Daymare 1994: Sandcastle est un jeu dont l’histoire est plutôt faible. Notre héroïne, Dalila, fait partie d’un groupe d’intervention H.A.D.E.S. chargé de récupérer une mallette dans les labos au sous-sols de la Zone 51. Vous commencez l’aventure alors qu’elle est déjà séparée de son équipe. Et forcément, vous vous doutez que ça ne va pas se passer comme prévu. A la recherche des membres de son équipe, elle découvre les scientifiques morts, puis des militaires qui lui sont inconnus, morts aussi.

Etrangement, la première demie-heure de jeu ne vous fera rencontrer aucun ennemi. Et quand vous n’êtes pas au courant, je peux vous dire que ça fait monter le stress ! Parce que la bande son n’est pas trop mal. Et ça vous laisse le temps de voir des salles au décor plutôt bien fait au bout de nombreux couloirs sombres et dévastés. Ceux qui adorent la fameuse Zone 51 vont adorer ! Bon maintenant vous savez que le début du jeu est tranquille, désolée pour le spoiler (mais je n’ai aucun regret).

L’ambiance du jeu est plutôt sombre. Et la luminosité particulièrement faible. Votre lampe de poche que vous avez probablement eu d’occasion, n’éclairera que peu votre environnement. Mais j’avoue que cela ajoute une touche à l’ambiance du jeu. J’avoue aussi que j’ai augmenté la luminosité de ma télé. Mea culpa… Le jeu est en grande partie très linéaire. A quelques occasions, il nous faut faire demi-tour pour accomplir une action et forcément, c’est dans les zones moins linéaires. Mais du coup ça casse la linéarité et la première fois, ça surprend ! Je m’étais tellement faite à l’idée qu’il n’y avait que des couloirs aboutissant à des salles puis d’autres couloirs que j’ai été particulièrement surprise quand j’ai du faire demi-tour la première fois que je me suis sentie un peu perdue sur le chemin à prendre !

Vos ennemis sont des sortes de zombies électrifiés. Les premiers que vous rencontrerez du moins. Vous pourrez tuer les bleus avec une arme classique, mais ceux avec une lumière rouge devront être tués avec votre Frost, un gel qui vous permettra de les retarder et de les achever si vous êtes assez rapides. Parce que sachez que vos ennemis sont plutôt rapides. Bien plus que vous ! Et ce sera la seule véritable difficulté tout le long du jeu. Parce qu’en dehors de vos mitraillettes, de votre fusil à pompe et de votre Frost, vous n’avez rien d’autre. Pas de possibilité d’esquiver et vos ennemis courent plus vite que vous. Et puis il vous faut gérer vos munitions. Autant je n’ai jamais trop manqué de munitions pour mes armes traditionnelles, autant j’ai eu plus de difficulté à gérer mes doses de Frost. D’ailleurs, c’est la seule arme que vous pourrez améliorer grâce à des stations d’amélioration disséminées ça et là.

Mais revenons à vos ennemis. Les rouges, quand vous les tuez, vont libérer une orbe qui va animer un autre cadavre. Il vous faudra donc gérer les munitions de votre Frost pour tuer les rouges et leurs orbes. Mais ceux-là sont les plus faciles. Vous avez ceux qui crachent je-sais-pas-trop-quoi et les pires de tous, les gros qui flottent dans les airs qui se téléportent et qui vous tuent dès qu’ils vous attrapent.

Le gameplay est plutôt simple grâce au faible nombre d’armes à votre disposition. C’est pour moi un point du jeu. Ça change des gameplay trop compliqués. Vous trouverez aussi quelques énigmes tout au long du jeu. Comme le jeu, elles ne brillent pas par leur difficulté mais vous offriront des moments de répit appréciables.

Testé sur Xbox Series X