Vous le savez sans doute, le 4 mars dernier s’est déroulé l’événement New Game Plus Expo dans lequel l’éditeur NIS America faisait une apparition avec un show/stage d’une heure. Ce fut l’occasion de découvrir que cet épisode ToCS4 allait également bénéficier d’un portage sur PC avec une date de sortie identique à la Nintendo Switch, soit le 9 avril.
Ce même jour (4 mars), le développeur indépendant Falcom a commencé à nous dévoiler plusieurs éléments via quelques screenshots de son titre Kuro no Kiseki, faisant suite à Hajimari no Kiseki lui-même faisant suite à ce ToCSIV. Une semaine plus tard, les développeurs ont tenu un événement pour fêter leur quarantième anniversaire, l’occasion de revenir sur leurs licences, et découvrir les résultats du sondage sur les protagonistes préférés de la communauté. Ce même show a permis d’en savoir encore plus sur Kuro no Kiseki avec la présentation de plusieurs personnages principaux mais aussi de découvrir son nouveau système de combat switchable, mélange entre tour par tour, éléments en temps réel et ARPG plus « classique ».
Mais pour l’heure, revenons-en à Trails of Cold Steel IV. Comme à l’accoutumée, vous pouvez consulter ci-dessous quelques extraits de notre test réalisé sur PS4 afin de découvrir les mécaniques de ToCSIV (garanti sans spoils) ou lire directement le paragraphe suivant consacré à ce portage Nintendo Switch ainsi qu’à ses avantages et inconvénients qui en découlent.
– Informations The Legend of Heroes – Trails of Cold Steel IV (PS4 Pro) –
Erébonia en conflit
Deux ans après la guerre civile ayant écumé Erébonia, une nouvelle guerre est sur le point d’éclater. Contre qui et pourquoi ? Nous ne dévoilerons pas ces informations révélées vers la fin de Trails of Cold Steel III. Toujours est-il qu’en vue de cette guerre imminente, les armées réquisitionnent les biens, ainsi que la nourriture, autrement dit tout ce qui peut leur servir. Mais aussi les civils, ces derniers devant obligatoirement s’enrôler après avoir reçu une convocation, et ce bien évidemment au péril de leur vie. Pendant ce temps, beaucoup de choses se passent sous cette façade apparente… Et comme il y a deux ans, la classe VII est l’un des derniers espoirs du royaume.[…]Des bases toujours présentes via un mélange entre les trois premiers opus
Mais revenons à ToCsIV. Comme nous le disions précédemment, ce nouvel opus n’entend pas révolutionner le gameplay installé par la série depuis de nombreuses années mais pioche dans des éléments connus (les bases établies auparavant) des trois premiers opus pour son déroulement et ses combats. Mais pour ne pas être une simple « suite » d’un jeu coupé en deux segments, les développeurs y ont apporté quelques petites nouvelles touches sympathiques par-ci par-là.[…]De nouveaux mini-jeux intéressants et prenants
[…]Le titre dispose également de plusieurs mini-jeux dont des inédits. En premier lieu, on retrouve la pêche, présente ici sous la même forme de simplicité que dans ToCsIII ni plus ni moins.[…] En second, le retour de l’addictif jeu de cartes Vantage Masters (VM) où l’on doit détruire la carte maîtresse adverse mais avec quelques améliorations très appréciables.[…]On a aussi la présence d’un jeu de puzzle avec Pom! Pom! Party! Si vous connaissez le système des Match-3 vous ne serez pas dépaysé(e).[…] Pas foncièrement difficile, ce mini-jeu devient rapidement prenant.[…]Des combats toujours aussi plaisants, des ordres évoluables mais avec un petit déséquilibrage
Bien entendu les combats sont toujours au cœur de la série avec des éléments repris des précédents volets. Alors en vérité, il n’y a pas de grands bouleversements, disons même que l’enrobage efficace et plaisant est le même. On retrouve ainsi la formule tour par tour régie par ordre de passage qui a fait ses preuves durant les premiers épisodes.[…] Cette base déjà connue ne s’arrête pas là puisque le système de Bravery Points est également de retour. Rappelons que cette feature combine à la fois les possibilités de frappes en combos avec plusieurs personnages mais aussi le système d’ordre[…] Les développeurs ont implémenté des « ordres évoluables », autrement dit comme pour les Masters Quartz, chaque ordre est susceptible d’augmenter de Level mais pour cela, il faut réaliser des défis spécifiques.[…] Lire la suite du test.
