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Chorus : Une aventure immersive et prenante !
Garanti sans spoils

NOTE DE MaXoE
8Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Les Space Shooters sont un genre peu répandu sur consoles de salon, et pourtant chaque nouvelle apparition a de quoi séduire. On pense par exemple à Everspace, Star Wars Squadrons ou encore dans une moindre mesure Starlink. Mais aussi StarFox ou les séquences en vaisseaux spatiaux des opus Ratchet & Clank, ou encore Kingdom Hearts III. Aujourd’hui, après avoir parcouru l’univers du nouveau Space Opera Shooter Chorus de long en large avec Forsaken et Nara, on vous livre notre verdict sur cette aventure qui nous a littéralement séduits. Explications avec ce test garanti sans spoils !

Si les Space Shooter ne sont pas un genre très répandu sur la scène vidéoludique, les Space Opera, eux, ont la vie un peu plus belle, on pense à Halo, Star Wars, Mass Effect ou encore les JRPGs Xenosaga ou Rogue Galaxy par exemple. Chorus fait partie de ce que l’on peut appeler un Space Opera Shooter, en alliant aussi bien une intrigue spatiale, science-fiction et futuriste, que Shooter à bord d’un chasseur stellaire.

Derrière son développement, on trouve (DS) Fishlabs, un studio basé en Allemagne. Cette équipe a principalement œuvré sur des jeux mobiles ou encore un Tactical Zombie Brawler, Dead Island Survivors. Mais la principale information à connaître, c’est qu’ils connaissaient déjà le genre des Space Shooters avec la franchise « Galaxy on Fire ». Le dernier opus en date est d’ailleurs Manticore – Galaxy on Fire (paru sur mobiles puis Switch), un Space Action Shooter possédant lui aussi une intrigue se déroulant dans l’espace.

Avec Chorus, et son développement sur des consoles plus performantes, nous nous attendions à quelque chose de plus grandiose, dans tous les sens du terme, et clairement nous ne sommes pas déçus, loin de là. Son histoire est d’ailleurs très prenante à suivre.

Une aventure immersive et passionnante

Immersive et très bien écrite, comme vous allez le voir, l’épopée vécue dans Chorus est empreinte de mysticisme et d’un Lore assez dense.

Il y a de cela quelques temps, Nara était membre d’un culte : le Cercle, protégeant les adultes et les enfants. La jeune femme avait trouvé en son leader, le « Grand Prophète », une figure paternelle ainsi qu’un exemple à suivre. Mais un jour le Grand Prophète changea tout bonnement de comportement : la vie d’autrui n’était plus sa priorité.

Si les membres du Culte -surnommés les Ancêtres- continuaient à croire en lui malgré tout, tout bascula pour Nara lorsqu’une planète toute entière fut annihilée pour son opposition envers la Doctrine du Cercle. Lors de ce jour tragique, Nara exécuta certes le plan et les ordres du Grand Prophète -vu qu’elle ne pouvait pas faire autrement- mais elle était grandement en désaccord avec ces changements.

Perdant tour à tour ses amis et frères du Cercle, cette chasseuse douée, impitoyable, possédant d’immenses pouvoirs (des Rites) acquis auprès de son mentor, prit tout simplement la fuite.

Aujourd’hui, cachant son lourd passé, Nara officie en tant que pillarde auprès de « Sav » et de « l’Enclave », son nouveau foyer. Elle aide donc les habitants et son prochain à continuer à vivre dans un monde meilleur. Mais ce moment de répit va-t-il continuer, ou Nara va-t-elle se faire rattraper par son passé ?

Une question à laquelle nous ne répondrons pas bien sûr pour ne rien spoiler de cette intrigue, mais simplement vous dire qu’avec sa narration solide et son Lore riche, Chorus arrive à nous saisir facilement. Du début à la fin, on a envie d’en découvrir plus sur cet univers galactique, les méfaits du Cercle et même sur Nara. D’ailleurs, on a trouvé que sa relation avec Forsaken, son vaisseau doué de conscience, était construite de manière fort intelligente.

Un grand plaisir de suivre cette histoire donc, d’autant que l’aspect narratif ne s’arrête pas à l’aventure principale, elle est aussi dotée d’une profondeur supplémentaire par le biais de ses quêtes annexes. Variées avec de la course spatiale ou encore des livraisons, ces quêtes, agréables à réaliser, apportent un plus indéniable au récit et à l’univers global. On savoure tout simplement.

Des activités apportant une plus-value et des améliorations utiles

Côté gameplay, Chorus est tout aussi bon. S’il n’a pas tout à fait la réelle prestance d’un Open-World, son monde vaste et semi-ouvert offre de multiples activités, ainsi que des batailles interstellaires d’un très bon calibre.

Si l’aspect narratif des quêtes amène une certaine plus-value au titre développé par DS Fishlabs, elles octroient également des récompenses comme des crédits (monnaie du jeu).

Cette monnaie sert à la partie amélioration du vaisseau spatial et s’avère bien adaptée au genre. Similaire à ce que l’on trouve dans les RPGs, cet axe de renforcement est un passage efficace -et obligé en haute difficulté (encore plus via la fonction de mort permanente)- tout en restant à la portée de tous. Ainsi en échange de deniers, il est possible de renforcer la coque (PV) ainsi que les boucliers, de modifier des armes (lasers, missiles,…) ou même d’installer des Mods octroyant des « bonus de statistiques » à notre chasseur stellaire, tel qu’un boost des dégâts en tirant sur les coques par exemple.

