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God of War Ragnarök : Grandiose !
Test garanti sans spoils

NOTE DE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
En 2018 et encore aujourd’hui, le « renouveau » de God of War avait fait sensation, nous lui avons d’ailleurs décerné une excellente note. Depuis lors, l’attente de « sa suite » était insoutenable, d’autant que les évocations et autres trailers faisaient grimper la hype. Aujourd’hui, soit quelques jours avant sa disponibilité officielle, le 9 novembre, nous pouvons vous dire que Ragnarok est encore plus abouti que son prédécesseur ! Bien entendu, comme nous le faisons habituellement, cette critique est garantie sans spoils au maximum si vous avez déjà parcouru le soft de 2018, ceci afin de préserver votre expérience et la découverte.

Depuis le lancement de la franchise God of War en 2005, nous avions découvert des jeux d’Action très décomplexés, trépidants, jouissifs mais aussi Kratos, un personnage très charismatique possédant une histoire pour le moins tragique. Les softs de la saga ont d’ailleurs fait l’objet de tests dédiés (God of War PS2, God of War II, God of War III, God of War – Ascension, God of War – Chain of Olympus, God of War – Ghost of Sparta et évidemment God of War 2018 avec une aide sur la chronologie), ainsi que de dossiers, notamment lors de nos focus sur la Grèce Antique et la mythologie Nordique.

Comme vous venez de le voir, avec l’épisode de 2018 c’est une nouvelle contrée et religion qui furent mises en avant : la mythologie Nordique, ainsi que ses nombreux mythes et légendes. Kratos s’était donc marié de nouveau, cette fois avec sa femme qu’il surnommait Faye, et eut un autre enfant : Atreus.

Poignante, intense et épique

Durant l’aventure de 2018, Kratos et son fils firent un long voyage afin d’exaucer la dernière volonté de la mère d’Atreus, et donc femme de Kratos : Laufeye (ou Faye), malheureusement décédée. Au cours de ce périple, Kratos et Atreus vécurent de grandes épreuves, des bouleversements, des batailles, ils ont aussi fait des rencontres, ont forgé des amitiés, se sont faits des ennemis, etc… Cependant un événement particulier a enclenché le Fimbulvetr (la venue des neiges et de l’hiver) précédent le Ragnarok (la fin du monde). Le duo s’est alors entraîné pendant plusieurs hivers, et cette seconde partie commence sur les chapeaux de roue, avec des séquences intenses, des combats ardus et des moments d’émotions.

Nous n’allons pas en dire plus afin de ne rien divulguer sur cette nouvelle aventure vécue par le duo. Mais juste vous dire que l’on a encore été happé par cette histoire. Oui, on peut dire que l’on a vraiment été happé, car si le premier opus de ce renouveau avait notamment instauré une vision de paternité auprès de Kratos avec son caractère habituel, -que l’on n’avait pas pu découvrir auparavant dans la « saga précédente » -, ainsi que son évolution de sagesse, c’était aussi l’occasion de découvrir sa progéniture.

Sans entrer dans les détails ni spoils, cette fois-ci on sent davantage de « complicité » et d’intimité entre ce duo, dans leurs échanges, etc… Atreus cherche à en savoir plus sur lui-même, gagne en évolution et en personnalité, tandis que son père Kratos, égal à lui-même, est disons plus ouvert d’esprit tout en restant un paternel aimant. De même, les « apartés » avec un inséparable allié, apportent d’ailleurs plus de ressenti et de sentiments. En plus de cela, les séquences fortes sont plus présentes, aussi bien épiques qu’émotionnelles, l’écriture de cette suite est donc on ne peut plus soignée, mettant également en valeur tous les autres personnages.

Inutile donc d’en dire davantage sur nos ressentis, si ce n’est sur un point particulier. Si vous êtes nouveaux(elles) dans l’aventure, sachez qu’avant de vous lancer pleinement dans cette épopée, un résumé de quelques minutes intégralement en français est directement disponible à partir du menu principal. Vous pouvez compléter ces informations par des détails plus approfondis en vous rendant également sur le Playstation Blog à cette adresse. Néanmoins, on ne peut que vous conseiller de parcourir le soft de 2018 par vous-même afin d’en saisir l’ensemble et enrichir votre connaissance sur la mythologie, l’univers, les personnages,… D’autant que depuis début 2021, le titre de Santa Monica Studio a profité d’une optimisation PS5 sans surcoût via rétrocompatibilité, apportant du 2160 Checkboard et du 60FPS.

