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Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles : Une bonne première adaptation
A quand une suite ?

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
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Vous le savez sans doute si vous nous suivez, nous sommes extrêmement friands d’animes et de mangas. Dès qu’il y a une annonce d’adaptation de l’un d’entre eux en jeu vidéo, on se met à la suivre et à rêver d’un soft retraçant une œuvre originale avec de belles idées, mais surtout d’être à nouveau immergé des heures durant dans ces histoires que l’on apprécie tant. Alors oui, il y a eu des hauts mais aussi des bas, des attentes trop grandes, des déceptions ou encore des « essais » avant des suites plus convaincantes. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir nos impressions sur l’adaptation en jeu vidéo du phénomène Kimetsu no Yaiba alias Demon Slayer -Kimetsu no Yaiba- The Hinokami Chronicles.

Véritable gros succès au Japon, Kimetsu no Yaiba a d’abord été prépublié dans le magazine Weekly Shônen Jump de Shueisha en 2016, ceci grâce à la plume de Koyoharu Gotōge (Koyoharu Gotouge). Ce manga aux 150 millions d’exemplaires vendus, a déjà pris fin au Pays du Soleil-Levant avec le vingt-troisième tome ; de notre côté, nous autres Européens, devons encore attendre avant de connaître le fin mot de l’histoire, le volume 19 venant de sortir il y a peu.

Comme beaucoup d’autres mangas avant lui, Kimetsu no Yaiba a ensuite été adapté en anime par le studio ufotable, studio réputé dans le milieu de l’adaptation, sous le nom de Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba. La première saison de l’anime « DS » comporte d’ailleurs vingt-six épisodes afin de couvrir la partie de « L’évolution de Kamada Tanjirô », la saison 2, elle, devrait démarrer ce mois-ci.

À part le manga et l’anime, Demon Slayer a aussi bénéficié d’un film d’animation « Le Train de l’Infini ». Ce long métrage d’animation est d’ailleurs devenu le meilleur succès du box-office japonais et a suscité un grand intérêt en France. Sans retracer tout ce qui tourne autour de Kimetsu no Yaiba, nous ne vous cachons pas que nous attendons la suite de l’anime avec une certaine impatience et qu’il nous tardait d’avoir ce jeu vidéo entre les mains, déjà vendu à plus d’un million de copies entre parenthèses.

DES modes habituels pour le genre

Avant de parler de son histoire retraçant certains moments mémorables de la série allant de l’arc Tanjiro Kamado Unwavering Resolve jusqu’au Train de l’Infini, présentons brièvement les différents modes de jeu contenu dans The Hinokami Chronicles.

On retrouve ainsi le traditionnel mode « Didacticiel » pour apprendre les commandes, un mode « Entraînement » pour la réalisation de défis face à plusieurs mentors, défis qui une fois réussis permettent l’acquisition de « points Kimetsu ».

Une fois recueillis, comme dans le mode Histoire, ces points Kimetsu nous servent ensuite à débloquer des « artworks », des citations, des costumes,… et même les différents personnages du jeu dans les modes « Récompenses » et « Archives ». Il est ainsi possible de débloquer des protagonistes avant d’atteindre les conditions requises en mode histoire, ou s’éviter d’effectuer des défis que l’on trouve trop compliqués.

En outre, le menu se compose également du « mode VS. » ou Versus pour des matchs contre l’IA, en local et bien sûr en Online. Enfin le dernier mode de jeu n’est nul autre que le mode « Histoire » auquel nous consacrons logiquement une partie plus importante pour ce test.

Un mode histoire alternant entre phases d’exploration, de combats, et évidemment de narration

Comme nous le disions tout à l’heure, cette adaptation vidéoludique couvre seulement les arcs Tanjiro Kamado Unwavering Resolve jusqu’au Train de l’Infini. Un choix pouvant sembler curieux lorsque l’on sait que le manga est terminé au Japon, mais plus compréhensible pour nous autres Européens, car non seulement la deuxième saison de l’anime commencera sous peu sur notre territoire mais aussi parce que nous n’en sommes qu’au volume 19 du manga sur les vingt-trois.

Cette limitation permettra sans doute de faire revenir Kimetsu no Yaiba (Demon Slayer) en jeu vidéo, en suite ou dans une version complète plus aboutie, avec une formule plus développée et pourquoi pas des surprises. En tout cas, il y a matière à faire et nous l’avons déjà vu dans les adaptations d’anime/mangas en jeu vidéo comme Naruto par exemple, qui apportent souvent plus de consistance. Nous verrons donc cela en temps et en heure mais nous attendons cela avec une certaine curiosité non dissimulée.

