MaXoE > GAMES > Tests > PC > Oni – Road to be the Mightiest Oni : la loi du plus fort ?
PC / PS4 / PS5 / Switch

Oni – Road to be the Mightiest Oni : la loi du plus fort ?
Démon-trer sa force

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Sans surprise, comme vous vous en doutiez, le jeu d’Aventure Oni - Road to be the Mightiest Oni profite maintenant de sa critique. Une expérience surprenante, et même un peu à l’ancienne, dans laquelle se cache un joli visuel, mais aussi avec un récit plus complexe et développé qu’il n’en a l’air, du moins si vous prenez le temps d’une certaine recherche sur l’île de Kisejima.

Le soft, pour lequel nous avons fait un Mini Unboxing, a reçu le soutien de la Shueisha Games, il est édité par Clouded Leopard, distribué dans notre pays par Red Art Games, et est développé par Kenei Design. Cette équipe japonaise, composé de vétérans de l’industrie vidéoludique, a œuvré sur un jeu de rythme (B&D-Rhythm game) devenu « Best App of Xiamen international game contest », et Mordern Art×Puzzle Game sur Switch. Oni, leur toute dernière production effectue donc un virage total à 180 degrés. D’ailleurs, comme dit tout à l’heure, son récit vaut le coup d’œil.

 

Un récit plus complexe et intéressant qu’à première vue

Il y a quelque temps, une grande bataille eut lieu entre tous les démons et un certain Momotaro, ce dernier étant mi-démon mi-humain. Kuuta, notre protagoniste, fut le seul rescapé de ce combat, il a en effet été obligé de fuir. Aujourd’hui, il se rend sur l’île de Kisejima pour y accomplir de multiples épreuves et ainsi devenir le plus fort des Oni (démon) dans l’optique de prendre sa revanche.

Une quête qui l’amène d’ailleurs à découvrir de nouveaux pouvoirs et à rencontrer de puissants alliés. Ainsi si, de prime abord, on aurait pu penser à une simple histoire de vengeance, le récit est plus complexe qu’il n’y paraît, et il est surtout intéressant. On le doit aux passages où l’on découvre le passé de Kuuta, d’allié(e)s, mais aussi par différents écrits cachés çà et là sur l’île de Kisejima. On arrive donc à rester suffisamment intéressés pour aller au bout, et ce même si l’on a affaire à une « même » boucle de gameplay.

Traduction, et exploration

Cette boucle de gameplay alterne entre exploration de l’île, combats (les épreuves/défis) et une petite touche d’équipements/statistiques. Classique dans son approche, l’ensemble reste très accessible, d’autant que les textes importants sont traduits dans notre belle langue, dont l’épopée et les écrits à dénicher un peu partout.

Eh oui, quelques éléments sont restés en anglais, mais rien de bien compliqué, les champignons étant par exemple juste appelés Mushrooms, idem pour quelques menus. En bref, vous pourrez aisément suivre l’évolution de l’aventure.

La première partie que l’on aborde concerne l’exploration en elle-même. L’île de Kisejima, notre terrain de jeu, est d’ailleurs scindée en trois parties -la dernière avec son visuel étant notre préférée-, elles-mêmes impossibles à rejoindre dans un premier temps : ces dernières étant en effet protégées par des barrières le temps d’accomplir des épreuves associées. On vous l’a dit, cela rappelle certaines expériences vidéoludiques à l’ancienne.

On peut ainsi y trouver des documents/écrits, dispersés çà et là, permettant d’en apprendre davantage sur le Lore/univers du jeu, ouvrir des coffres, recueillir des champignons puis s’en servir comme monnaie d’échange auprès d’un marchand (un ami de Kuuta), mais aussi par exemple trouver et ramener des esprits égarés afin d’augmenter petit à petit le niveau de « PV/vie » de notre protagoniste.

Précisons au passage que, comme Kuuta n’est pas le plus rapide qui soit, il vaut mieux privilégier en premier les esprits très proches du lieu où l’on doit les ramener (une stèle), car un « vilain », plus exactement un démon vengeur, ne vous voudra pas du bien. En fait, plutôt que de le combattre, il faut simplement esquiver et fuir vers cette stèle de salut, quitte à utiliser quelques sauts. Néanmoins, faites attention durant cette escapade, car selon les lieux, quelques petits soucis de collisions et de caméra peuvent survenir. Mais pas de panique, sans trop en dire, une aide salvatrice peut intervenir plus tard dans l’épopée !