Un contenu riche

Avec son histoire très bien mise en scène, le Dieu de la guerre spartiate et son fils Atreus parcourent donc de multiples terres, à l’instar du premier volet. Même avec les scènes intenses au lancement de cet opus, nous avons tout de même ressenti certaines impressions de déjà-vu façon 1.5 en termes d’évolution. C’est forcément tout à fait logique puisqu’il s’agit d’une suite, mais on vous rassure tout de même, cela monte rapidement crescendo.

A tel point que l’on retrouve pas mal de choses du précédent excellent volet de 2018, comme l’évolution dans les différents lieux profitant toujours d’un très bon Level Design, et d’un bel axe de découverte. Sans partir sur du spoil, les quêtes et autres missions annexes s’intègrent encore mieux qu’auparavant, d’ailleurs se « perdre » dans les méandres du « secondaire » permet également d’apprendre davantage d’anecdotes, mais aussi des ressentis et des discussions qui n’auraient pas eu lieu d’être autrement. Alors oui, même si certaines de ces quêtes gardent un côté Fedex, c’est justement cette partie de narration qui incite à ne pas les rater, et en plus d’enrichir le Lore.

En outre, les énigmes, classiques et bien plus élaborées, sont toujours de la partie et s’avèrent tout aussi plaisantes à réaliser, tout comme le fait de devoir revenir sur les lieux précédents avec une nouvelle compétence en poche pour découvrir de nouveaux pans d’exploration, découvrir des coffres et/ou accéder à des objets fort utiles. Néanmoins, il n’est pas rare que vos alliés aient tendance à vous indiquer la marche à suivre pour progresser, notamment pendant les énigmes, sans doute dans une optique de ne pas rester bloquer. Autant cela reste une bonne idée si vous êtes coincé, autant on trouve que « donner la réponse » peut être assez dérangeant, surtout lorsque l’on souhaite chercher des objets en priorité et faire la quête / l’énigme ensuite. Malgré ce très petit bémol que l’on voulait souligner, toutes les facultés du duo sont mises à contribution pour ces puzzles, ce qui comme nous le disions, offre des énigmes élaborées et agréables à résoudre.

Des affrontements pêchus, dynamiques, jouissifs

Bien entendu, durant cette exploration et les différentes phases équilibrées de missions annexes, recherches et énigmes, Kratos et Atreus ne sont pas là pour faire office de figurants, ils se défendent et affrontent de nombreux adversaires sur leur route, boss imposants et épiques inclus.

Comme en amont, nous n’entrerons pas dans les détails des nouveautés les plus pures afin de vous laisser le plaisir de ces découvertes. Sachez simplement qu’elles apportent un véritable vent de fraîcheur et qu’elles sont vraiment très intéressantes et bien réalisées. Nous parlerons simplement de l’évolution des phases de batailles. A propos, cinq types de difficulté sont présents allant de « l’Histoire Avant Tout » à « God of War Avant Tout », ce dernier ayant forgé notre expérience tout au long de l’aventure. Dans ce dernier cas, la minutie, le qui-vive, la maîtrise de son arsenal, l’observation et de nombreuses compétences sont indispensables pour survivre au cours de ces affrontements grisants et difficiles, surtout dans de petits endroits exigus, mais aussi lorsque l’on n’a pas le niveau requis.

Pour les bases, on reprend le concept de 2018, c’est-à-dire des combats en temps réel avec cet angle de caméra plus rapproché, tout en apportant des retouches et des évolutions pour un ensemble toujours aussi pêchu, dynamique et réfléchi.

Si l’on peut évidemment se la jouer combat rapproché en alternant les frappes lourdes et légères, réaliser des esquives, des parades ou encore jouer sur une partie de prudence avec des moments à distance, notre spartiate aguerri peut quasiment d’emblée se servir de son duo de lames du Chaos et de sa Hache Léviathan. Il peut même directement les imprégner de leurs pouvoirs respectifs : le feu pour les lames du Chaos apportant la brûlure, et le gel/glace pour la hache Léviation. L’exploitation des faiblesses adverses n’est donc pas à négliger, d’autant qu’il existe plusieurs variations d’attaques selon l’arme équipée. Cette exploitation va aussi au-delà de ces deux possibilités grâce à Atreus, qui comme en 2018 pouvait se servir de son arc et de ses flèches aux pouvoirs élémentaires. Le jeune homme a par ailleurs gardé ses qualités pour aider son père au maximum ou pour faire des diversions.

Et cela sera parfois d’une aide inestimable pour pourfendre certains ennemis coriaces, via un bestiaire encore plus inventif et varié que pour le premier volet de la mythologie Nordique. D’autant que Kratos peut désormais se servir d’une belle dose de verticalité pour les affrontements, qu’il s’agisse de frappes sautées via des hauteurs, ou pour avoir une meilleure vue d’ensemble du terrain et des possibilités pour prendre les adversaires en traître !

