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Dillon’s Dead-Heat Breakers : Le tatou est de retour
Dommage que la répétitivité soit trop forte

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Dévoilé lors du Nintendo Direct de mars 2018, Dillon's Dead-Heat Breakers est un mélange des genres. En effet le titre est un Action/Stratégie/Tower Defense/"Course", des genres que l'on a plutôt l'habitude de voir séparément. Ce mélange va-t-il fonctionner ?

Cela fait depuis 2012 que la licence mettant en vedette l’éclair écarlate Dillon a vu le jour. Les développeurs de Vanpool ont jusqu’à présent sorti trois épisodes : Dillon’s Rolling Western sur DS en 2012, Dillon’s Rolling Western The Last Ranger sur 3DS en 2013, tous deux étant disponibles sur l’eshop, et Dillon’s Dead-Heat Breakers, le soft que nous allons tester aujourd’hui.

C’est donc 6 ans après le premier épisode que les développeurs bénéficient pleinement de l’appui de Nintendo pour sortir une version physique sur sa machine portable. Prise de risque ou belle pioche ? Toujours est-il que le titre de Vanpool dispose d’un scénario fourni (avec de nombreux dialogues) et d’une bonne touche d’humour.

Un univers post-apocalyptique avec des aliens

Dans un monde post-apocalyptique, les survivants se rassemblent dans des villes en espérant échapper aux Rokailloux, des monstres voraces qui cherchent à s’emparer des briochons (le bétail des villageois). Il faut dire que ces Rokailloux viennent de l’espace et qu’à part quelques mercenaires, très peu les affrontent.

C’est le cas de Dillon, un tatou, et de son acolyte Noisette qui arrivent juste à temps pour sauver notre Mii, un(e) Amiimal (transformé en animal pour l’occasion). Ne pouvant rentrer chez lui/elle, à cause d’un champ de force apparu sur son village, notre Amiimal va aider Noisette et Dillon à se débarrasser des Rokailloux. Tandis qu’en contrepartie les deux compères vont aider notre Amiimal à rentrer chez lui/elle.

Un mélange des genres intéressant, mais répétitif à souhait

Le titre de Vanpool est scindé en deux parties distinctes : les préparations dans un village spécifique (celui qui nous sert de base tel un HUB et qui dispose d’habitants utiles) avec des composants RPG. Et des phases d’Action qui mélangent plusieurs genres entre Action, Tower Defense et Course. Le mélange de ces phases est intéressant mais devient assez répétitif sur le long terme.

Il faut savoir que dans ce monde, l’argent est une ressource très importante puisque cela permet de louer les services de mercenaires (on y reviendra), ce qui, avec le reste du schéma que l’on retrouve tout au long du jeu, installe par conséquent cette répétitivité : village, argent, mercenaire, mission, village, argent, mercenaire, mission,…

Les préparatifs

Lorsque l’on se trouve en ville, c’est-à-dire pendant son temps libre (entre les missions d’action en somme), on peut gérer son inventaire et ses équipements, mais également se rendre dans diverses bâtisses pour acheter des objets ou obtenir des informations. par exemple : améliorer son équipement, effectuer des tâches quotidiennes (ou mini-jeux) tels que jouer dans une salle d’arcade, gérer un magasin ou la caisse, et même participer à des courses, ce qui permet de gagner de l’argent. Et enfin recruter des mercenaires en vue de la prochaine mission.

Ces derniers (étant également des Miis transformés pouvant être vos contacts dans la vraie vie) sont un point-clé puisqu’ils vont être d’une grande aide pour les futurs affrontements. Leur recrutement est d’ailleurs une affaire de réflexion bienvenue étant donné que l’argent ne coule pas à flots. Préférera-t-on engager deux mercenaires très performants mais très chers, ou va-t-on plutôt équilibrer les tâches avec des mercenaires plus nombreux mais moins expérimentés et donc moins chers ? Tout est une question de finance, de capacité et de feeling.

Les phases Tower Defense

Cette réflexion va d’ailleurs être mise à contribution pendant les phases de batailles de type Tower Defense (la première partie) ou du moins avant le lancement de celles-ci. En effet, si l’on peut placer ses mercenaires de manière automatique (sur diverses sections via l’écran tactile), il devient vital de les positionner manuellement par la suite, en fonction de la portée de l’arme par exemple.

