Nous voilà projetés dans un futur improbable : les humains occupent les plaines et les orcs et autres gobelins sont cantonnés dans les collines et les grottes. Oui, il y a eu une guerre et celle-ci a débouché sur une victoire de l’homme. Celui-ci bénéficie de la technologie des reliques et de l’énergie solaire. Point de panneaux photo-voltaïques, simplement une énergie formidable héritée de notre passé.

Knack est un pur produit de la combinaison des deux. Il est fait d’un coeur, ancien, qui est capable d’agréger des reliques autour de lui. En substance, les reliques le font grossir et grandir, couches après couches. Il peut ainsi devenir un colosse à la force plutôt impressionnante. L’énergie solaire le fait vivre mais lui donne aussi la possibilité d’utiliser des pouvoirs un peu spéciaux. Il peut ainsi, entre autres, générer une secousse apte à faire tomber ses ennemis ou se transformer en tornade de reliques pendant un temps limité. 

Voici notre Press Start histoire d’y voir un peu plus clair : 

Classique …

Dans la pratique, on nous propose une vue à la 3ème personne, vous avancez, vous bastonnez. Alors le titre tape sans vergogne dans le très classique. Ainsi, les mouvements d’attaque sont limités, il n’y en a qu’un. Un bouton pour déclencher les coups de poings, pas de combo, rien. Bon il y a bien sûr l’attaque aérienne mais rien de bien motivant. Autre principe antédiluvien : l’arène fermée. Votre parcours est une suite de lieux fermés qui ne livreront une sortie qu’en cas d’élimination totale de vos ennemis. 

Vous le voyez, c’est plutôt classique mais le principe de pouvoir ramasser des reliques et d’utiliser quelques pouvoirs spéciaux est un vrai plus pour le gameplay. Alors oui, on prend du plaisir, surtout quand Knack commence à prendre une dimension honorable. Mais, malgré tout, les habitués des beat’em all trouveront la recette un peu répétitive. Probablement que le titre est calibré pour les débutants dans le genre. 

Il y a tout de même les Boss qui apportent un vrai vent de fraîcheur dans l’aventure. Le bestiaire ne manque pas non plus de saveur : gobelins, chars, archers, tout y est. Parfois on nous surprend un peu. Je pense notamment à la glace qui vous empêche de correctement gérer votre trajectoire. On peut aussi bénéficier d’un second niveau de couche qui vous offre un bouclier supplémentaire de glace, de feu ou de bois. Chacun de ces éléments modifiera très légèrement le gameplay. 

Le mode coop

Le titre se parcoure donc avec un mélange de bonnes surprises et de choses éculées. Heureusement le mode coop change la dimension du fun. Vous pouvez ainsi parcourir l’aventure en doublette locale et comme d’habitude, cela ajoute beaucoup au plaisir.