Nous allons donc vous proposer de jeter un oeil sur ces nouvelles versions. Concernant les comparaisons graphiques, nous le ferons sur la base des versions console que nous avons eu entre les mains. Ce test concerne la version PS4 que nous allons comparer avec la version Xbox 360 de Metro 2033 et la version PS3 de Metro Last Light. Sachez que la version PC de Redux apporte aussi son lot d’améliorations graphiques même si cela est moins flagrant.
Metro 2033
Le titre est sorti en mars 2010 sur PC et Xbox 360 uniquement. Vous pouvez retrouver notre test basé sur la version Xbox 360. Mais revenons quelque peu sur le scénario. Vous incarnez Artyom qui cherche à éclaircir le pourquoi de la recrudescence des bestioles mutantes aux alentours du Métro. Pourquoi le Métro ? Tout simplement parce qu’il y a eu une catastrophe qui a décimé une bonne partie de l’Humanité. Ici, on est en Russie et la population a décidé de se réfugier dans le Métro, seul endroit permettant d’échapper aux relents nocifs de l’atmosphère. Vous voilà évoluant en mode FPS dans des couloirs sombres et humides, bourrés d’hostilité mais de misère aussi. Ce qui fait la marque de fabrique du titre, c’est aussi cette ambiance. Vous devrez utiliser votre masque à oxygène et bien gérer vos réserves d’air mais aussi fouiller pour trouver la moindre cartouche car celles-ci sont rares.
Notre Press Start :
Vous pourrez aussi bricoler vous-même vos armes, ça c’est franchement jouissif. Jouez également avec les lumières pour essayer de passer en douceur car oui il va falloir de temps en temps se la jouer discret. C’est aussi ça le plaisir de Metro 2033, c’est cette possibilité d’adapter notre gameplay.
Graphiquement il y a pas mal de changements. Ce qui frappe le plus, c’est la palette de couleurs. Elle s’est grandement diversifiée. Le rouge, omniprésent initialement est contre-balancé par d’autres teintes, ce qui rend le jeu plus réaliste. Parlons maintenant des textures. C’est vraiment le jour et la nuit. C’est très fin, même quand on approche de la texture en question. C’est encore plus évident sur les personnages, les corps, les habits ont fait un sacré bond en avant. Si vous voulez vraiment comparer, utilisez la séquence du prologue. Quand vous êtes à l’extérieur, la version Redux nous offre une neige magnifique alors que l’ancienne version se noie un peu dans les ombres. Enfin, les particules ont aussi bénéficié d’un beau travail de mise à jour. On peut les apprécier à tout moment. Les cut-scènes ont été revues, il y a notamment des plans supplémentaires. Ils ont aussi ajouté pas mal de détails, changé la disposition des pièces, plus propices du coup à l’exploration. Enfin, les animations, notamment des monstres a beaucoup gagné en fluidité. Là encore, ils ont renforcé le réalisme, indéniablement. En bref, c’est vraiment vraiment mieux et cela représente un vrai travail de refonte.
Même les animations ont été changées. Ainsi, quand vous manipulez une manivelle pour ouvrir une porte vous voyez les bras de votre perso la faire tourner. Dans l’ancienne version, la roue tournait toute seule. C’est peut-être un détail mais cela joue beaucoup sur l’immersion.
Autre nouveauté : la possibilité de choisir un mode survie ou un mode spartiate (chacun étant déclinable dans n’importe quel niveau de difficulté). Le premier va privilégier l’infiltration tout en augmentant la difficulté des combats et en diminuant les ressources. Le deuxième est pour les fans d’action avec notamment des ressources plus nombreuses. C’est une très bonne idée permettant encore plus d’adapter la jouabilité.
Sachez que Metro 2033 était un peu plus roots que son petit frère. En gros, les armes étaient plus anciennes, plus bricolées. Là vous héritez des flingues de Metro Last Light. Vous allez remarquer cela dès les premières secondes de jeu pendant le prologue. Dans Metro 2033, vous aviez un viseur métal des plus gore alors que sur cette version Redux, la lunette est de mise. Bon ce n’est pas désagréable !
Du côté des DLC intégrés, il faut bien dire que Metro 2033 a été plutôt avare en la matière. On notera surtout le Ranger Mode qui est le niveau de difficulté extrême qui fait même disparaître votre HUD. A la guerre comme à la guerre ! Les hardcore gamers apprécieront !
Metro Last Light
Les remarques déjà faites sur Metro 2033 sont valables pour Metro Last Light. Concernant l’histoire et la critique originale, rendez-vous ici. Pour mémoire, vous, Artyom, avez éradiqué les sombres. Mais justement cela commence sérieusement à vous poser des problèmes de conscience. Voilà que vous partez à la recherche de la vérité.
Notre Press Start :
Le travail est donc le même que sur Metro 2033. Il est vrai que Metro Last Light est plus récent, le gap graphique est donc moins notable. Cela dit, c’est tout de même bien tangible. C’est plus fin, plus travaillé et le frame-rate est parfait. On retrouve aussi le mode survie et le mode spartiate. Les scènes ont été améliorées et on bénéficie de tous les DLC comme le Chronicles Pack testé ici.
En bref, le même travail de qualité que sur Metro 2033. Sur les deux titres, on pourrait regretter que l’IA n’ait pas été vraiment améliorée. Les développeurs disent avoir travaillé dessus mais c’est peu tangible.
Testé sur une version PS4