Des combats et des épreuves

Outre l’exploration, le soft se compose donc de plusieurs épreuves. Pour les déclencher, il suffit de se rendre auprès d’un « sombre Oni », une transition s’opère alors pour laisser place au défi en question.

Sans tous les citer, nous nous retrouvons par exemple à devoir éliminer des vagues d’ennemis, ou encore de protéger un marchand en l’escortant. Cette dernière mission est d’ailleurs celle qui risque de vous poser le plus de problèmes et de disons « tension », augmentant la probabilité de recommencer plusieurs fois.

Par contre, au fur et à mesure des défis proposés, Kuuta acquiert de nouvelles capacités, des techniques, et même un allié de taille : Kazemaru. Ainsi de base, outre l’esquive, assez large par ailleurs, on peut attaquer de manière classique en enchaînant les combos, mais cela n’est pas suffisant pour vaincre les esprits en ces lieux.

Une fois à terre, il faut les neutraliser à l’aide d’une seconde commande spécifique (« cumulable » pour vaincre plusieurs Oni d’un coup) dans un temps prédéfini, auquel cas s’ils ne sont plus à terre (ou étourdi comme vous voulez), il faut recommencer à les frapper. C’est assez simple en somme, d’ailleurs un système de scoring est même présent en réalisant de nouveau les mêmes missions.

Mais ce n’est pas tout ! Comme nous le disions, Kuuta augmente un peu plus son panel, notamment avec une frappe « dévastatrice » lorsqu’une jauge associée est totalement pleine, mais il est surtout assisté par Kazemaru. Ce partenaire, un fantôme, est en effet jouable manuellement tout comme Kuuta, par le biais du second stick. Autrement dit, la maniabilité s’effectue alors comme un « Twin Stick » ce qui risque de perturber un peu les non-habitué(e)s de ce style au début, simplement parce qu’il faut faire attention à Kuuta en même temps. Pour autant, Kazemaru est soumis à un système d’endurance afin que l’on ne lui en demande pas trop d’un coup : il a par exemple le pouvoir « d’étourdir » directement un ennemi, et pas seulement ! Bien sûr, nous n’en dirons pas plus à ce sujet pour vous laisser quelques découvertes, comme des séquences où la caméra change complètement de perspective, à l’instar de NieR Automata pour ne citer que lui.

Un joli look

Si l’ensemble est donc assez convaincant tout en restant accessible, malheureusement le soft souffre de quelques lacunes plus ou moins pénalisantes. Tout d’abord, comme certains titres, il faut prendre en compte sa routine de gameplay, et adhérer au fait de refaire le même type de chose au fil du temps, mais le plus dérangeant, en dehors de quelques soucis de collisions/caméra, ce sont des ralentissements, principalement durant les combats.

Pourtant même si le titre visuellement et techniquement parlant se pare de beaux effets de lumière, d’un aspect cel-shading, et de certains passages et détails très beaux, l’île est finalement assez petite.

Pour finir sur une note musicale, Oni – RtbtMO se dote de thèmes musicaux accompagnant bien l’aventure, mais aussi de superbes thèmes chantés, notamment celui de lancement, et lors de l’exploration de l’île, c’est d’ailleurs ce dernier qui se répète en boucle en dehors des combats, un peu plus de diversité aurait été intéressante, même si cette mélodie se laisse bien écouter. Réprécisons également que la majorité des textes ont été traduits en français.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

S’il n’est pas exempt de quelques maladresses techniques ou de gameplay, Oni - Road to be the Mightiest Oni profite pourtant d’une narration intéressante, plus développée qu’elle ne le laisse penser à première vue, impliquant alors également des personnages attachants, mais aussi des batailles bien exécutées dans l’ensemble, ou encore des musiques de qualité.
ON A AIMÉ !
- Récit plus complexe et profond qu’il n’y paraît
- OST
- Personnages attachants
- Le look graphique choisi
- Les idées de gameplay
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques soucis de caméra/collisions
- Ralentissements
- La boucle de gameplay peut déplaire
Oni – Road to be the Mightiest Oni : la loi du plus fort ?
Oni - Road to be the Mightiest Oni
Editeur : Shueisha Games, Clouded Leopard, Red Art Games
Développeur : Kenei Design
Genre : Aventure
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 30/06/2023

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...