De retour à la maison
L’histoire de cet opus se déroule après Just Cause 2, Rico Rodriguez, alias « Aquila » a quitté l’Agence pour faire cavalier seul. Sa nouvelle mission l’emmène dans l’archipel où il a grandi (Médici) et consiste à éradiquer la dictature du Général Di Ravello.
On retrouve un scénario possédant un contexte similaire avec son prédécesseur, avec quelques rebondissements ici et là. Mais dans la série Just Cause, ce n’est pas la trame scénaristique qui va nous retenir mais plutôt son gameplay.
On ne change pas une formule qui gagne…
Just Cause 3 est un Action-TPS qui se classe dans la catégorie défouloir. Tout ou presque est destructible et pour nous aider dans ce carnage, nous avons divers équipements à notre disposition : des fusils, des mitraillettes, des grenades et autres armes à feu comme des sulfateuses, des lance-grenades. Sans compter des véhicules, mais nous avons également à notre disposition deux éléments phares et très cher à Rico : un grappin et un parachute, sa marque de fabrique.
Rien n’a été modifié pour ces deux objets, le résultat est ainsi le même que pour le second épisode de Just Cause, à un détail près sur le grappin. Pour rappel, le grappin permet de tirer des objets/obstacles à soi, de s’approcher de ceux-ci, ou encore de rapprocher un ennemi tout en se rapprochant soi-même.
Ce grappin permet aussi de s’accrocher à tous types de véhicules (en avant les cascades !), de se déplacer plus rapidement d’un point à un autre (la marche à pied étant « lente »), mais aussi de lier deux éléments entre eux, comme un soldat à un bidon d’essence, ou lier une voiture à un pont. Il y a diverses possibilités. Mais dès que l’on maîtrise les lois et la physique, on a tendance à utiliser le grappin plus fréquemment que les armes à feu. Et maintenant qu’il est possible de relier encore plus d’éléments entre eux, les réactions en chaîne s’enchaînent, et font la part belle aux explosions.
Toutes ces « petites choses » nous servent au cours d’un voyage mixé entre missions principales, annexes (libération de zone) et défis. Concernant ces défis, ceux-ci se résument à du pilotage, du tir ou encore du vol plané dans des parcours. Même si ces missions sont divertissantes, on aurait aimé un peu plus de variétés. Le tout s’exécute sur une île paradisiaque aux divers environnements.
… Ou presque
Comme nous venons de le voir, la base du gameplay est la même, mais il existe deux nouveautés. Tout d’abord la première, qui est l’ajout d’une Wingsuit. Autrement dit, il s’agit là d’une combinaison volante disposant « d’ailes », permettant de voler et de planer dans les airs. Les déplacements se font ainsi de manière plus dynamique, la maniabilité est fluide, il faut juste s’adapter aux commandes de vol. Encore une fois, il est possible de coupler cet élément au parachute et au grappin, ce qui donne une sensation de légèreté et de liberté accrue. Question maniabilité, il faut quelques heures pour vraiment tout maîtriser, et après on s’en donne à coeur joie.
La seconde et dernière nouveauté est un arbre de compétences assez classique dans l’ensemble, et qui comme son nom l’indique permet d’acquérir de nouvelles compétences comme un « grappin turbo ». Par rapport aux autres titres disposant de leur propre arbre de compétences, ici pour acquérir une compétence, il suffit de « l’acheter ». Cela ne se fait pas en changeant de niveau mais en réalisant des défis disponibles après avoir libéré une ou plusieurs zones. Plus vous avez de défis réussis, plus vous aurez de points à « dépenser » dans cet arbre de compétences. Pour autant, ces compétences ne sont pas indispensables pour finir l’aventure, mais offrent un plus pour la destruction massive et spectaculaire, surtout lorsque l’on utilise deux grappins à la fois. Et de ce côté là, on n’est pas déçu, ça explose dans tous les sens.
Une île presque paradisiaque
Les environnements sont variés : des montagnes et leurs cimes enneigées, des villes balnéaires construites autour de forêts, des petits villages rustiques et des plages de sable fin pour se reposer, après avoir tout explosé. Le tout se situe sur une île paradisiaque immense et vraiment impressionnante, et les effets d’explosions sont agréables à l’oeil. Techniquement, du clipping est présent lors d’une visée précise, Rico a une animation « tremblante » mais le point le plus gênant auquel il faut s’habituer, c’est un effet de flou lorsque l’on déplace la caméra. Même en modifiant les réglages, le flou subsiste et c’est vraiment désagréable.
Un petit mot sur le côté sonore, les musiques et les bruitages collent bien à cette ambiance tropicale. Le tout est intégralement en français comme son prédécesseur.
Testé sur une version PS4