Qu’apporte cette version Nintendo Switch ?
Tout d’abord, comme pour son prédécesseur, la mouture physique ici dénommée « Frontline Edition » comporte quelques « éléments/goodies » qui plairont à coup sûr aux amateur(trice)s avec la présence d’une très belle jaquette réversible, d’un mini artbook (The Black Records) de 22 pages que nous vous conseillons de feuilleter qu’en fin de partie à cause des spoils glissés à l’intérieur, et enfin quelques pistes de l’OST (Echoes of Erebonia) à télécharger (au maximum trois fois) à partir du code fourni.
Après cet aparté, il convient maintenant de s’attarder sur cette version Nintendo Switch. Bien entendu, si nous vous disions dans notre test initial que le scénario possédait quelques longueurs dues notamment à des états d’âme, il n’en reste pas moins captivant grâce aux diverses révélations distillées principalement vers la fin de l’aventure. Il est donc toujours aussi plaisant de revoir et retrouver « toute » l’équipe de la Classe VII mais aussi les personnages importants provenant d’anciens opus.
À ce sujet, nous vous parlions à la parution de notre test sur PS4 Pro de la création d’une team modifiable parmi une bonne vingtaine de protagonistes. Eh bien sachez que ces changements effectifs sont opérables régulièrement mais que les « guests » ne sont pas comptabilisés dans ce total. Car effectivement, ce sont trente-neuf personnages qui sont jouables en tout, chacun ayant son propre style et parfois des techniques identiques/similaires avec d’autres héro(ïne)s mais dont les animations diffèrent. À titre personnel, il est dommage que l’on ne puisse pas incarner ces derniers un peu plus souvent, chose qui sera réglée dans Hajimari no Kiseki mais chut, c’est encore un « secret » pour les européens pour le moment.
Passons maintenant à l’avantage considérable de ce portage, le même que pour chaque jeu disponible sur la machine de Nintendo : la possibilité de pouvoir jouer partout grâce à son concept hybride. Il n’est ainsi pas rare de faire une multitude de parties de Vantage Masters (VM), ce mini-jeu de cartes ayant évolué agréablement ou de Pom! Pom! Party! ce puzzler très sympathique ou d’autres quêtes, farming ou évolution du scénario en mode portable avant de reprendre en mode docké. Sachez que l’on a également accès à une vitesse accélérée comme sur la version PS4 Pro.
Enfin pour finir, nous avons à disposition plusieurs dizaines de costumes accessibles directement en jeu et donc gratuitement, dont des maillots de bain, alors que l’on retrouvait certains de ces mêmes looks payants sur PS4 dans l’édition dématérialisée standard.
Qu’en est-il de la partie technique et graphique ?
À présent, faisons un tour du côté des spécificités techniques de cette version Nintendo Switch, et clairement vous allez voir de nombreuses similitudes avec son aîné ToCSIII (Switch). Vous ne serez donc pas surpris de savoir que ce portage pèse environ 10GB sur la machine, encore une fois des concessions ont donc dû être faites.
Ainsi, si en mode docké, l’aliasing est assez prononcé (1080p), en mode portable l’effet se ressent nettement moins, la plus petite taille de l’écran aidant en ce sens malgré une résolution moindre. Par contre, pour les deux méthodes de jeu, nous sommes de nouveau face à un framerate relativement stable même s’il a été réduit de moitié par rapport à son homologue PS4 Pro.
Terminons en précisant que, toujours dans les deux cas, docké comme nomade, la distance d’affichage est forcément un peu revue à la baisse mais au moins les amateur(trice)s de Big N peuvent enfin jouer à ce très bon JRPG doté de superbes artworks et de séquences en anime. Dernière précision importante : même si cette version sort six mois après la mouture PS4, aucune traduction française n’a été effectuée.
Testé sur Switch