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Monster Hunter Stories : volez vers la capture !
L'initiation pour les néophytes

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
En attendant Monster Hunter World qui sera disponible en janvier prochain, il aura fallu attendre 1 an après sa sortie japonaise pour que le spin-off Aventure, RPG, Monster Hunter Stories débarque dans nos contrées. Cet épisode change son approche de base, la chasse, au profit de la capture et du dressage, ce qui n'est pas sans rappeler les productions de Nintendo : Pokémon, Yokaï Watch, et celle de Square Enix avec World of Final Fantasy, entre autres. Un renouveau pour tenter d'élargir son public ?

L’enquête sur un fléau

Disposant d’un scénario qui pour une fois est vraiment présent avec davantage de développement, celui-ci se laisse suivre agréablement.  Monster Hunter Stories s’élargit à un public plus jeune grâce à un cercle « d’amitié » avec les monstres, alors que traditionnellement celui-ci était réservé à un public plus mature avec de la chasse pure. Si vous voulez en savoir plus, un anime Monster Hunter Stories Ride On a vu le jour au Japon en Octobre 2016 et est visionnable en anglais à cette adresse.

L’histoire commence dans le village reclus d’Hakum, les Riders sont bien différents des chasseurs que nous connaissons. Ces Riders ont une faculté propre, un don qui leur permet de pouvoir tisser des liens d’amitié avec les monstres. Un jour, vous (avatar masculin ou féminin au choix), et vos ami(e)s Ren et Lilia êtes partis à la recherche d’un oeuf de monstre dans le but d’accomplir un rituel, mais sans être officiellement apprenti Riders ni être en possession d’une gemme d’amitié, cela n’est pas facile. Pourtant après avoir trouvé l’oeuf et effectué un « demi rituel », l’oeuf a éclos révélant un bébé Rathalos. Le bébé Rathalos a pris notre héros/héroïne pour sa mère et le/la suit partout.

Peu après, de retour au village, le chef ne fut pas content et il a voulu nous punir d’avoir désobéi aux règles, mais c’est sans compter sur l’arrivée d’un Nargacuga devenu fou à cause d’un fléau. Ce monstre a saccagé le village et tué les parents de Ren par la même occasion. En souhaitant défendre le village face au Nargacuga, le petit Rathalos est porté disparu alors qu’il a fait preuve d’un courage héroïque.

Un an après cette tragédie et son souvenir profondément ancré, notre héros/héroïne devenu(e) apprenti(e) Riders peut enfin passer la cérémonie d’initiation grâce au rituel supervisé par le chef du village. Une gemme de l’amitié est ainsi offerte en guise de test réussi. Avec ce sésame en poche, il est possible d’apprivoiser les bêtes, et cela tombe bien puisque Ren a quitté le village dans le but de se venger, et avec le fléau qui contamine encore les monstres, notre héros/héroïne à fort à faire. Sa rencontre avec un felyne, Navirou, pendant son initiation va t-il/elle l’aider à y voir plus clair ?

Une exploration vaste mais vide….

Nous allons voir que le gameplay est un peu différent pour ce Monster Hunter Stories. Commençons par la phase de terrain (exploration). Pour progresser dans la quête principale, on déambule dans des lieux assez grand allant de plaines aux environnements enneigés, mais en dehors de la recherche d’objets/matériaux, de la réalisation de quêtes annexes, on trouve quelques tanières de monstres, des monstres çà et là, quelques secrets, et c’est tout. C’est dommage parce que le ressenti de grandeur (dû au fait qu’il n’y a plus de « découpe de zone ») fait vide malgré un beau rendu graphique.

Evidemment comme tout bon Monster Hunter, il est possible d’arrêter la mission principale à « tout moment » pour se consacrer à la réalisation de quêtes secondaires variés, et connues des amateurs de la série : récolte de ressource (herbe, champignon, miel,…), livraison, monstre à vaincre,… Il y a de quoi faire, et en plus on gagne des Zennys (monnaie), de l’expérience pour nos personnages afin de grimper en Levels, …

Mais l’attrait principal de cette exploration vient des Monsties, les monstres que l’on peut apprivoiser. Ceux-ci sont « cachés » dans des tanières de monstres. Ainsi lorsque l’on arrive au fond du nid, on peut choisir l’un des oeufs disponibles. La tâche est donc assez simple, surtout que Navirou donne de précieuses informations, même si dans un premier temps, il est impossible de deviner le type de monstre qui va sortir de l’oeuf.

Le plus intéressant, outre le fait de retrouver avec plaisir le bestiaire de la série, c’est que l’on peut créer une équipe de six Monsties, certains ayant des facultés propres à l’exploration, comme par exemple voler ou encore briser des rochers. Une manière sympathique d’évoluer, surtout que c’est l’une des manières qui permet de trouver des Poogies, que l’on pourrait qualifier de « collectible », ou encore des objets. A la clé, des récompenses, tout comme pour le remplissage du bestiaire.

On ne peut pas dire que le côté « monture » pour dégoter de nouveaux passages, publics ou secrets, tient de l’original, mais cela à au moins le mérite de redonner un souffle à la « capture » de monstres. Sans oublier que certaines bêbêtes sont plutôt mignonnes. Le seul bémol, c’est que l’on peut aisément récupérer des Monsties en explorant sans combattre, alors que ces mêmes combats sont plutôt sympathiques et dynamiques.

