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Oceanhorn 2 – Knights of the Lost Realm : Une belle plongée dans ce Zelda-like
Plus ambitieux, plus généreux,...

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Dix ans après le premier opus Oceanhorn, mais également trois ans après la disponibilité de sa « suite » sur Nintendo Switch -si l’on omet la version Apple Arcade sortie en septembre 2019-, nous accueillons enfin Oceanhorn 2 - Knights of the Lost Realm sur New-Gen : PS5, Xbox Series et PC. Nous avons toujours affaire à un jeu d’Action-Aventure, ici plus fourni, rappelant les épopées de Link. Alors avez-vous la fibre de l’exploration et de résolutions d’énigmes ?

Basés en Finlande, les développeurs de Cornfox & Brothers aspirent à la création avec la passion d’offrir des expériences à la fois mémorables et scénarisées, et ce pour toutes les générations de personnes et donc par extension tous types de joueur(euse)s.

Si vous nous suivez, vous les connaissez d’ores et déjà pour Oceanhorn, critiqué dans nos colonnes pour être une très bonne alternative à The Legend of Zelda. D’ailleurs lors de sa première sortie en 2013 avant exportation plus tard sur consoles, le titre avait reçu plusieurs nominations et récompenses dont le jeu de l’année 2013 (Capsule Computers) et le meilleur jeu indépendant 2013 (Apple App Store).

Outre ces deux softs Oceanhorn, le studio a également réalisé Death Rally ainsi que Bike Baron 2, mais aussi un « enrichissement » de l’univers d’Oceanhorn avec Oceanhorn – Chronos Dungeon, un jeu disponible sur Apple Arcade depuis 2021 utilisant un gameplay de type Dungeon Crawler avec des inspirations de titres classiques de l’ère 16bits. Deux ans plus tard, c’est donc Oceanhorn 2 – Knights of the Lost Realm qui vient à nous sur PS5, Xbox Series et PC, avec une différence de taille par rapport au premier opus : une vue désormais totalement en 3D au lieu de la 3D isométrique.

Une grande aventure

À l’inverse du premier opus, si le soft comporte un « 2 » dans son nom, il ne s’agit pourtant pas d’une séquelle mais bel est bien d’une préquelle se situant chronologiquement un millénaire avant les faits vécus dans Oceanhorn premier du nom. C’est ainsi l’occasion d’en apprendre plus sur le Lore et l’univers via une histoire agréable à suivre, profitant de plusieurs rebondissements mais manquant malheureusement d’une meilleure mise en scène.

Dans le monde de Gaïa, une scène mystérieuse a eu lieu il y a dix-huit ans de cela : le mage Mesmeroth, ami de Mayfair (un chevalier), lui confie un bébé. Après cette ellipse, soit 18 ans plus tard, nous incarnons justement cet enfant qui a bien grandi depuis ; Mayfair, tout en prenant soin de lui, lui a même appris la voie des chevaliers.

Aujourd’hui est un bien grand jour : il est temps pour notre apprenti héro de devenir un véritable chevalier. Mais ce dont il ne se doute pas encore, c’est qu’il va devoir protéger le royaume contre Mesmeroth et toute son armée. Pour cela, il lui faudra notamment obtenir le soutien des Owrus, des Gillfolk et des Arcadians. Une grande tâche en perspective que notre héros pourra vivre avec des alliés : Trin, et Gen.

Un Zelda-like ambitieux et plaisant

À l’instar du premier volet, Oceanhorn 2 reprend une structure Action-Aventure fortement inspirée par les aventures de Link (The Legend of Zelda) sauf que cette fois-ci, comme nous le disions tout à l’heure, la vue générale est passée à une 3D classique. Sans véritable surprise, les développeurs ont revu tous les éléments du jeu à la hausse en devenant encore plus ambitieux qu’auparavant.

Premier élément à noter : notre personnage est incapable de réaliser des sauts, tout du moins de notre propre chef, autrement dit il n’y a aucune touche associée afin de prendre de la hauteur ou de passer de plateforme en plateforme par exemple, les sauts étant déjà ici ‘précalculés’. Disons pour simplifier que si vous avez des éléments à hauteur d’épaules, le héros peut se hisser dessus voire faire des bonds plus ou moins longs de lui-même, en fonction bien sûr de la distance avec les objets et autres éléments du décor (rocher, tonneau, etc…). Du coup, même si vous sentez que certains « sauts » ne pourraient pas passer, n’hésitez pas à essayer, la logique n’est parfois pas la même.

En dehors de cela, avant de parler purement de l’exploration -avec la destruction de jarres, de hautes herbes, entre autres-, on retrouve évidemment une dose de combats en temps réel contre divers adversaires -et ce même si l’on aurait aimé un bestiaire un peu plus fourni-. Assez classiques dans l’approche pour vaincre/combattre ses opposants, on peut utiliser plusieurs techniques comme les frappes à l’épée ou un pistolet possédant des tirs spéciaux, mais aussi éviter les coups adverses à l’aide d’esquives, tout en faisant attention à certaines actions, comme cette dernière, puisant dans une jauge « d’endurance ».