Pour celles et ceux ne connaissant pas encore ce phénomène Kimetsu no Yaiba, il s’agit d’un Shônen aux thématiques fortes avec tout ce qui fait le sel d’une bonne série : une histoire très émouvante, une intrigue prenante, des personnages attachants, des thèmes difficiles ou encore des combats spectaculaires.

Une histoire émouvante
Nous sommes au Japon de l’ère Taisho. Tanjiro Kamado est un garçon qui vit dans la pauvreté, tout comme sa famille, et vivent donc des moments difficiles. Pour autant, ce jeune garçon apprécie cette vie avec les siens, et les aide du mieux qu’il peut en vendant du charbon. C’est ainsi que cette famille arrive à survivre chaque jour un peu plus. Malheureusement, un jour, en rentrant chez lui, Tanjiro découvre les siens massacrés par un démon.

Mais il y a pire, Tanjiro découvre que sa jeune sœur Nezuko a réussi à rester en vie, malheureusement elle a été transformée en démon. Dévasté par cette cruauté et par la tristesse, Tanjiro décide de devenir un pourfendeur de démons (Demon Slayer) pour l’éliminer mais aussi aider sa sœur à redevenir humaine. L’histoire de ce duo très proche, entremêlé par les destins de démons et d’humains, commence alors…

Comme nous nous y attendions, cette adaptation respecte fidèlement l’œuvre originale, ce mode histoire (découpé en chapitres) alterne entre phases d’exploration, de combats et évidemment de narration. Un bon moyen pour les novices de découvrir l’œuvre de Koyoharu Gotōge (Koyoharu Gotouge), même si quelques passages impératifs et importants manquent à l’appel.

À ce propos, petite parenthèse, on aurait vraiment aimé que les séquences d’anime trouvables en jeu via des fragments de souvenir soient directement intégrées dans les chapitres pour fluidifier l’ensemble. Là on se retrouve sans certaines liaisons apparentes, certaines séquences se trouvant même très tardivement. Malgré ce bémol, on ne peut bouder notre plaisir en revivant certains passages cultes en compagnie de personnages très attachants.

Une exploration agréable mais un Level Design trop sage
Entre ces scènes de narration, nous avons aussi un aspect exploration avec les habituels collectibles (points Kimetsu, fragments,…), quêtes annexes classiques, mission principale, le tout entrecoupé de combats. Enfin exploration est un grand mot, si la redécouverte des lieux de DS n’est pas déplaisante, on ressent quand même un grand retour en arrière avec une structure rappelant celle des premiers Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm par exemple. Nous espérons grandement une évolution si l’œuvre vient à revenir au format jeu vidéo, le potentiel étant là.

Des affrontements dynamiques et accessibles

Si nous venons d’employer l’exemple d’un Naruto – SUNS ce n’est pas de manière innocente, bien au contraire. Avec CyberConnect2 aux commandes et leur passif (les Naruto SUNS, .Hack//G.U. Last Recode ou encore les récents Fuga Melodies of Steel, et Dragon Ball Z Kakarot) nous nous attendions à des combats plutôt dynamiques, pêchus et fourmillant d’effets visuels spectaculaires, et sur ces deux points, nous ne sommes pas déçus, d’autant que le style se rapproche énormément de NUNS pour ne pas dire qu’il s’agit pratiquement d’un copier/coller.

En fait, c’est peut-être sur ce point que certain(e)s risquent de tiquer : le manque de prise de risque général, et ce même si l’on a affaire à une pointure dans le genre des bastons en arènes fermées.

Pour rappel, si vous connaissez les softs auxquels Demon Slayer emprunte son système, vous ne serez pas dépaysés par ces combats d’arènes 3D se déroulant en temps réel. On peut ainsi enchaîner les attaques faibles afin de réaliser des combos, faire des esquives, des parades, des dashs façon poursuite pour se précipiter vers l’ennemi, ou encore plusieurs techniques aux effets visuels très colorés liées à une jauge spéciale de techniques, ces dernières se régénérant avec le temps.

On retrouve également deux features de taille : la frappe Ultime de chaque protagoniste, très bien animée au passage, ainsi que des personnages de soutien. Comme déjà vu dans d’autres productions, faire appel à ces soutiens permet d’avoir un support d’attaque bien utile, mais on peut aussi faire un switch entre nos combattants pour en prendre le contrôle. Un concept qui fonctionne bien pour donner un peu plus de sel à tout cela, tout comme le retour très apprécié des QTEs débloquant de belles scènes d’anime.