À la fois Facile à prendre en main, nerveux et grisant

Comme nous venons de le voir, le soft offre un très bon contenu, mais encore fallait-il que la maniabilité de Forsaken suive, tout en évitant une certaine gêne d’un point de vue « motion sickness ».

Sur ce point justement, si au début nous avions une certaine appréhension par rapport à cet effet motion sickness et les effets de nausée que cela pouvait engendrer par un jeu du genre (et pas qu’eux d’ailleurs), nous avons été plus qu’agréablement surpris en ne ressentant absolument aucune gêne de la sorte.

Qu’il s’agisse de cabrioles dans les airs, de manœuvres d’évitement ou même de loopings, Chorus a été soigné dans les moindres détails. Disposant d’une configuration de touches par défaut optimale, notre chasseur stellaire répond à la perfection, la prise en main est très facile, même instinctive et les sensations sont excellentes à tout point de vue.

Pour faire simple, le premier stick sert à déployer la vitesse de croisière initiale de notre vaisseau puis à l’accélérer petit à petit. Selon son degré de vitesse, on peut alors effectuer plutôt des manœuvres d’évitement ou alors des loopings. Tandis que de l’autre côté, le second stick est à la fois lié à la caméra et au réticule de visée. Si cela peut dérouter dans les toutes premières secondes comme nous le disions, cela devient instinctif très rapidement. On peut également se servir d’une fonction de boost pour augmenter la vitesse de plusieurs crans au-dessus dans l’optique d’éviter des tirs ennemis. Ou alors passer en vitesse supraluminique, idéale pour la recherche ou les courses spatiales. Concernant les tirs, on passe par la traditionnelle gâchette.

Outre les tirs d’une mitrailleuse Gatling, d’autres armes sont également disponibles comme des missiles et on doit jongler entre elles pour s’adapter à la situation. Ainsi, le gatling expose les vulnérabilités des coques, les blindages renforcés seront plus sensibles aux missiles, etc… Un aspect somme toute classique, mais qui fonctionne très bien en rappelant certaines productions et les effets « faiblesses » types.

Pour finir, parlons des pouvoirs spéciaux de Nara et de Forsaken : les Rites. Ceux-ci sont liés à une jauge spécifique se remplissant avec le temps, et peuvent servir à des effets multiples. Le Rite des Sens, à la manière de softs comme Assassin’s Creed par exemple, permet de scanner les alentours et de découvrir des emplacements d’objets, et ainsi dénicher des crédits, des souvenirs (pour le Lore et informations supplémentaires), ou encore des lieux d’objectifs.

Il existe d’autres Rites, comme celui de la Tempête, à mettre en pratique directement face à nos opposants. Des opposants possédant une IA plus que correcte, tant ils arrivent à procurer de l’adrénaline et une certaine pression lors de joutes. Si l’on peut émettre un petit bémol sur les batailles en espace plus confiné, clairement les affrontements sont très plaisants et jouissifs.

Immersif aussi bien visuellement qu’à l’oreille

D’un point de vue technique, à l’instar des jeux récents Chorus opte pour deux modes graphiques, l’un favorisant les Performances, le second la Résolution. Sans en faire le comparatif, votre choix dépendra principalement de la facette prioritaire que vous souhaitez avoir : un confort supplémentaire par la fluidité ou un meilleur graphisme.

À ce sujet, l’enrobage esthétique du soft est tout simplement sublime. On profite de superbes panoramas -comme vous pouvez le voir sur nos captures- et d’un visuel flatteur par les couleurs utilisées, les effets pyrotechniques et particules, les animations, etc… et une mise en scène très travaillée.

Même son de cloche pour l’aspect sonore. Si l’on ne profite malheureusement pas d’une VF intégrale, la V.O (anglaise) est de belle qualité. Mention spéciale pour les compositions de l’OST juste épique et le sound design avec ses différents bruitages, tirs, réacteurs,… très bien retranscrits et immersifs !

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Sans révolutionner le genre du Space Opera Shooter, Chorus est incontestablement à mettre dans le top du genre. Bien qu’il possède de légères lacunes, le soft nous a plu de bout en bout par son scénario passionnant, son Lore dense et riche, son sound design/OST immersif, sans oublier ses affrontements grisants, nerveux et un bon challenge (par choix de difficulté et/ou mort permanente). En plus, si vous êtes sujet(tes) au « motion sickness », normalement vous n’avez aucune crainte à avoir, tout a été soigné dans les moindres détails. Sans en faire les éloges plus longuement, Chorus est une aventure immersive que l’on vous conseille grandement.
ON A AIMÉ !
- Gameplay grisant et nerveux
- Univers Sci-Fi futuriste
- Un récit passionnant / Lore / Mise en scène
- OST / Sound Design / Doublages
- Le challenge
- Les améliorations
- L’annexe
- Visuel / D.A superbe
ON A MOINS AIMÉ...
- DualSense sous exploitée
- Quelques batailles en « espace confiné »
- Quelques petits bugs visuels
Chorus : Une aventure immersive et prenante !
Chorus
Editeur : Deep Silver
Développeur : DS Fishlabs
Genre : Action, Aventure, Sci-Fi, Space Shooter, Space Opera, Space Opera Shooter
Support(s) : PC, PS4, PS5, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 03/12/2021

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