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Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles : Un portage Switch de qualité
Joy-Con, Pad Pro, sur table, nomade, docké

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Sorti en octobre dernier sur Steam, PS4, PS5 et les plateformes Xbox (One, Series S|X), cette première adaptation de l’anime Demon Slayer avait réussi à retranscrire et à respecter fidèlement l’œuvre originale. Aujourd’hui, soit huit mois plus tard, Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles débarque sur la machine hybride de Nintendo, l’occasion pour nous de nous replonger dans cette première adaptation de l’œuvre de Koyoharu Got?ge et de vous parler de ce portage sur Nintendo Switch. C’est parti !

La troisième saison de l’anime Demon Slayer -couvrant l’arc du Village des Forgerons – est actuellement en cours de production, mais cette information ne vous aura sans doute pas échappé si vous êtes un aficionados de la série. La saga fait même l’objet d’un « Live Action », pour celles et ceux ne connaissant pas ce terme, il s’agit d’un véritable film avec des acteurs dans le rôle de nos/vos personnages favoris.

Mais trêve de bavardage, parlons de ce qui nous intéresse davantage aujourd’hui, le contenu de cette mouture Nintendo Switch. Tout d’abord, cette version inclut quelques bonus de base vraiment appréciables comme 16 000 points Kimetsu, ainsi que des tenues dont cinq provenant de l’Académie pour certains personnages (Nezuko, Tanjiro, Giyû, Zen’itsu, Inosuke). Mais aussi l’apparition de vilains ayant fait l’objet de mise à jour sur les autres supports. Comme à l’accoutumée nous allons vous livrer les détails des spécificités de ce portage Switch et nous allons revenir sur les mécaniques du titre afin de vous remettre en mémoire des sections de notre test paru sur Xbox Series X. Par contre, s’il s’agit uniquement de la mouture Switch qui vous intéresse, vous pouvez vous rendre directement au prochain paragraphe.

– Informations Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles (Xbox Series X) –

Des modes habituels pour le genre
Avant de parler de son histoire retraçant certains moments mémorables de la série allant de l’arc Tanjiro Kamado Unwavering Resolve jusqu’au Train de l’Infini, présentons brièvement les différents modes de jeu contenu dans The Hinokami Chronicles. On retrouve ainsi le traditionnel mode « Didacticiel » pour apprendre les commandes, un mode « Entraînement » pour la réalisation de défis face à plusieurs mentors, défis qui une fois réussis permettent l’acquisition de « points Kimetsu ». Une fois recueillis, comme dans le mode Histoire, ces points Kimetsu nous servent ensuite à débloquer des « artworks », des citations, des costumes[…]En outre, le menu se compose également du « mode VS. » ou Versus pour des matchs contre l’IA, en local et bien sûr en Online. Enfin le dernier mode de jeu n’est nul autre que le mode « Histoire »[…]Une histoire émouvante
Pour celles et ceux ne connaissant pas encore ce phénomène Kimetsu no Yaiba, il s’agit d’un Shônen aux thématiques fortes avec tout ce qui fait le sel d’une bonne série : une histoire très émouvante, une intrigue prenante, des personnages attachants, des thèmes difficiles ou encore des combats spectaculaires.[…]Nous sommes au Japon de l’ère Taisho. Tanjiro Kamado est un garçon qui vit dans la pauvreté, tout comme sa famille, et vivent donc des moments difficiles. Pour autant, ce jeune garçon apprécie cette vie avec les siens, et les aide du mieux qu’il peut en vendant du charbon. C’est ainsi que cette famille arrive à survivre chaque jour un peu plus. Malheureusement, un jour, en rentrant chez lui, Tanjiro découvre les siens massacrés par un démon. Mais il y a pire, Tanjiro découvre que sa jeune sœur Nezuko a réussi à rester en vie, malheureusement elle a été transformée en démon. Dévasté par cette cruauté et par la tristesse, Tanjiro décide de devenir un pourfendeur de démons (Demon Slayer) pour l’éliminer mais aussi aider sa sœur à redevenir humaine. L’histoire de ce duo très proche, entremêlé par les destins de démons et d’humains, commence alors… Comme nous nous y attendions, cette adaptation respecte fidèlement l’œuvre originale, ce mode histoire (découpé en chapitres) alterne entre phases d’exploration, de combats et évidemment de narration.[…]Une exploration agréable mais un Level Design trop sage
Entre ces scènes de narration, nous avons aussi un aspect exploration avec les habituels collectibles (points Kimetsu, fragments,…), quêtes annexes classiques, mission principale, le tout entrecoupé de combats. Enfin exploration est un grand mot, si la redécouverte des lieux de DS n’est pas déplaisante, on ressent quand même un grand retour en arrière avec une structure rappelant celle des premiers Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm par exemple. Nous espérons grandement une évolution si l’œuvre vient à revenir au format jeu vidéo, le potentiel étant là.Des affrontements dynamiques et accessibles
Si nous venons d’employer l’exemple d’un Naruto – SUNS ce n’est pas de manière innocente, bien au contraire. Avec CyberConnect2 aux commandes et leur passif (les Naruto SUNS, .Hack//G.U. Last Recode ou encore les récents Fuga Melodies of Steel, et Dragon Ball Z Kakarot) nous nous attendions à des combats plutôt dynamiques, pêchus et fourmillant d’effets visuels spectaculaires, et sur ces deux points, nous ne sommes pas déçus, d’autant que le style se rapproche énormément de NUNS pour ne pas dire qu’il s’agit pratiquement d’un copier/coller.[…]Pour rappel, si vous connaissez les softs auxquels Demon Slayer emprunte son système, vous ne serez pas dépaysés par ces combats d’arènes 3D se déroulant en temps réel. On peut ainsi enchaîner les attaques faibles afin de réaliser des combos, faire des esquives, des parades, des dashs façon poursuite pour se précipiter vers l’ennemi, ou encore plusieurs techniques aux effets visuels très colorés liées à une jauge spéciale de techniques, ces dernières se régénérant avec le temps.[…]On retrouve également deux features de taille : la frappe Ultime de chaque protagoniste, très bien animée au passage, ainsi que des personnages de soutien. Comme déjà vu dans d’autres productions, faire appel à ces soutiens permet d’avoir un support d’attaque bien utile, mais on peut aussi faire un switch entre nos combattants pour en prendre le contrôle. Un concept qui fonctionne bien pour donner un peu plus de sel à tout cela, tout comme le retour très apprécié des QTEs débloquant de belles scènes d’anime.[…]Si comme nous venons de le voir, toutes ces mécaniques s’apparentent à d’autres productions, la patte Kimetsu no Yaiba intervient sur trois features spécifiques : en premier le « souffle », une capacité directement tirée de l’œuvre de Koyoharu Gotōge (Koyoharu Gotouge), cette dernière octroyant un boost général. En second les « filins de faille » des ennemis, ces derniers pouvant être « coupés » et mettre fin aux combats par la réussite de QTEs. Et pour finir par une jauge de combos que l’on peut maintenir un certain laps de temps avant de projeter son adversaire en arrière, le combo prenant alors fin. Grâce à toutes ces mécaniques, les affrontements sont à la fois accessibles et hyper dynamiques, tout en n’oubliant pas pour autant de mettre l’entièreté du terrain à contribution afin d’éviter certaines frappes ou d’évaluer les patterns de chaque opposant. Mention aux boss et à leurs frappes de zones nous demandant de bien réagir et de se placer judicieusement avant d’enchaîner un (nouvel) assaut.[…] Lire la suite du test.