Si comme nous venons de le voir, toutes ces mécaniques s’apparentent à d’autres productions, la patte Kimetsu no Yaiba intervient sur trois features spécifiques : en premier le « souffle », une capacité directement tirée de l’œuvre de Koyoharu Gotōge (Koyoharu Gotouge), cette dernière octroyant un boost général. En second les « filins de faille » des ennemis, ces derniers pouvant être « coupés » et mettre fin aux combats par la réussite de QTEs. Et pour finir par une jauge de combos que l’on peut maintenir un certain laps de temps avant de projeter son adversaire en arrière, le combo prenant alors fin.

Grâce à toutes ces mécaniques, les affrontements sont à la fois accessibles et hyper dynamiques, tout en n’oubliant pas pour autant de mettre l’entièreté du terrain à contribution afin d’éviter certaines frappes ou d’évaluer les patterns de chaque opposant. Mention aux boss et à leurs frappes de zones nous demandant de bien réagir et de se placer judicieusement avant d’enchaîner un (nouvel) assaut. En plus l’immersion est au rendez-vous grâce aux doublages d’origine (japonais ou anglais).

Pour finir, parlons un peu du roster de personnages. À la sortie du jeu, ils étaient au nombre de dix-huit avec évidemment Tanjiro, Zen’itsu, Inosuke,… Cependant sur ces dix-huit combattants, il s’avère que sept d’entre eux sont des doublons correspondant à des aspects alternatifs des protagonistes (l’Académie). En Day One, il manquait donc à l’appel des vilains emblématiques, aujourd’hui ce n’est plus le cas puisque certains ont fait le déplacement sur deux vagues successives de DLCs gratuits, à raison de deux antagonistes par salves, une troisième vague devrait débarquer prochainement. De quoi faire plaisir aux fans de la franchise, même si cela arrive un peu plus tardivement.

Fidèle à l’œuvre

D’un point de vue visuel, les amoureux(euses) de Nezuko, Tanjiro et leurs acolytes apprécieront ce rendu esthétique cel-shading très « anime » avec des modélisations très propres, de superbes décors ou encore des effets spectaculaires (feu, eau,…) en combat. Inutile de dire que les fragments de souvenirs et les séquences en anime apportent aussi un gros plus.

Précisons que lors des affrontements et durant l’exploration, nous n’avons connu aucune chute de framerate. De plus, via une mise à jour récente, les moutures New-Gen (Xbox Series X et PS5) disposent d’un mode spécifique de Performance. Ce dernier apportant logiquement du 60FPS lors de combats, et durant l’exploration du mode Histoire. En revanche, les cinématiques restent quant à elles en 30FPS.

L’aspect sonore est d’une très grande qualité, d’autant que, on se répète, les doubleurs originaux de l’anime (anglais et japonais) sont présents pour prêter leur voix aux personnages.

Testé sur Xbox Series X

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Si vous avez joué à des séries comme Naruto, DBZ Kakarot ou encore d’autres adaptations en anime, cette adaptation par CyberConnect2 ne devrait pas vous laisser en terrain inconnu. Par contre, vous risquez de tiquer un peu sur son mode scénarisé manquant de liant, son absence de prise de risques (gameplay) et une exploration moins dense. Pour autant, le soft est une belle première adaptation de Koyoharu Gotoge (Koyoharu Gotouge), on retrouve bien le Chara-Design familier de Demon Slayer, ses protagonistes attachants et ses combats dynamiques et accessibles. En plus de cela, on peut compter sur la V.O (anglaise ou japonaise) originale, tout y est donc pour (re)découvrir tout simplement Kimetsu no Yaiba dans de bonnes conditions. Un dernier petit mot, si vous êtes novices dans la saga, on vous conseille de compléter vos connaissances avec l’anime et/ou le manga. En attendant la saison deux de l’anime et une autre adaptation, nous on se refait une partie !
ON A AIMÉ !
- Histoire émouvante / Personnages attachants
- Fidèle à l’œuvre d’origine
- Un gameplay dynamique et accessible
- Un roster qui s’agrandit via les Majs
- V.O originales de la série / OST
- Des visuels agréables
ON A MOINS AIMÉ...
- Certain(e)s lui reprocheront un manque de prises de risque
- Level Design un peu trop sage en exploration
- On aurait aimé l’intégration directe des fragments de souvenir
Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles : Une bonne première adaptation
Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba- The Hinokami Chronicles
Editeur : SEGA
Développeur : CyberConnect2
Genre : Combat d’arène
Support(s) : PC, PS4, PS5, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 2
Sortie France : 15/10/2021

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