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Warhammer 40,000 – Shootas, Blood & Teef : Un Run’n Gun sympathique
Mais trop proche des autres jeux des développeurs

NOTE DE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Créée par Games Workshop, la franchise Warhammer s’est depuis déclinée en de multiples adaptations jeux vidéo. Les genres sont d’ailleurs très nombreux : FPS, Stratégie-Tactical RPG, jeux de rôle, Hack’n Slash, TPS ou encore la nouvelle expérience de coopération pour le prochain Darktide prévu à la fin de ce mois, et bien entendu du Run’n Gun avec Warhammer 40,000 - Shootas, Blood & Teef. C’est d’ailleurs ce dernier qui fait l’objet de l’une de nos critiques aujourd’hui.

Cet opus est le fruit du studio belge Rogueside. Si ce studio fondé en 2010 ne vous dit peut-être rien, pas de panique, c’est tout à fait normal puisque la société a subi un changement de nom en 2020. A l’origine, elle s’appelait Crazy Monkey Studios et a notamment œuvré sur des jeux comme War Party, Hidden Through Time ou encore les Run’n Gun à l’ambiance mafieuse des Guns, Gore and Cannoli 1 et 2.

Ils ont notamment établi des relations commerciales avec Google, Valve, Apple, Microsoft, Sony ou encore Nintendo, et proposent depuis plusieurs types de jeux à l’instar de softs de stratégie, occasionnels ou encore de plateformes. Leur objectif est de donner la priorité aux joueur(euse)s avec de nouvelles expériences.

Avec Warhammer 40,000 – Shootas, Blood and Teef, les développeurs ont donc réalisé un Run’n Gun à la sauce Metal Slug, sous couvert de l’univers Warhammer. Un jeu qui n’est pas sans rappeler leurs précédentes productions Guns, Gore and Cannoli, fonctionnant sur le même procédé. Hormis l’univers, la similitude est d’ailleurs très présente du côté de l’évolution et du gameplay, mais avant, rencontrons les Orks et leur mission !

Humour et « WWWWWWaaaaaaagggghhhhhhhh »

Dans cet univers Warhammer, place à la « mise en lumière » des Orks sur un ton très décalé, léger et humoristique. Voguant sur leurs avions, ces derniers cherchent à s’emparer d’un jus magique, une énergie utilisée par les zhoms et provenant de la planète Looteus.

Si la guerre est déjà lancée avec de nombreux tirs et cris de guerre « WWWWWWaaaaaaagggghhhhhhhh », il s’avère qu’Ogruk Gutrekka, le chef de la bande s’en prend à l’un de ses « larbins » : Gargaz. Il lui vole son couvre-chef et lance son acolyte par-dessus bord, en plein territoire ennemi. C’en est trop pour Gargaz. En ralliant les siens à sa cause, il cherche à se venger de cette trahison mais aussi à vaincre les zhoms au passage.

La base du genre

Le voyage sur Looteus s’articule autour d’un gameplay Run’n Gun très proches des deux précédents titres du studio Guns, Gore and Cannoli.

Nous progressons au fil de nombreux gunfights -intenses ou plus sages- selon la difficulté choisie. Chaque bataille livrée se déroule dans des environnements en 2D side-scrolling, usant d’un dosage de verticalité. Attention toutefois, l’ensemble fait plus office de succession de « couloirs », plus ou moins grands, que d’une véritable exploration et trouvailles secrètes à dénicher. C’est d’ailleurs une possibilité que l’on aurait aimé pouvoir découvrir au cours de ce titre, histoire de se différencier un peu de ses aînés Run’n Gun : Guns, Gore and Cannoli.

On découvre quelques pièges comme de l’acide causant des dégâts au contact, de la brûlure, des précipices, des tonneaux explosifs ou encore l’apparition d’ennemis (rats, zhoms,…). D’ailleurs en parlant d’adversaires, en plus des « confrontations » traditionnelles, il y a aussi des affrontements par vagues, ceux-ci se déroulant dans des lieux clos, la réussite permettant de déverrouiller le passage suivant, et bien entendu des boss de fin de niveau plus ou moins imposants (char, etc…).

A la sauce Metal … Slug ?

En plein gunfights, on profite de sensations correctes avec de multiples pétoires, à l’instar des précédents jeux du studio, même si cela n’atteint toutefois pas le maître incontesté du style : Metal Slug. Il n’y a donc pas de stratégie typique à adopter, on fait juste parler la poudre en utilisant toutes les options disponibles.