 

Que vaut ce portage Switch ?

Maintenant que vous connaissez les mécaniques, modes, etc…, parlons plus en détail de cette mouture Nintendo Switch.

La première bonne nouvelle, c’est que le contenu initial n’a pas été tronqué, nous retrouvons donc les belles séquences en anime ainsi que l’émouvante histoire de Tanjiro, sa sœur Nezuko et cette grande épopée jusqu’à l’arc « Le Train de l’Infini », soit l’équivalent des 69 premiers chapitres de la licence.

Il faut aussi savoir que depuis la sortie initiale du titre en octobre 2021, de nouveaux combattant(e)s (des vilains) ont intégré le casting sous forme de DLCs gratuits : Enmu et Yushiro/Tamayo, Yahaba, Susamaru, Akaza et enfin Rui. Nous les retrouvons donc logiquement dans ce portage Switch pour un total de 24 Demon Slayer et antagonistes. Sachez, en outre, que des DLCs payants arriveront dans les prochains mois, ceci afin d’augmenter le nombre de personnages jouables. Il y aura la présence de Tengen Uzui, Daki et Gyutaro pour les « nouveaux », et de possibles variantes pour Nezuko Kamado (forme éveillée), Tanjiro Kamado (arc Quartier des Plaisirs), Zenitsu Agatsuma (arc Quartier des Plaisirs) et enfin Inosuke Hashibira (arc Quartier des Plaisirs).

Sur son aspect technique, cette version Switch fait quasiment un sans-faute ! Il y a juste un très léger aliasing, plus perceptible en mode docké, mais franchement rien de choquant ni de bien méchant. En dehors de cela, on retrouve un très beau rendu avec la patte cel-shading toujours aussi propre « in-game », les cinématiques en anime ne sont pas en deçà, au contraire elles sont aussi flatteuses pour la rétine. En somme c’est un portage d’une grande qualité, d’autant que l’on n’a perçu aucun ralentissement lors de nos sessions de jeu. À noter que la performance s’appuie sur du 30FPS comme à la sortie du soft sur les autres machines (avant le patch d’optimisation dédié), mais cela n’est pas gênant du tout.

Dernier point, la maniabilité aux Joy-Con est vraiment bien adaptée, précisons que pour jouer en local, il faut être en possession d’une paire de Joy-Con par personne. Précisons pour finir que comme sur les autres versions, c’est un régal de retrouver les doubleurs originaux de l’anime (anglais comme japonais).

Testé sur Switch

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Comme pour les autres supports, CyberConnect2 et Sega nous livrent une belle adaptation de Demon Slayer. Ce portage Switch n’a rien à envier à ses homologues, puisque l’on retrouve toutes les qualités du soft avec évidemment le petit plus de la portabilité nomade. Alors certes, il y a un léger aliasing perceptible en mode docké mais le titre ne souffre d’aucun ralentissement, et ce dans n’importe quelle phase de jeu. Si vous aviez raté Demon Slayer sur les autres supports, ou si vous voulez y jouer uniquement sur Nintendo Switch, l’occasion est vraiment toute trouvée avec ce portage de très grande qualité.
ON A AIMÉ !
- Histoire émouvante / Personnages attachants
- Fidèle à l’œuvre d’origine
- Un gameplay dynamique et accessible
- Un roster qui s’agrandit via les Majs
- V.O originales de la série / OST
- Des visuels agréables
- Un portage quasiment sans faute sur Switch
ON A MOINS AIMÉ...
- Certain(e)s lui reprocheront un manque de prises de risque
- Level Design un peu trop sage en exploration
- On aurait aimé l’intégration directe des fragments de souvenir
Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles :  Un portage Switch de qualité
Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles
Editeur : Sega
Développeur : CyberConnect2
Genre : Combat d’arène
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 2
Sortie France : 10/06/2022

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