En plus de cela, on peut renforcer des barricades en bois (pour empêcher les Rokailloux d’atteindre les briochons) grâce à des matériaux que l’on récolte sur le terrain. Bien sûr ces matériaux sont disponibles en nombre limité, ce qui occasionne parfois des choix cruciaux. Enfin, un autre élément important est à prendre en compte, il faut recharger les « batteries » des diverses centrales (hors et pendant les combats), sinon les mercenaires ne peuvent pas utiliser leurs munitions.

Une action plus pure

Au lancement des combats, la deuxième partie s’enclenche : de l’action plus pure. Tandis que les mercenaires font leur job (façon Tower Defense donc), le tatou sans utiliser de saut, peut se déplacer sur la map pour recharger les batteries comme nous l’avons dit, mais aussi pour affronter les monstres.

Ainsi lorsque l’on entre en contact avec l’ennemi, une mini transition s’opère laissant place à une zone de combat en arène fermée. Notre Mii (contrôlé par l’IA) assiste Dillon que l’on incarne. Le tatou peut se mettre en boule mais aussi se servir de ses griffes pour attaquer l’ennemi et réaliser des combos, ou encore des « toupies » mais en pleine action on martèle simplement les boutons pour venir à bout des ennemis. De l’action pure et simple, sans l’ombre d’une stratégie, dommage !

Course-poursuite

Lorsqu’il reste très peu d’ennemis sur le terrain, un ovni les transforme en monstres roulant, donnant ainsi l’accès à une troisième et dernière phase de gameplay ayant un peu plus de peps : de la course où l’on poursuit des ennemis pour les vaincre.

De manière concrète, on dispose d’un temps limité (quelques minutes) pour détruire les Rokailloux restant. Pour ce faire, il suffit de mettre Dillon en boule sur les routes, de partir à la chasse aux ennemis (et cela même à contresens), afin de se rapprocher rapidement des adversaires. Ensuite, on observe leurs mouvements et attaques avant de pouvoir les locker (le lock-on est automatique), puis on les attaque à répétition en maintenant la touche associée.

Cette phase plus dynamique avec une fonction de charge pour prendre de la vitesse, peut aussi être soumise à une petite réflexion, puisque le Level Design peut aussi bien être un terrain sans crevasse qu’un terrain de jeu avec des rampes ou de l’eau par exemple. Attention donc à ne pas se faire déborder par les vagues ennemies, et ce même durant la seconde phase de jeu.

Des personnages soignés et un monde post-apocalyptique cohérent

D’un point de vue graphique, le thème post-apocalyptique abordé est cohérent et instaure une sorte d’univers sablonneux à la Mad Max. Les environnements certes répétitifs au vu du thème proposé et disposant de textures pas vraiment à la hauteur de la machine portable de Nintendo, offrent tout de même pas mal de petits détails. En revanche, on sent qu’il y a eu beaucoup de soin apporté à la modélisation des personnages, notamment sur Dillon qui a une certaine allure, et il n’est pas le seul d’ailleurs, les autres personnages bénéficient de ce même soin.

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Dillon's Dead-Heat Breakers dispose d'un mélange des genres intéressant, entre le village (préparation), l'Action, la Stratégie, le Tower Defense et la Course, tout comme son univers disposant d'un scénario véritablement fourni en dialogues. Mais malgré la bonne volonté du studio, la répétitivité s'installe trop rapidement avec les mêmes mécaniques à répéter inlassablement. C'est dommage puisqu'avec un peu de variations et de surprises, on aurait pu avoir un titre sympathique.
ON A AIMÉ !
- L'univers
- Scénario fourni en dialogues
- La partie recrutement et placement des mercenaires
- Un mélange des genres intéressant
ON A MOINS AIMÉ...
- La répétitivité qui s'installe trop rapidement...
- ... Accentuant une certaine routine trop présente
- Manque de variation et de renouvellement du gameplay
- La partie combat "Action" se résume à du martelage de boutons
Dillon’s Dead-Heat Breakers : Le tatou est de retour
Dillon's Dead-Heat Breakers
Editeur : Nintendo
Développeur : Vanpool
Genre : Action, Stratégie, Tower Defense, "Course"
Support(s) : 3DS
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 25/05/2018

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