Pour cela, on peut switcher entre plusieurs types de flingues, en dehors des habituels pistolets et mitraillettes, le lance-flamme servant par exemple aussi bien au corps-à-corps qu’à mi-distance, la scie circulaire uniquement en bataille rapprochée, le bazooka est lui à réserver à des moments un peu plus tendus (attention d’ailleurs au revers de dégâts potentiels), tandis que le fusil à pompe est un bon atout lors de vagues d’ennemis situés sur des étages/hauteurs multiples.

Chaque pièce de l’arsenal compte bien sûr un nombre de balles limité par chargeur ! En outre, on peut également se servir de quelques grenades, très limitées, et d’un pouvoir spécial lié à une jauge dédiée.

Si la prise en main se réalise assez rapidement pour quelqu’un ayant déjà joué aux deux Guns, Gore and Cannoli ou G.G.G avec le saut simple et double se réalisant via une gâchette, ou encore un switch rapide pour le changement de flingues, l’emplacement de la fonction de course n’est pas optimale dans sa configuration initiale.

Pour s’expliquer à propos de cette fonction course, on ne parle pas de soucis en plein gunfights, mais lorsque l’on se trouve aux différents lieux d’achats et modifications d’équipements dédiés.

Pour faire simple, ces systèmes d’améliorations sont disponibles à chaque checkpoint dissimulé dans les stages. Pour effectuer une modification, on entre alors dans un menu dédié dans lequel on peut soit remplacer nos équipements déjà acquis, soit acheter de nouvelles armes avec la monnaie en notre possession trouvée durant les niveaux. A ce propos, chaque type de flingues ne propose seulement que trois variations. Dommage, on aurait bien aimé un peu plus de folie en rapport avec l’univers, à côté de cela on trouve également des achats de cosmétiques servant de couvre-chefs.

Pour en revenir à la fonction non optimisée de « course », une fois les éléments achetés ou remplacés, dès que l’on sort du menu avec le bouton retour, comme indiqué on se retrouve automatiquement à voir notre personnage courir, et ce malgré le type de pression sur la touche. Dans les faits, soit on se retrouvait rapidement au centre de la mêlée devant nous, soit on recevait des dégâts malvenus…

… Ou en thèmes musicaux ?

Sur le plan visuel, l’univers Warhammer est respecté avec un ensemble propre et très très coloré façon « bande dessinée », et ce aussi bien en plein jeu que lors des cinématiques, à l’instar de ce que nous avions déjà vu pour les softs Guns, Gore and Cannoli. De multiples effets pyrotechniques bien réalisés sont aussi de la partie. Par contre, on trouve dommage que depuis G.G.G., les développeurs n’aient pas modifié ou du moins n’aient pas choisi une touche véritablement unique pour les blessures et adversaires vaincus. Là cela donne davantage une impression de simple réutilisation des « assets » des titres G.G.G., même si cela peut se comprendre par rapport à son petit budget et sa très courte durée de vie (environ trois à quatre heures).

D’un point de vue sonore, pour mettre les Orks en valeur, ce sont les riffs à la Heavy Metal qui ont été utilisés ainsi qu’un thème chanté. Une ambiance qui fonctionne donc bien. Enfin, les voix sont en anglais et les sous-titres en français.

Testé sur Xbox Series X

NOTE MaXoE
6
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Prenez les softs Guns, Gore and Cannoli, retranscrivez-les dans l’univers Warhammer, et nous voilà avec un bien sympathique Run'n Gun : Warhammer 40,000 - Shootas, Blood & Teef. Néanmoins, on ne peut s’empêcher d’y retrouver une trop grande impression de déjà vu et vécu, ce qui pourra freiner certain(e)s joueur(euse)s souhaitant une sorte de « profondeur » à l’expérience (découvrir des secrets, nouveaux passages secondaires, etc...). Pourtant, comme ses aînés G.G.G. avant lui, son humour décalé, sa jouabilité jusqu’à quatre en local ou en ligne permet de passer une bonne soirée entre ami(e)s, le temps de faire pleuvoir les balles, et ce pendant environ trois à quatre heures, même en difficulté maximale.
ON A AIMÉ !
- Jouable en coop'
- Respect de l’univers Warhammer
- OST
- Un gameplay classique
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques bugs
- Un peu court en difficulté maximale
- Une trop grande impression de déjà-vu
- Absence de Scoring et d’éléments à débloquer (croquis, esquisse,…)
Warhammer 40,000 – Shootas, Blood & Teef : Un Run’n Gun sympathique
Warhammer 40,000 - Shootas, Blood & Teef
Editeur : Inin Games
Développeur : Rogueside
Genre : Action, Run’n Gun
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 4
Sortie France : 25/10/2022

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