Insomniac Games, on ne va pas vous faire l’affront de vous présenter ce talentueux studio et ses licences : Ratchet & Clank, Spyro The Dragon, Resistance, Sunset Overdrive, Spider-man (2018), etc… Mais plutôt vous dire que si cette société a travaillé majoritairement main dans la main avec Sony depuis de nombreuses années -sauf exception-, elle ne faisait pas encore partie intégrante des First-Party « SIE Worldwide Studios ». C’est seulement l’année dernière, en 2019 que Sony a effectué le rachat de la société. Aujourd’hui après la sortie de ce Spider-Man Miles Morales, nous aurons le droit à un tout nouvel épisode Ratchet & Clank « Rift Apart » dont la sortie est prévue pour 2021.
Pour en revenir à Marvel’s Spider-Man – Miles Morales, le soft nous intéressant aujourd’hui, vous pouvez relire notre test de Spider-Man (2018) si vous souhaitez en savoir plus sur l’un de nos coups de cœur de l’année 2018, et ce d’autant plus que les mécaniques de gameplay et le déroulement sont très similaires entre ces deux épisodes.
Passation de pouvoirs
L’aventure débute un an après les événements du premier volet. Si vous êtes passé à côté, les développeurs ont bien fait les choses puisqu’il est possible ou non de voir un résumé de ce dernier dès le lancement du jeu ou via le menu principal. Pour cet opus, sans vous spoiler les événements précédents, nous vous dirons juste que Miles Morales et Peter Parker travaillent de concert en tant que duo Spider-Man et tentent de neutraliser un criminel s’étant échapper. Après cette escapade et la révélation de nouveaux pouvoirs de Miles en action, Peter lui annonce qu’il doit s’absenter de New York pour accompagner MJ en Europe. C’est donc désormais au justicier en herbe Miles de prendre les rênes et de devenir un « véritable » Spider-Man -et pas juste un héros par intérim-, en éradiquant les nouvelles menaces présentes durant des fêtes de fin d’année, et profiter également de sa vie de jeune adolescent.
Vous l’aurez donc compris, ce volet sert en quelque sorte de passation de pouvoirs entre Peter et Miles. D’ailleurs ce dernier ne vous sera pas inconnu si vous êtes friands de Comics, ou encore de New-Generation (Spider-Man Into the Spider-Verse), puisque c’est là que le jeune homme latino-africain a fait ses premières armes. De ce fait, si la trame en elle-même est classique et sans véritables grandes surprises, elle reste agréable à suivre notamment grâce à cette ambiance hollywoodienne mais aussi à l’écriture de différents personnages dont celui de Miles, ce jeune homme devenant très vite attachant.
On prend les mêmes mais avec des nouveautés intéressantes
Pour ce stand-alone, ne vous attendez pas à une révolution sur les mécaniques de gameplay tant elles sont similaires et identiques au précédent volet, même si l’on y trouve un brin de nouveauté appréciable notamment grâce aux facultés de Miles.
Si vous avez donc déjà parcouru les rues de Manhattan, vous ne serez pas dépaysé(e) et retrouverez rapidement les sensations grisantes que vous aviez en vous balançant de gratte-ciel en gratte-ciel, et ce d’autant plus que l’effet des toiles est ressenti via le pad DualSense. C’est assez minime on vous l’accorde mais cela reste un peu plus immersif. Découvrir New York sous son nouveau manteau neigeux est tout juste magnifique.
En plus de virevolter au gré d’un monde ouvert toujours avec grand plaisir, on retrouve tout ce que l’on connaissait de Marvel’s Spider-Man, c’est-à-dire des quêtes annexes, missions scénarisées, des objets à collecter, des défis, etc… même si certain(e)s trouveront encore une fois que tout cela peut devenir répétitif.
Bien entendu, vous serez également en terrain connu lors des combats ultra dynamiques et spectaculaires qui eux aussi reprennent l’efficacité et le petit côté brouillon de Spider-Man (2018). On enchaîne toujours aussi rapidement les multiples frappes et les esquives, tout en s’aidant du décor pour balancer des objets sur les adversaires. Comme Peter, Miles n’est pas invincible mais ce dernier possède quelque chose en plus : des pouvoirs de bio-électricité qui amènent encore plus d’impact et sont liés à des sensations très subtiles et mineures sur la DualSense comme lors d’une « alerte » du sens-araignée.
De ce point de vue là, on aurait aimé en avoir beaucoup plus. Parmi les pouvoirs de Miles, il est possible d’effectuer des coups spéciaux comme paralyser les ennemis ou encore des coups fracassants au sol, et il peut même se rendre invisible temporairement afin de permettre quelques approches différentes. De même, les améliorations liées à ces nouveaux pouvoirs sont également présentes et reprennent également le système que l’on connaissait sur la précédente mouture, tenues incluses.
Un superbe rendu
Mais alors qu’est-ce qui fait que l’on accroche encore une fois malgré la courte durée de vie de la trame principale ? Eh bien déjà les nouveaux pouvoirs de Miles mais aussi son attitude avec et sans son costume. Il possède aussi une démarche différente de son mentor Peter, ce qui reste appréciable. Mais il y a aussi cette très belle mise en scène et le fait de découvrir New York sous cette neige et les effets lumineux de noël, le tout sans oublier les possibilités de la Playstation 5.
On ne reviendra pas sur les facultés de la DualSense qui sont relativement minimes et dont on aurait préféré davantage d’exploitation, mais on s’attardera plutôt sur la partie graphique. Disons-le sans tourner autour du pot Marvel’s Spider-Man Miles Morales est une petite claque graphique. Il n’y a pas à dire, si Marvel’s Spider-Man possédait déjà un très beau visuel et de belles animations, Miles Morales est encore plus beau. Manhattan est désormais paré d’un manteau blanc, et forcément avec les décorations de noël, cela en jette encore plus. Durant les cinématiques, on a l’impression d’assister à un véritable film cinématographique. En plus de cela, les développeurs d’Insomniac Games ont choisi deux modes de jeu (fidélité ou performance), ainsi que la présence du Ray-Tracing.
Une fois activée, on remarque que ce RT a très bien été utilisé, et les reflets sur les vitres sont juste magnifiques. Alors, avons-nous une préférence sur le mode fidélité ou performance, eh bien difficile de trancher, d’un côté les reflets du RT apportent vraiment un plus indéniable, alors que de l’autre le confort de jeu se ressent davantage dans la rythmique des batailles mais y en perdant un peu en attrait visuel. Si vous vous sentez indécis comme nous, rien ne vous empêche d’alterner les deux selon les moments et les envies entre « observation » et « massacre ». Pour finir, le soft est en version française intégrale, ce qui fait forcément plaisir, et les morceaux de l’OST sont parfaitement en adéquation avec les moments vécus.
Testé sur PS5