienne version du jeu et j’ai la flemme. Je fais donc confiance au pitch des développeurs : meilleur éclairage, meilleure qualité graphique, météo dynamique… Notez que cette nouvelle version est fournie d’office avec les DLCs (que j’ai découvert avec cette version remasterisée). Les heureux propriétaires de l’ancienne version devront débourser 10€ pour la version next-gen.

Pour ce qui est de l’histoire et du jeu en général, vous en saurez plus ici. Je ne vais donc pas m’appesantir sur le sujet mais je vais détailler un peu la création du personnage. Le choix disponible est plus large que ce qu’on trouve habituellement. Donc pour une fois, j’ai passé outre mon habitude de créer un personnage qui utilise la violence comme mode de communication principal : j’ai tout misé sur la personnalité et l’intelligence. Donc mon personnage est une hôtesse de caisse qui a le sens de la communication, et j’ai ajouté plein de points pour le piratage et la science. Logique… L’avantage est que j’obtiens toutes les infos que je veux, je pirate aussi (presque) comme je veux ou sinon je peux voler, mentir et menacer. Et même avec très peu de points sur les armes, je m’en sors très bien en améliorant les capacités de combat et en laissant mes compagnons s’occuper du corps à corps.

Les conversations sont vraiment top : on peut être agréable, cinglant, cynique, inintéressé ou méprisant. L’humour est très présent, rien qu’au début quand on parle avec le scientifique qui nous a réveillé de notre sommeil cryo. Il ne sait jamais si la vidéo fonctionne ou pas. Ou quand on atterrit sur notre contact (qu’on tue, forcément). Ou L’IA de notre vaisseau… C’est un jeu dans lequel les interactions avec les PNJ ne sont jamais ennuyeuses.

Bref, tous ces choix de dialogues font qu’on s’attache à son personnage. Et aux autres aussi. Et cet humour ainsi que le côté très coloré du jeu et son design nous font presque oublier la dureté du monde. On est dans un monde hyper capitaliste, où les entreprises ont tous les droits sur leurs employés. Ils parlent même de contrat de servitude. Des sujets tels que le cannibalisme sont abordés, ainsi que les drogues créées par les entreprises pour améliorer les performances des employés…

Au niveau des compagnons, certains sont classiques, d’autres plus originaux :

– La mécanicienne, classique, gentille, la première qu’on rencontre. Je l’aimais bien au début et elle m’a rapidement tapé sur les nerfs.

– Le pasteur, ancien prisonnier, pirate informatique, à la recherche (avec notre aide) de sa « vérité ». Puis d’un livre. Puis d’un traducteur pour finir par un voyage psychédelique… Lui, c’est l’inverse, il m’énervait au début et au final, c’était un de mes compagnons préférés.

– Ellie, la médecin, utile dans certaines conversations et je me souviens d’un interrogatoire où on a joué au bon flic et au mauvais flic avec elle. C’était très drôle.

– Félix, le fan de softball. Personnalité attachante et un peu trop « enthousiaste ». Il est d’ailleurs dommage que nos compagnons ne soient pas plus libres. Lui serait un excellent fouteur de m****. Le genre à vous faire tuer au cours d’une conversation ou à attaquer avant de poser des questions…

– Sam, le mécha de nettoyage qui tire avec du liquide de nettoyage hautement corrosif. Ne surtout pas lui faire la conversation : il n’en a pas… Mais il panique dans un environnement trop sale.

Ah oui, et puis même si vous choisissez de ne pas prendre comme compagnon un des choix possibles, vous aurez quand même droit à son histoire à la fin.

J’ai quand même repéré deux gros défauts. Le premier concerne plus spécifiquement les joueurs de bobox. La touche X sert à la fois à recharger son arme et à prendre quelque chose. Sauf qu’il faut être précis quand on veut prendre quelque chose parce que si on est un poil à côté, ben on va recharger du coup. Et les quelques secondes qu’on perd à rechercher semblent bien longues au bout de la 3ème fois…

Et puis j’ai un petit problème avec les sous-titres : ils apparaissent bien pour les dialogues, mais ils n’apparaissent pas quand vos partenaires se parlent notamment, ou quand un autre PNJ parle, ce qui peut être très gênant si certains mots (anglais) nous échappent. Ou accents.

Testé sur Xbox Series X.

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

En conclusion, c’est un jeu que j’ai retrouvé avec plaisir ! L’histoire est bien écrite et le jeu est très fluide. J’ai découvert les DLCs et bien que l’un des deux soit bien meilleur que l’autre, ils n’en sont pas moins très bons tous les deux. Je réitère sans problème la note de Tof à l’époque !
ON A AIMÉ !
L’humour
Le monde bien construit
Le premier DLC est excellent
ON A MOINS AIMÉ...
L’inégalité dans les visages des personnages
La touche X, très frustrante
Les sous-titres inexistants hors dialogues
The Outer Worlds, Spacer’s Choice Edition
The Outer Worlds
Editeur : Private Division, Take-Two Interactive
Développeur : Obsidian Entertainment, Virtuos
Genre : RPG
Support(s) : PS5, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : Solo
Sortie France : 07/03/2023

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