On vous rassure, afin de bien prêter attention aux ennemis les plus faibles, ou ayant reçus plus de dégâts, un lock-on est bien présent, il est juste un peu « caché » par rapport au reste, mais si vous jouez régulièrement à des jeux vidéo, vous aurez déjà trouvé son emplacement dédié (on vous fait une fleur, il suffit d’appuyer sur le stick droit). Avec ce lock, les joutes sont plus agréables et l’on obtient plus de praticité face aux différents boss du jeu, quoi qu’un peu simple puisqu’ils sont d’ordre plus classique.

Là où Oceanhorn 2 – Knights of the Lost Realm tire davantage son épingle du jeu, c’est sur sa forte propension à l’exploration, aux récompenses et aux énigmes, des choses que l’on avait particulièrement appréciées sur son aîné, et que l’on apprécie toujours ici. Déjà afin de ne pas vous faire tourner en rond pendant des heures, le studio Cornfox & Brothers a eu la bonne idée d’implémenter directement le nombre -et même souvent l’emplacement- d’objets importants, à l’instar de « pierre de sang » ou encore de coffres, et ce sans pour autant en faciliter l’accès. Il faut donc toujours avoir cette bonne dose de réflexion, résoudre des énigmes ou simplement revenir avec de « nouveaux pouvoirs » en poche.

On pense par exemple à des outils que l’on a déjà vus dans d’autres productions (Qui a dit The Legend of Zelda ?) comme un grappin par exemple, dont nous tairons évidemment l’utilité pour -s’il en existe encore- de pures novices. Mais sans trop spoiler, il y a aussi une arme spécifique, le pistolet, qui acquiert des fonctionnalités élémentaires, elles-mêmes donnant ainsi suite à de belles idées d’énigmes, tout comme celles liées aux compagnons de fortune de notre héros. Bien que pour certains puzzles, on trouve qu’ils auraient mérité davantage d’exploitation, car il y avait encore plus matière à faire. Dernier petit point, pour que nos allié(e)s nous aident -et même en affrontements-, il faut leur donner des ordres, une aide restant utile en somme, que l’on peut effectuer à partir d’une roue des armes -manquant un peu d’ergonomie dans l’ensemble-.

Très joli

Pour sa palette graphique et technique, cette sortie sur New-Gen permet au titre de se parer de graphismes remastérisés mais surtout d’une expérience ciblant la 4K et le 60FPS avec un rendu global vraiment très propre. Bien qu’il s’agisse d’une nouvelle production indépendante, outre le manque de quelques expressions faciales et d’une mise en scène que l’on aurait aimée plus élaborée, la direction artistique est très plaisante, de même pour les divers environnements visités réalisés sous le moteur Unreal Engine. Tout en étant bien colorés, les détails et les animations sont nombreux, et les effets de jeu et de lumière sont très bien réalisés.Par contre contrairement au premier volet, les compositions musicales du titre sont désormais signées Benedict Nichols, nominé aux The Ivors 2022. Si vous nous suivez, nous vous avions déjà parlé des travaux du compositeur, celui-ci a notamment réalisé les thèmes sonores de Dead Frontier 2, Before We Leave (prix du meilleur OST), Omno, Dread Hunger ou encore The Falconeer (prix de l’excellence en audio). Sans grande surprise donc, un soin tout particulier a été apporté sur les agréables thèmes musicaux d’Oceanhorn 2 – Knights of the Lost Realm, de sorte qu’ils soient vraiment bien en accord avec les divers moments vécus au cours de l’épopée. Enfin, sachez que l’interface et autres éléments textuels sont en français.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Avec ses inspirations auprès des volets de Link, son exploration très agréable, ses très jolis visuels, son gameplay général, ses thèmes sonores ou encore ses énigmes, Oceanhorn 2 - Knights of the Lost Realm est une excellente alternative aux jeux d’aventure à la The Legend of Zelda, et ce sans être forcément sur une Nintendo Switch pour le parcourir. S’il est juste parfois un peu trop ambitieux par rapport à son statut, et se pare du coup de quelques lacunes, cela ne gâche en rien l’expérience typique des bons jeux d’Aventure.
ON A AIMÉ !
- OST
- Scénario sympathique
- Palette visuelle
- Les défis
- L’exploration, les énigmes et les récompenses
- Un bon Zelda-like
- L’aventure est bien là
ON A MOINS AIMÉ...
- La mise en scène est en deçà
- Une roue des armes manquant un peu d’ergonomie
Oceanhorn 2 – Knights of the Lost Realm :  Une belle plongée dans ce Zelda-like
Oceanhorn 2 - Knights of the Lost Realm
Editeur : FDG Entertainment
Développeur : Cornfox & Brothers
Genre : Action, Aventure
Support(s) : PC, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 02/08/2023

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