Il n’y a pas à dire, grâce aux types de facultés de 2018 ainsi qu’aux nouvelles compétences et atouts de cet opus 2022, l’ensemble est encore nettement plus grisant, d’autant que les boucliers ne font pas seulement office de décoration ni de gardes. Si la méthode de « bourrinage » peut encore fonctionner en partie, il ne faut donc pas hésiter à se replier et à être plus stratège, comme pour 2018 en somme. On pourrait évidemment donner encore beaucoup plus de détails, tellement on a apprécié ce spectacle, mais encore une fois, nous préférons nous taire pour ne pas dévoiler certains éléments.

Sachez juste que les facultés d’amélioration/renforcement introduites par GOW 2018 sont également au cœur de l’expérience, avec à la fois une touche épurée, plus accessible et profitant de plus de clarté pour les novices, mais avec des ajouts de plusieurs palettes. Sans trop en dire, n’oubliez simplement pas que pour une meilleure maîtrise, il faut vraiment prendre toutes les données en considération, changer d’approche si un combat vous semble trop retors ou que cela ne fonctionne pas, le renforcement et les modifications sont aussi l’une des clés pour une meilleure progression et la victoire.

Toujours aussi étincelant

Parlons à présent de la touche technique et visuelle du titre. Comme vous le savez peut-être, God of War – Ragnarok est cross-gen, c’est-à-dire qu’il sort, comme beaucoup de softs, sur deux générations de consoles différentes (PS4 et PS5). On peut d’ores et déjà vous dire que si les chargements sur PS5 sont quasi instantanés du fait des performances du SSD, on remarque les petites astuces des développeurs pour masquer les chargements prévus sur l’ancienne génération. On note tout de même, à l’heure où nous avons écrit ces lignes, et logiquement avant la parution du patch Day One, quelques petits bugs, certains bénéficieront d’ailleurs d’une correction à la sortie !

Avant de passer à la palette graphique « pure », mentionnons un peu de la technique, à savoir les quatre choix de modes graphiques disponibles sur PS5 : Graphique « simple » (4K, 30FPS), Performance « simple » (60FPS, 4K dynamique), mode Haute Fréquence associée au Graphisme (40FPS pour de la 4K) ou Haute Fréquence associée à la Performance (jusqu’à 120FPS). Précisons également qu’une large palette d’options d’accessibilité et de confort est présente pour avoir l’expérience la plus optimale possible.

Visuellement parlant, à côté de ces moments de « déjà vu », la direction artistique est toujours aussi superbe, les décors sont très variés avec des teintes de couleurs chatoyantes, de très beaux panoramas, des lieux inédits et vraiment bien intégrés. Il y a également pas mal de petits détails, d’explosions et d’effets en tout genre. Des reflets et de la brillance sur les équipements, ou encore des jeux de lumière extrêmement bien mis en place et réalisés, que ce soit au niveau de la lumière du jour ou plus artificielle.

Finissons cette partie avec l’ambiance sonore. Comme auparavant, les différents bruitages sont vraiment très soignés, mais parlons des thèmes musicaux. Si l’on était déjà habitué à du grandiose avec la série, cet opus multiplie encore les sonorités épiques. Entre les moments d’émotions et de calme, les chants entonnés résonnent et apportent forcément un gros plus. Du tout bon en somme.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
9Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Si l’effet de surprise est logiquement moindre, ce nouvel opus God of War estampillé « Ragnarok » est sans conteste l’un des titres incontournables de cette fin d’année. Non seulement sa partie scénaristique retient notre attention par la finesse de son écriture, très soignée au demeurant, apportant des moments aussi bien percutants qu’émotionnels, mais en plus le soft garde une très grande partie de sa richesse héritée de l’opus 2018, tout en l’étoffant et en y offrant une très belle évolution. De l’intense, des combats grisants, de l’épique, de l’exploration, la recette fonctionne toujours autant, et même plus !
ON A AIMÉ !
- Des annexes qui apportent de la consistance
- Le scénario
- La technique PS5
- Des combats encore plus grisants et intenses
- Les nouveautés
- La D.A
- L’évolution « personnelle »
- L’OST / Bruitages
- Variété du bestiaire
- Exploration / Enigmes
ON A MOINS AIMÉ...
- Quelques bugs (corrections à venir)
- Une surprise moindre sur les mécaniques globales
God of War Ragnarök : Grandiose !
God of War Ragnarök
Editeur : Sony
Développeur : Santa Monica Studio
Genre : Action, Aventure
Support(s) : PS4, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 09/11/2022

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