Chifuami !

Contrairement à d’habitude, les combats de Monster Hunter Stories se font au tour par tour, mais pas n’importe lequel, celui-ci est lié à la composante pierre/feuille/ciseaux. On s’explique, durant les combats on contrôle uniquement notre Rider, et on peut changer d’équipier Monsties via l’écran tactile. On peut donc toujours via ce second écran ordonner à ses Monsties d’utiliser des « talents ».

Pour ce qui est de notre Rider, on a la possibilité d’attaquer soit par la Force, la Vitesse ou la Technique. Comme le pierre/feuille/ciseaux entre en jeu, chacune des attaques a sa faiblesse. La Force est ainsi prise de court par la Vitesse, la Vitesse est contrée par la Technique, et la Technique est battue par la Force. Avec les postures des ennemis, il est ainsi possible de deviner la meilleure stratégie à adopter. En choisissant l’une de ces attaques, soit on affronte directement l’ennemi, peu importe l’attaque choisie, soit on l’affronte en duel, et celui qui l’emporte, c’est celui qui prend l’avantage sur l’autre. Le principe n’est pas révolutionnaire, mais apporte une petite dose de réflexion.

Mais il n’y a pas que cela, en dehors des techniques du Rider (Encouragement qui augmente l’attaque sur un tour,…), et de l’utilisation des objets de soin ou de boosts (les objets utilisables étant ceux sélectionnés préalablement et rangés dans le sac de combat), on a aussi une jauge d’amitié qui grimpe petit à petit à chaque duel que l’on remporte. Une fois pleine, cette jauge d’amitié permet de se mettre en selle sur son Monstie et d’occasionner davantage de dégâts lors des duels.

Là encore, si l’on remporte suffisamment de duel, on peut utiliser une technique spéciale liée à la monture. Au contraire, si l’on ne remporte aucun duel, on peut tomber de sa monture, ou encore ne pas pouvoir combattre pendant un tour. Sans oublier quelques saisies de QTE pour varier le tout. Un système sympathique si l’optique du pierre/feuille/ciseaux ne vous effraie pas. Et si les combats et certaines ruses des monstres vous empêchent de vous en sortir, il reste la possibilité d’xp pour gagner en Level et la personnalisation du personnage et des Monsties.

Une personnalisation simplifiée

Parlons maintenant de la personnalisation, l’équipement est évidemment toujours de mise, mais dans une proportion très simplifiée. Il n’y a donc que quatre types d’armes disponibles : marteau, corne de chasse, épée/bouclier, et grande épée, les armures à crafter également et les accessoires à équiper. Chaque craft réalisé avec les matériaux nécessaires va ainsi pouvoir renforcer l’armement.

A côté de cela, les Monsties ont eux aussi droit à leur développement, c’est-à-dire que l’on peut transmuter des gênes à différents monstres. Dans l’idée, cela permet d’accéder à d’autres capacités ou encore à plusieurs résistances. Concrètement, là aussi, le système est assez simplifié et très accessible. Ici l’approche se fait sur une grille de type morpion, si les gênes à la manière d’un morpion sont sur la même ligne, colonne ou diagonale et correspondent à la même couleur,… on gagne en bonus, tout simplement.

Une belle réalisation, mais la 2DS/3DS toussote

Si le gameplay mise sur la simplicité, on ne peut pas en dire autant sur les graphismes. Ceux-ci sont bien
travaillés, en Cel-Shading avec un aspect manga, colorés et agréables à l’oeil. Les zones « ouvertes » sont vastes, mais malheureusement sont assez vides, il manque un petit côté de vie supplémentaire. Bon, on ne va pas s’en plaindre, nous sommes quand même sur 2DS/3DS, et la pauvre n’est pas au top niveau : ralentissement et popping sont à déplorer. Du côté sonore, on retrouve des bruitages connus, sinon on reste dans le très bon avec la partie musicale.

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Capcom a su bousculer le quotidien de nombreux fans pour ce Monster Hunter Stories, le rendant ainsi plus accessible. En lorgnant du côté RPG "collectionnite" (Yokaï Watch, World of Final Fantasy, Pokémon,...) avec un univers coloré/Cel-Shading, le soft séduira incontestablement un public plus jeune, mais pas qu'eux, les fans de la série y trouveront également leur compte en attendant Monster Hunter World. En bref, Capcom a su casser son train-train quotidien en proposant une bonne alternative spin-off à sa série.
ON A AIMÉ !
- Accessible
- Des combats sympathiques
- Les améliorations (craft,...)
- Retrouver le bestiaire de la série
- Histoire présente
- L'Ost
- Des lieux assez vastes...
ON A MOINS AIMÉ...
- ...mais vides
- Problèmes techniques
- Certains y trouveront trop de simplicité
Monster Hunter Stories : volez vers la capture !
Monster Hunter Stories
Editeur : Capcom
Développeur : Marvelous
Genre : Aventure, RPG
Support(s) : 3DS
Nombre de Joueur(s) : 1 à 2
Sortie France : 08/09/2017

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