MaXoE > GAMES > Tests > PC > Death or Treat : Une petite friandise !

Death or Treat : Une petite friandise !
Un premier titre encourageant pour le studio

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Le genre Roguelike a le vent en poupe ces dernières années, nous vous en avions d’ailleurs présenté et testé beaucoup à l’instar de Hadès, Loot River, Neon Abyss, Rogue Legacy 2, Cult of the Lamb ou encore Fury Unleashed, et bien entendu de futurs titres utilisant ce même procédé sont à venir, on parle notamment de « deux suites » d’opus incontournables : Blasphemous II, ou Hadès 2. Aujourd’hui, on s’intéresse à un petit nouveau : Death or Treat, une association entre Roguelike et Hack ’n Slash mais nous offrant aussi de très beaux visuels peints à la main où l’on campe un fantôme. Voyons ensemble ce que cache ce petit bonbon (oui nous sommes en pleine « période d’Halloween » dans le jeu).

Le titre nous vient tout droit de Saona Studios, une compagnie indépendante composée de moins d’une dizaine de personnes. Cette équipe espagnole fondée en 2021 par Flavio Muñoz Martinez, a pour objectif la réalisation d’aventures ayant un « but ».

Death or Treat devant initialement passer par une campagne Kickstarter, est donc leur toute première production à ce jour, mêlant donc Hack ’n Slash 2D ainsi que du Roguelike dans un univers disposant de l’esprit d’Halloween, et de beaucoup d’humour distillé çà et là, notamment via des références et autres clins d’œil aux réseaux sociaux.

Une histoire avec beaucoup d’humour et des références

Cet esprit d’Halloween a longtemps perduré au sein de la ville de Hallowtown. D’ailleurs, Scary, le fantôme que nous incarnons, est tout simplement le leader sur le marché de la fabrication, et par extension de ventes de bonbons. Il est en effet le propriétaire de Ghost Mart, numéro un dans la fabrication de ces friandises. Malheureusement, lors de sa venue dans la ville, il n’y trouva plus « âme qui vive », les habitant(e)s ont disparu.

Pire encore, Clark Fackerberg, concurrent direct et créateur de Faceboo, a introduit et distribué du Storyum. Il s’agit d’une substance agissant comme une sorte de drogue, cette dernière faisant perdre toute volonté et espoir propres aux Hallowtownien(ne)s, autrement dit, ils n’ont plus l’esprit d’Halloween. Scary est donc décidé de tenter de restaurer le véritable esprit d’Halloween et ce coûte que coûte. Pour cela, il cherche à mettre à mal le plan de Fackerberg, c’est-à-dire passer par les trois branches de Faceboo (Darkchat, Deviltube et RipTok) et ainsi arrêter la production du Storyum afin que les habitant(e)s retrouvent leurs esprits.

Base des Roguelike : améliorations, Die & Retry et génération procédurale

Death or Treat est ce que l’on peut appeler à la fois un jeu d’Action, un « demi » Hack ’n Slash, mais surtout un Roguelike. Pour vous faire un bref rappel, les jeux de ce type comme ceux mentionnés plus haut, à savoir Blasphemous, Hadès, Loot River, Neon Abyss, Rogue Legacy 2 ou encore Cult of the Lamb pour ne pas tous les citer, ont des grandes tendances Die & Retry (recommencer des Runs ou des parties), de la génération procédurale (ici pour les différents niveaux/environnements) mais aussi des possibilités d’améliorations et de choix à effectuer afin de revenir plus fort(e) au prochain Run.

La ville de Hallowtown sert ainsi en quelque sorte de HUB avec tous les éléments propres et indispensables à une bonne survie : des boutiques. Par contre, ces dernières ne sont pas disponibles en l’état, il faut les restaurer à l’aide de différentes ressources, à l’instar de bonbons -disponibles en très grandes quantités- en détruisant des objets et autres monstres du bestiaire, et d’autres ingrédients (comme des ailes de chauve-souris) face aux ennemis.

Ainsi, en restaurant les différentes boutiques, on peut par exemple augmenter la santé maximale de Scary, faire des échanges d’ingrédients, accéder/améliorer certains types de compétences. Au passage, on vous conseille plutôt d’upgrader une technique à son maximum et ainsi multiplier les dégâts afin de vous faciliter quelques passages, plutôt que de simplement améliorer une capacité et finalement moins l’apprécier qu’une autre. Et ce d’autant que l’on ne peut choisir qu’une arme et une technique par Run, vous voilà prévenus.

