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PAYDAY 3 : Des braquages qui tournent mal
On ne peut compter que sur ses ami(e)s

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Annoncé en 2016 sous la houlette des développeurs des autres volets : Overkill Software, avec un commencement de production en 2017, PAYDAY 3 a malheureusement fait les frais d’une production ralentis lorsque l’éditeur Starbreeze Studios fut l’objet d’une enquête. Pour un bref rappel, il s’agissait d’une enquête et d’une perquisition sur la base d’allégations de délit d’initié. Depuis lors, le studio a effectué une restructuration en son sein et a acquis les droits de l’IP PAYDAY. Puis 2020 est arrivé et avec lui l’apparition du Covid-19. En plus de toutes ces péripéties de développement, la sortie du soft ne s'est pas faite comme espéré puisque divers problèmes, notamment de matchmaking et de connexion étant obligatoire, viennent entacher le lancement. Aujourd’hui, après être passé entre certaines gouttes, on vous propose de découvrir notre avis sur cette dernière itération de la série.

Le soft nous vient de Starbreeze Studios, une équipe suédoise que vous connaissez peut-être sous son précédent nom : O3 Games créé en 1998. L’objectif, et surtout la passion du studio, est de réaliser des jeux vidéo possédant une grande durée de vie et de travailler en collaboration étroite avec leur communauté.

Depuis plus de vingt ans d’existence, Starbreeze a développé près 240 DLC et mises à jour incluses dans une équipe d’environ 173 personnes. On leur doit les titres The Darkness, Syndicate ou encore Brothers – A Tale of Two Sons. Les autres opus PAYDAY étant eux sous la houlette d’Overkill Software (appartenant à Starbreeze) mais pour PAYDAY 3, l’équipe a changé de main et est passée directement à Starbreeze qui a acquis les droits d’IP en 2016. Sans plus attendre, évoquons cette nouvelle histoire de braquages faisant office de séquelle, bien que comme d’habitude, si l’aventure se laisse suivre elle reste globalement un prétexte aux casses. D’ailleurs, il faudra voir sur le long terme avec le suivi du jeu et les nouveautés implémentées au fil du temps.

Une histoire de braquages

Après leurs aventures à Washington D.C s’étant déroulées il y a plusieurs années, le gang PAYDAY composé de Chains, Dallas, Hoxton et Wolf se retrouve à New York, la ville qui ne dort jamais. Si l’équipe avait une vie à peu près paisible et rangée, une menace inconnue fait irruption dans leur quotidien, ils doivent donc reprendre leur vie de criminels. Pour leurs nouveaux casses, ils sont maintenant accompagnés de Pearl et Joy.

Des soucis mais aussi la planification de casses

Juste avant de passer à la suite, d’emblée il est logique de vous parler des divers soucis rencontrés au fil de notre critique, trois en particulier et cela a commencé par la difficulté d’inscription à Nebula, mais aussi au niveau des serveurs et du matchmaking. Pour faire court, on était dans l’impossibilité de se connecter en ligne et donc de jouer au titre, la connexion étant obligatoire.

Autre point à prendre en compte, si vous n’avez pas d’ami(e)s en multi sous la main ou que vous ne réussissez pas à rencontrer d’autres joueur(euse)s (les développeurs font de leur mieux pour résoudre les problèmes au plus vite, même si cela ne fonctionne pas pour tout le monde), vous serez affublé de plusieurs IA. Seul problème, c’est que les IA en question quand elles sont vos allié(e)s, ne font rien pour ainsi dire, pire, elles vous causent des ennuis dans vos tentatives de braquages.

Après ce constat, commençons maintenant par le gameplay pur et dur. Ainsi, si vous connaissez déjà le précédent épisode, vous ne devriez pas du tout être dépaysé. Effectivement, ce nouveau volet reprend les mécaniques déjà préétablies auparavant, tout en ajoutant/modifiant certains éléments de gameplay, l’ensemble ayant un certain réalisme très appréciable.

