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S.O.S Fantômes le jeu vidéo, la chasse est ouverte !

NOTE DE MaXoE
5 / 5
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Amateurs des chasseurs de fantômes, voici enfin le retour attendu de la série sur consoles, pour des heures de chasse à l'ectoplasme.
S.O.S Fantômes le jeu vidéo, la chasse est ouverte !

Ghostbusters (S.O.S Fantômes, en français) est sans doute l’une des comédies des années 80 ayant le plus marqué son époque déjantée. Avec l’annonce en début d’année d’un futur troisième épisode cinématographique (prévu pour 2010), la série des chasseurs de spectres fait de nouveau parler d’elle et revient même sur le devant de la scène depuis le début de l’été avec S.O.S Fantômes le jeu vidéo. Même sans l’inévitable nostalgie de certains (qui ont peut-être encore peur, 20 ans après, d’ouvrir leur réfrigérateur), le titre de Terminal Reality se révèle être une expérience fun et prenante, mettant en scène quatre agents équipés de canons à protons ultra-dévastateurs qui parcourent Manhattan en combattant l’apocalypse supernaturelle.

When there’s something strange in the neighbourhood

Il s’agit du concept de jeu parfait, des ectoplasmes à combattre, des armes hyper-destructrices et la possible annihilation du monde. Encore mieux, les développeurs de Terminal Reality y ont ajouté un mécanisme de jeu vraiment très fun, qui, pour faire simple, associe les shoots à la troisième personne d’un Gears of War, les mécanismes de jeu de Metroid Prime et le gameplay tout en projection et aspiration de Luigi’s Mansion et Mario Sunshine. La combinaison des trois semble assez particulière et c’est effectivement le cas. Malgré quelques similarités avec d’autres jeux, force est de constater que Ghostbusters est assez unique en son genre.

En pratique, le joueur parcourt une succession de niveaux relativement linéaires, s’arrêtant fréquemment pour faire face à des multitudes d’ennemis dont l’apparition est précalculée. Les combats se déroulent typiquement de la manière suivante : le joueur affaiblit l’ennemi avec son canon à protons, tout en veillant à ne pas se retrouver en surchauffe. Une fois suffisamment incapacité, le joueur attrape l’ectoplasme récalcitrant grâce à son rayon pour le balancer contre les murs et le plafond afin de l’affaiblir encore un peu plus et de pouvoir lancer le fameux piège et le capturer puis le ramener jusqu’au quartier général. Le principe est simple mais assez vite prenant.

Par la suite, le canon à protons se verra affublé de nouvelles capacités, avec au total quatre types de rayons, chacun avec un tir primaire et un tir secondaire, offrant ainsi au joueur une panoplie d’armes plutôt variée, allant des tirs chargés dévastateurs au rayon paralysant, en passant par le jet de slime gluante. Chaque arme possède sa particularité et se révèlera utile contre un certain type d’ennemis (le scan des ennemis permettra d’ailleurs d’apprendre quels sont les points faibles de chacun), notamment vers la fin du jeu lorsque les choses deviennent un peu plus difficiles. Mais au final, rien ne vaut le bon vieux canon à protons, qui permet au passage de tester la très bonne implémentation du moteur physique du jeu.

Who you gonna call ? Ghostbusters !

A la manière d’un Bad Company, quasiment tous les éléments du décor peuvent être détruits voire réduits en cendres, ce qui s’avère assez jouissif. Dans le feu de l’action, le joueur ne fera pas forcément attention aux décors, mais pourra constater, une fois les fantômes capturés, que le lieu ressemble véritablement à un champ de bataille ravagé par les tirs de canon à protons et les litres de slime déversés. Les graphismes sont d’ailleurs globalement de bonne qualité, et retranscrivent à la perfection l’univers de la série, et notamment la fameuse caserne qui sert de quartier général aux chasseurs de fantômes. Le même constat peut être réalisé à propos de la bande son, qui reprend bien évidemment les thèmes des deux films, pour le plus grand bonheur des fans.