Évidemment côté boutique, on retrouve aussi une forge pour les armes, et même la possibilité d’obtenir plus d’emplacements pour garder davantage d’ingrédients à chaque Run. Eh oui, à la base seuls quelques ingrédients sont à conserver dans la liste obtenue en jeu, les autres n’étant plus dans « l’inventaire ». Une meilleure préparation équivaut donc à une bonne réflexion et une maximisation de toutes les données des boutiques possibles, en prenant soin de faire quelques priorités nécessaires, selon votre style de jeu.

Des combats dynamiques

Une fois prêt(e), il est temps de se rendre dans les divers niveaux du titre, mais avant il faut sélectionner son arme de prédilection -à débloquer au fil du temps- et une capacité, à l’instar par exemple d’une explosion fantôme, c’est-à-dire des compagnons explosifs se ruant sur les adversaires, ou encore un Boo!merang dont il n’y a pas besoin de préciser la fonction. Sachez juste que ces compétences ont besoin qu’une jauge spécifique soit remplie afin de pouvoir être utilisée.

Chaque section d’environnement visitée contient diverses zones reliées entre elles, suivies d’un boss qui pour rappel est généré de manière procédurale et plutôt bien intégré, avec quelques séquences typiques de plate-formes, des trésors à dénicher, des éléments (caisses,…) à détruire, la récolte d’ingrédients ou encore la présence d’adversaires à vaincre, et ce même si ces différentes « salles » sont plutôt très courtes à parcourir, ce qui est un peu regrettable en soi.

Regrettable parce que Scary est vraiment facile à contrôler et à diriger, et qu’il y aurait eu matière à faire plus de choses dans des salles un petit peu plus grandes. Parmi ces habilités, il peut faire un saut simple ou double, esquiver, réaliser une attaque forte ou légère ou encore, comme dit tout à l’heure, utiliser une capacité spéciale liée à une jauge pleine. Les combats sont ainsi très dynamiques et pas forcément obligatoires si vous avez envie de prendre les jambes à votre cou.

En fait, tout dépend de votre dextérité et appréhension à la survie, il est ainsi logique que les débuts soient difficiles avant d’accéder à de nouvelles améliorations et ainsi de suite, comme dans tout bon Roguelike qui se respecte. À vous donc de voir si votre persévérance et votre patience sont suffisantes pour venir au bout du titre des développeurs de Saona Studios. Une durée de vie pouvant aller du simple au double, voire au triple selon votre style de jeu global.

Superbe

Vous l’aurez sûrement déjà observé face aux différents visuels des captures présentes dans cette critique, Death or Treat, avec son style anime/cartoon est très agréable pour la rétine. Avec ses environnements peints à la main, on ne peut que tomber sous le charme de cette réalisation indépendante à la fois pour les teintes utilisées, mais aussi sur l’excellent travail apporté sur les traditionnelles animations des personnages et du bestiaire.

Concernant son aspect sonore, les différents morceaux entendus sont bien dans le ton de l’aventure. Enfin sachez qu’après quelques soucis de langue pour les sous-titres et un dernier patch en date, les textes sont à nouveau disponibles en français, l’idéal, comme nous le disions plus haut, pour suivre cette histoire et ses nombreux éléments humoristiques.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Premier titre indépendant tout droit sorti de l’imagination de Saona Studios, Death or Treat, en s’inspirant des plus grands titres, réussit facilement à imposer sa propre identité tant par son visuel que son concept de départ. Très flatteur pour la rétine, avec une histoire remplie d’humour et de références, mais aussi des combats dynamiques comme il faut et des outils d’améliorations bien pensés pour les divers Runs à effectuer, le soft est une petite friandise qui devrait rapidement vous plaire, si vous êtes patient(e)s -l’une des choses qu’il faut pour bien apprécier le genre-.
ON A AIMÉ !
- Les nombreuses touches d’humour et références
- La D.A
- Superbes visuels
- Accessible et plus délicat à la fois pour les novices
- Des combats bien dynamiques
- Les améliorations/boutiques
ON A MOINS AIMÉ...
- On aurait aimé plus d’environnements…
- … et un plus grand bestiaire
- Certain(e)s pourront le trouver un peu trop punitif par moments
Death or Treat : Une petite friandise !
Death or Treat
Editeur : Perp Games, Just For Games
Développeur : Saona Studios
Genre : Action, Roguelike, Roguelite, Hack ’n Slash
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 11/05/2023

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...