Ce n’est pas la première fois que nous vous parlons de ce titre puisque Le Charentais nous avait proposé sa vision du jeu dans cette chronique. Nous n’allons pas revenir sur tous les aspects du jeu déjà décrits par notre ami, nous allons nous concentrer sur les spécificités de cette version Vita. Cela dit, nous vous proposons tout de même une petite séance de rattrapage.  

Quelques révisions

Le monde de Waste Land est un univers où vivent les anciens personnages Disney, la contrée des Has Been en quelque sorte. On y retrouve ainsi Oswald, le lapin mais aussi Ortensia, la jolie fiancée. Dans l’épisode 1, Oswald apparaissait déjà même s’il n’était pas jouable. Dans cet opus, il est possible de le contrôler si vous invitez un ami à jouer en adhoc. Par contre, en solo, pas moyen de quitter la peau de Mickey, c’est dommage. 

Le principe repose toujours sur la même recette : vous explorez, vous bastonnez, vous sautez de plates-formes en plates-formes et vous résolvez quelques énigmes. Mickey peut compter sur son pinceau qui projette, au choix, de la peinture pour faire apparaître des objets ou du dissolvant pour les faire disparaître. La mécanique est ainsi toute trouvée pour vous proposer des énigmes variées ou des stratégies diverses. Vous pouvez influer sur le comportement des ennemis avec la peinture par exemple. Oswald est doué pour manipuler les interrupteurs électriques, pour planer en faisant tournoyer ses oreilles ou encore pour commander les robots. 

Ainsi le principal intérêt du soft, en dehors du plaisir de parcourir le monde de Disney, réside dans la possibilité de choisir sa tactique : attaquer ou soudoyer ? Chacun verra midi à sa porte. 

Et puis le plaisir se manifeste surtout quand on joue à deux. Oswald se montre enfin plus futé. Ben oui, l’IA n’est pas à son top, notre ami a tendance à s’agiter pour rien. Mais une fois que les parties sont exécutées à deux, on peut dire que le jeu prend toute son ampleur. C’est agréable de parcourir ces mondes, de ramasser les items, de répondre aux quêtes annexes et d’affronter les boss. 

La version Vita 

Evidemment, les fonctions apportées par cette version sont tactiles. On peut désormais viser en appuyant directement sur l’écran. Vraie bonne idée ça. On peut aussi cliquer sur la carte dans le menu pause mais les icônes sont souvent trop petits pour être facilement accessibles. Parfois on nous propose aussi des interactions à l’écran, cela contribue à l’immersion. Les gyroscopes sont également mis à contribution sur certaines scènes d’action. Sympa sans plus. En gros, cet opus Vita apporte le lot habituel d’ajouts fonctionnels et ils sont plutôt bien pensés. Un bon point pour la Vita donc. 

En dehors de ces fonctions, on peut regretter quelques ralentissements mais rien de bien méchant, c’est largement rattrapé par la finesse des graphismes. 

Au final, je rejoins globalement l’avis du Charentais. Le jeu est un peu rigide et la caméra est souvent maladroite. Le titre manque un peu d’ambition aussi, il est trop conventionnel par moments. Par contre les cinématiques, les chansons, le principe du pinceau et les mondes présentés sont autant de raisons d’adhérer au jeu. Cette version Vita apporte un vrai plus avec le coop en local et les fonctions tactiles. C’est le petit plus qui permet au titre d’être plus immersif, plus intuitif. 

Voilà donc une suite qui manque un peu d’ambition mais cette version Vita permet d’embarquer Mickey dans sa poche. La console lui offre un foyer aux graphismes soignés et c’est déjà bien. Les fans de Disney apprécieront.