Bien entendu, braquer une banque et tutti quanti ne se fait pas en se rendant juste dans le bâtiment et en prenant la caisse, non il faut d’abord planifier le casse, tout ceci sous portrait « anonymat ». Cette première étape bien ficelée permet de vérifier le nombre de caméras, de regarder les rondes de sécurité, faire un grand repérage, se rendre dans les zones publiques,… et même un peu plus privées. D’ailleurs dans ce dernier cas, si l’on se fait repérer dans un lieu inapproprié, plutôt que de nous arrêter immédiatement comme dans les anciens épisodes, l’un des gardes va tout simplement nous raccompagner gentiment, l’occasion par exemple de tenter de lui « emprunter » ses clés…

et par logique, la mise en application

Une fois toute la préparation de cette première phase de repérage effectuée, on peut passer à la seconde : le braquage en lui-même pouvant durer du simple au double en fonction de l’approche : un peu bourrine ou plutôt très discrète, en sachant que pour le moment nous avons un total de huit braquages disponibles. Ces derniers profitant d’un vrai bon Level Design et d’une rejouabilité par le biais de difficultés supérieures, si le cœur vous en dit, les meilleurs éléments à débloquer (armes, entre autres) dans le jeu coûtant pas mal d’argent, et par extension petite parenthèse, un passage par la personnalisation des équipements dans les menus, fin de parenthèse.

Ainsi, chaque tactique varie selon le choix opéré. Si l’on opte pour la méthode bourrine, on balance des pétoires partout -le gunfight est plutôt bien réalisé au passage, avec des moments assez fun-, mais on affronte aussi plusieurs types de forces de l’ordre en se faisant rapidement repérer, d’ailleurs à ce sujet on en aurait aimé un peu plus et que leur IA soit davantage calibrée à certains moments. Alors que de l’autre côté, on peut simplement se la jouer « Solid Snake » ou même « Sam Fisher » en évitant au maximum la sécurité et les caméras pour se frayer le meilleur chemin vers le butin tant convoité. Évidemment, nous vous laissons un maximum de surprises à découvrir par vous-même.

Des changements à venir

Cet aspect préparation/braquage profite donc d’un style réaliste assez fignolé avec des approches suffisamment variées. Par contre, on trouve l’interface générale un peu trop austère et surchargée, les développeurs préparent d’ailleurs quelques changements sur ce point, ainsi que sur le réalisme d’un braquage : piller/porter deux sacs à la fois au lieu d’un ou encore sur du « confort » à l’instar d’un lobby de chat pour le texte et la voix par exemple.

Avec deux volets sous le moteur Diesel, le studio a décidé de changer le moteur graphique vers l’Unreal Engine 4, pourtant nous ne sommes pas encore en face du produit final, on s’explique. Aujourd’hui, logiquement, si vous connaissez les anciens opus, vous retrouverez cette ambiance typique appréciable.

Visuellement parlant, le changement de moteur fait du bien à la franchise, certains effets et explosions sont très beaux, mais à côté de cela, on fait face à des textures/animations plus vieillottes et certains ralentissements. Mais comme nous venons de le dire, nous ne sommes pas encore face au produit final. Les développeurs travaillent actuellement sur une version profitant du moteur UE5, ce dernier ayant été dévoilé et sorti pendant le développement de PAYDAY 3. Pour vous rassurer, si rien ne change, nous devrions découvrir cette nouvelle vision en 2024 et de manière gratuite par une update. Aussi il faut bien garder en tête qu’une évolution graphique/technique serait donc à venir. Terminons en précisant que les thèmes musicaux sont bien choisis et que le soft propose des voix anglaises avec des sous-titres en français.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

À l'heure du bilan, PAYDAY 3 nous laisse un sentiment assez mitigé. Il faut dire que malgré toutes les bonnes intentions, on ne peut s'empêcher de penser aux nombreux problèmes actuels entre les soucis de matchmaking, de serveurs ou encore sur les IAs remplaçantes possédant un comportement vraiment à l'ouest. En dehors de ces trois principaux éléments entachant nettement l'expérience, PAYDAY 3 arrive tout de même à offrir son lot de moments funs et amusants lors de la préparation et pendant les braquages, nous offrant alors diverses approches possibles ; ou sur la personnalisation/compétences, le tout à condition bien-sûr de le faire avec ses ami(e)s. Il ne reste plus qu'à attendre de voir les changements prévus et opérés par les développeurs, car comme cela est déjà arrivé par le passé sur d'autres titres, le temps peut jouer en la faveur du jeu de bien des manières.
ON A AIMÉ !
- Ambiance
- Level Design des lieux
- Des gunfights bien sympathiques
- L’approche « infiltration/discrétion »
- Plusieurs approches variées
- Les nouveautés de cet opus
ON A MOINS AIMÉ...
- Impossibilité de jouer hors ligne
- Soucis de serveurs et de matchmaking
- Une IA alliée totalement à l’ouest
- Les menus devraient être peaufinés davantage
PAYDAY 3 : Des braquages qui tournent mal
PAYDAY 3
Editeur : Deep Silver
Développeur : Starbreeze Studios
Genre : FPS
Support(s) : PC, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 4
Sortie France : 21/09/2023

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