Même si les mécanismes de jeu sont assez simples et parfois un peu limités, le titre de Terminal Reality ne sombre pas dans une interminable répétition des mêmes séquences de jeu, notamment grâce à une grande dose de créativité de la part des développeurs. Qu’il s’agisse de spectres uniques (chacun ayant une origine et une histoire particulière à découvrir pour remplir le guide spirituel de Tobin) ou de boss spectaculaires, la créativité des développeurs apporte une grande variété au jeu. Les environnements sont également très différents, et se démarquent parfois de la volonté actuelle de réalisme qui anime le monde des jeux vidéos, notamment lorsque le joueur plonge dans une dimension parallèle.

Bien entendu, Ghostbusters n’est pas parfait, et les quelques défauts du jeu peuvent se révéler parfois assez pénalisants. Au niveau du dosage de la difficulté par exemple, et notamment en mode difficile, les choses peuvent s’avérer particulièrement frustrantes par moment (lorsque les personnages dirigés par l’IA meurent sur une seule et même attaque du boss). Les contrôles sont également un peu difficiles à prendre en main. Il est en effet nécessaire d’utiliser les quatre gâchettes pour contrôler les différents rayons mis à disposition du joueur, plus la croix directionnelle pour choisir son arme et les deux sticks analogiques pour se déplacer et viser. De quoi s’emmêler un peu les pinceaux.

I ain’t afraid of no ghost

Même si le titre s’avère au final assez peu répétitif, la linéarité des niveaux pèse un peu sur l’expérience de jeu qui dure en moyenne une dizaine d’heures. L’inclusion ça et là de puzzles liés à l’utilisation des attaches de slime est plutôt une bonne chose, mais les joueurs ne pourront s’empêcher de rester un peu sur leur faim. Heureusement, le jeu propose également un mode multijoueur solide et plutôt bien pensé qui devrait permettre aux accros des chasseurs de fantômes de poursuivre l’expérience pendant encore un bon moment. Avec différents modes de jeu et des trophées et succès à débloquer, le mode multijoueur s’avère également assez vite prenant.

Les accros de Ghostbusters ne prêteront d’ailleurs pas trop d’attention aux défauts du titre. Avec un scénario dirigé par Dan Ackroyd et Harold Ramis, et l’ensemble de l’équipe pour les voix des personnages, le titre de Terminal Reality est un Ghostbusters 3 avant l’heure. Le jeu concentre tout ce que les fans aiment à propos de la série, et malgré quelques moments inégaux, le résultat final est particulièrement réussi. Le titre parvient à proposer une expérience de jeu qui surfe sur la nostalgie de la série tout en offrant un contenu original, ce qui est assez impressionnant. Avec de très nombreuses références aux deux films et un humour toujours aussi décalé, le titre plaira sans aucun doute aux fans de la série.

Au final, S.O.S Fantômes le jeu vidéo est globalement une réussite. D’un point de vue objectif, les développeurs de Terminal Reality ont su créer une expérience de jeu fun et prenante, qui, même si elle se révèle assez linéaire, propose assez de variété et de challenge pour convaincre un bon nombre de joueurs. Ajouté à cela le fait qu’il s’agisse du retour fracassant de la franchise des Ghostbusters, qui saura sans aucun doute profiter de toute la nostalgie de certains, et le résultat ne peut que se révéler être une réussite. Nouveaux venus ou fans de la première heure, Ghostbusters est un titre qui vaut le détour, sauf si bien entendu vous avez peur des fantômes.


Initialement publié le 17.08.09

NOTE MaXoE
5 / 5
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Malgré une aventure assez linéaire, Ghostbusters s'impose comme le brillant retour de la série sur consoles, de quoi satisfaire tous les chasseurs de fantômes dans l'âme.
ON A AIMÉ !
- Gameplay fun et prenant
- L'univers de la série
- Mode multi intéressant
- Variété des phases de jeu
ON A MOINS AIMÉ...
- Un peu trop linéaire
S.O.S Fantômes le jeu vidéo
Editeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Terminal Reality
Genre : Action
Support(s) : PS3, Xbox360
Nombre de Joueur(s) : 1 à 4 joueurs
Sortie France : 26/06/2009
Sortie USA : 16/06/2009
Sortie Japon : 28/08/2009

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