MaXoE > GAMES > Tests > PC > Yomawari – Lost in the Dark : Avez-vous peur du noir ?
PC / PS4 / PS5 / Switch

Yomawari – Lost in the Dark : Avez-vous peur du noir ?
Courage !

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Depuis son lancement, la licence Yomawari comptait deux épisodes : Midnight Shadows et Night Alone, deux softs ayant également bénéficiés d’une collection/compilation (The Long Night) sur Switch. Aujourd’hui, un troisième opus vient se greffer à cette saga : Yomawari, sous-titré Lost in the Dark. Comme d’habitude, NIS nous propose une histoire forte et du stress.

Lancée en 2016 sur notre territoire, la série Yomawari a démontré que Nippon Ichi Software ne réalisait pas que les sagas avec beaucoup d’humour et de bonnes ambiances, comme Disgaea, Rhapsody, etc… mais également des « Survival-Horror ». La première aventure Yomawari commençait d’ailleurs par une scène tragique, de notre côté une critique a par ailleurs été consacrée à Midnight Shadows dans nos colonnes.

Une histoire touchante

Pour Lost in the Dark, nous faisons la rencontre de la jeune Yuzu. La pauvre enfant subit un harcèlement scolaire aussi bien moral que physique de la part de ses camarades. Boulettes de papier, seau d’eau,… le tout avec des mots très forts, comme « Va en Enfer ! ». La jeune fille, très affectée par ces moments, se rend au sommet de l’établissement scolaire pour se suicider…

Elle se réveille alors dans une forêt très étrange sans aucun souvenir. Yuzu ne se souvient même plus de comment elle a atterri ici. A la recherche d’une sortie dans cette forêt, la jeune fille apprend qu’elle est maudite, et a jusqu’au lever du jour pour ce débarrasser de cette malédiction.

Pourquoi Yuzu est-elle maudite ? Quels sont ses souvenirs perdus ? Pour ce dernier volet Yomawari, NIS réussit une fois de plus à nous intéresser à l’histoire, distillée petit à petit lors de retrouvailles des souvenirs de Yuzu (symbolisés également par des objets et collectibles).

Prudence, la mort guette à chaque coin de rue

Pour découvrir le passé, et donc récupérer les souvenirs de Yuzu, il faut parcourir plusieurs environnements de nuit, avec notamment les ruelles de la ville de la demoiselle. Hormis l’intégration inédite et sympathique d’une mini personnalisation (accessoire, couleur de cheveux…), vous ne trouverez pas de révolution dans ce nouvel épisode toujours aussi efficace, soit dit en passant.

Lors de nos balades nocturnes, on progresse de manière très prudente. L’atmosphère tendue et angoissante est vraiment palpable, entre cette pénombre et les bruitages sonores, aussi bien pour les battements de cœur de Yuzu que les cris/hurlements de Yokaïs (esprits).

Face à ces différents esprits démoniaques, on ne peut pas lutter comme dans un titre Survival-Horror, non, Yuzu n’est pas encline à user de la violence malgré ce qu’elle a subi. Elle peut se servir des rayons d’une lampe-torche pour faire « peur » aux Yokaïs, détourner leur attention grâce à des jets de pierre (limités cela va de soi), ou courir. Mais attention, car dans ce dernier cas les regards se posent sur elle, et en plus elle s’épuise, cette fonction étant liée par une jauge d’endurance, ne jouez donc pas trop les imprudents, sinon c’en est fini de vous !

La jeune fille a aussi une arme secrète, ou du moins un atout considérable pour faire fuir les fantômes : fermer fermement ses yeux ! Oui, fermer les yeux, une manipulation facile à exécuter qui nous met directement dans les mêmes conditions que Yuzu. C’est-à-dire progresser dans le noir complet, à la seule « lueur » du rythme cardiaque normal ou s’accélérant, mais aussi de « formes spectrales », autrement dit le ressenti de la présence des Yokaïs. Avec elle on avance, on évite les potentiels agresseurs, même si parfois les signaux sonores devant normalement être un brin réconfortants se retournent contre nous. Certaines morts sont donc pratiquement inévitables, on retrouve donc ainsi cet axe Die & Retry typique de la série, qui pourra peut-être frustrer les non-connaisseur(euse)s.

Les Yokaïs sont rusés, et quelques animaux croisés permettent de mieux se diriger. L’ensemble de ces ficelles durent tout au long de l’aventure, alors que nous sommes à la recherche de souvenirs/objets perdus de Yuzu et de nombreux collectibles à dénicher çà et là. Parfois, même avec toute la prudence possible, on se heurte à quelques Game Over. Dans ces cas-là, on reprend donc cette virée nocturne depuis la dernière sauvegarde. Sauf que celle-ci peut s’avérer en vérité très ancienne, on s’explique.

Afin de pouvoir garder les prouesses de Yuzu en mémoire (enfin sauvegarder quoi), il faut faire des offrandes sous forme de piécettes, à des statues disséminées çà et là. Mais attention, qu’il s’agisse des statues ou d’offrandes, celles-ci sont en nombre limité. On peut donc aussi bien revenir à un point de sauvegarde très proche, ou comme nous venons de le dire, lointain. Dans ces dernières conditions, il faut reparcourir le chemin effectué -avant un Game Over-, ou changer de ruelles et espérer trouver des piécettes ratées pour pouvoir à nouveau sauvegarder. Cependant, comme d’habitude, la mort guette à chaque coin de rue. Prudence donc !

Mignon, naïf mais aussi stressant

Pour sa palette graphique, la ville et ses alentours (école,…) réussissent à dépeindre une certaine atmosphère. Comme nous vous le disions pour le premier opus, les dessins restent très soignés avec un côté « naïf ».

Pour la partie sonore, on vous conseille de jouer au casque pour plus d’immersion et ainsi ressentir davantage le rythme cardiaque de Yuzu. Attention tout de même, car le soft en plus d’être angoissant et stressant, n’hésite pas à multiplier un petit peu trop les effets de sursauts. Précisons que les sous-titres sont disponibles dans la langue de Shakespeare.

Testé sur Switch

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Si avec cet épisode, NIS ne bouleverse pas sa série Yomawari, ce dernier opus propose une histoire réellement touchante et forte donnant envie d’aller jusqu’au bout. Comme d’habitude avec cette franchise, le studio mise aussi sur son ambiance, et on peut dire que le mélange entre mignon, gentillet et de l’autre côté, stressant et oppressant fonctionne vraiment bien, quitte à peut-être placer quelques effets de sursauts en trop.
ON A AIMÉ !
- L’histoire de Yuzu
- L’ambiance générale avec angoisse et stress
- La D.A
- Sonorités
ON A MOINS AIMÉ...
- L’axe Die & Retry ne plaira pas à tous
- Insiste un peu trop sur les effets de sursauts
Yomawari – Lost in the Dark : Avez-vous peur du noir ?
Yomawari - Lost in the Dark
Editeur : NIS America
Développeur : NIS (Nippon Ichi Software)
Genre : Horror
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 28/10/2022

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...