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A Plague Tale – Requiem : Un must de cette année 2022 !
Encore une fois, on a craqué !

NOTE DE MaXoE
8Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Après vous avoir proposé mes impressions sur le très bel ouvrage The Heart of A Plague Tale chez Third Editions, place à la critique de A Plague Tale - Requiem. Un nouvel opus gardant toujours les qualités que l’on a appréciées sur Innocence, clairement, un indispensable si vous aimez les récits !

Comme nous vous le disions dans la chronique de l’ouvrage The Heart of A Plague Tale, et dans le test du premier volet (Innocence), la licence A Plague Tale nous provient des développeurs d’Asobo Studio. Nous n’allons pas reparler une nouvelle fois du parcours des développeurs bordelais, à qui l’on doit également la très immersive simulation Microsoft Flight Simulator, mais par contre cette partie, ou aparté comme vous voulez, a été modifiée spécialement pour indiquer une information importante : A Plague Tale – Requiem est nommé pour les prix des Games Awards dans plusieurs catégories, incluant celui de GOTY (Game of the Year).

Une place méritée que l’on va vous expliquer, Requiem faisant encore une fois très fort en jouant avec les émotions durant une aventure marquante. Celle-ci étant servie à la fois par de très beaux thèmes musicaux et un visuel graphique encore plus flatteur. Comme d’habitude, le reste de cette critique est garantie sans spoils.

Un récit Palpitant

Plusieurs mois après les événements d’Innocence et les multiples péripéties d’Amicia et Hugo, nous retrouvons un frère et une sœur ayant tissé et noué de grands liens. Pour rappel, Hugo est atteint d’une maladie depuis son plus jeune âge : la Macula.

Sans trop entrer dans les détails afin de ne pas divulguer des informations sensibles sur le premier volet et ce second, les deux jeunes gens ont voyagé vers le Sud de la France. Aujourd’hui, Hugo est plein d’entrain, quasiment une pile électrique et donc hyperactif, aussi il joue avec sa sœur (Amicia) et un ami ayant effectué le déplacement avec eux : Lucas. Si tout semble aller pour le mieux, ils sont rapidement confrontés à un phénomène étrange et des gens agressifs… A ce moment-là, leurs vies basculent à nouveau…

Même si cela nous démange de situer davantage ce qu’il risque de se passer pour vous tenir en haleine, nous préférons volontairement nous arrêter ici. Nous vous dirons juste qu’en plus des émotions véhiculées de ce duo toujours aussi attachant, on retrouve des dialogues très bien écrits, des rebondissements et des moments plus sombres.

En bref, on a simplement eu envie de découvrir le fin mot de l’histoire, et pour cela nous sommes encore passés par des moments très touchants. Un récit de qualité servi par une mise en scène l’étant tout autant, cela va sans dire. Par contre, il est possible que certain(e)s d’entre vous trouvent que quelques chapitres auraient pu être raccourcis, mais cela reste une question de goût.

Un gap, des éléments connus, de la tension et des nouveautés

Il n’y a pas que son axe scénaristique qui fait de l’effet, son visuel aussi. Depuis Innocence il y a trois ans, le gap graphique est nettement impressionnant, somptueux même. Dès que l’on peut, on s’arrête pour contempler chaque parcelle, les panoramas, les environnements variés, les champs de fleurs, les teintes plus ternes participant à une certaine ambiance, l’ensemble profitant avec maestria des compositions d’Olivier Deriviere, accentuant l’immersion au possible. Par ailleurs, les différentes captures de cette critique ne représentent qu’une infime partie de ce que vous allez découvrir de cet univers moyenâgeux fort bien retranscrit, et de sa partie « surnaturelle ».

Par rapport au premier volet, Innocence donc, l’évolution des lieux est encore plus agréable grâce à des effets de profondeur et de vasteté. Rapidement, on reprend nos marques avec toutes les subtilités que possédait le premier opus.

D’ailleurs, lors de notre première critique, nous n’avions pas explicitement indiqué de quoi il en retournait, justement pour vous laisser le plaisir de la découverte intact. Cette fois, Amicia et son innocence des temps jadis, laisse place à une sœur encore plus déterminée à protéger son petit frère ! Outre sa fronde préférée, toujours d’actualité, s’utilisant de la même manière qu’auparavant, avec même une plus grande profondeur de champ d’action, la jeune femme fait également parler les « poings » contre ses adversaires.

Elle se sert encore d’objets spécifiques, les concocte, possède de nouveaux talents, apportant un certain rafraîchissement que nous tairons volontairement ; en plus Amicia peut toujours détourner l’attention de ses opposants avec des pierres par exemple. Sur ce point, avec le recul du premier A Plague Tale, même si cela n’est pas dérangeant, on aurait bien aimé avoir plus de liberté plutôt que de se servir de la même « routine » que sur Innocence, l’effet de surprise nous a donc semblé amoindri sur cet aspect.

Pour autant, même si « l’attaque » peut être une solution d’approche, on garde également cet axe d’infiltration tout à fait prenant, en se cachant ou en se faufilant dans les hautes herbes par exemple, ces moyens de tensions palpables nous laissent encore plus nous imprégner dans le récit, le vivre pour ainsi dire. Il y a également d’autres nouveautés qui font leur apparition, certaines étant dédiées à Hugo, et des ajustements ont aussi été opérés sur des éléments déjà connus du gameplay via Innocence, mais chut, nous n’en dirons pas plus !

Magnifique !

Comme traditionnellement, terminons cette partie par l’axe technique et graphique de l’œuvre. Difficile de ne pas se répéter, cet opus Requiem profite d’une sublime direction artistique. Entre la retranscription de l’époque, les superbes panoramas, la mise en scène, les couleurs chatoyantes, plus sombres et ternes, les effets de lumière et d’ombrage, etc… On ne peut qu’adhérer une nouvelle fois à la proposition, qui plus est encore plus flatteuse qu’auparavant. Et nous n’entrerons pas dans les détails pour vous laisser l’entièreté de la découverte !

Dommage cependant que même avec ce gap et ce travail sur les modélisations, il nous manque encore ce grain d’expressions faciales pour les visages. Idem, cela sera à charge de chacun(e) d’entre vous, et si cela ne nous dérange pas compte tenu de ce que l’on a vécu, le soft est en 30FPS, il n’y a aucune option pour passer en 60FPS. Un peu regrettable lorsque l’on sait que le premier volet propose justement ce mode de jeu avec les optimisations New-Gen. Cela se comprend, mais nous préférions quand même le signaler.

Avec cette nouvelle profondeur visuelle, les inspirations ressenties, la bande sonore est toujours aussi magistrale. Olivier Deriviere signe une ambiance particulièrement inoubliable, aussi bien avec des chœurs et des moments calmes que des passages plus angoissants. Enfin, les doublages, intégralement en français, sont une nouvelle fois de très grande qualité !

Testé sur Xbox Series X

NOTE MaXoE
8Sélection Best Of MaXoE
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Asobo Studio réussit encore une fois un tour de force avec cet opus « Requiem » ! Oui, on peut chipoter en disant que l’effet de surprise est moindre, que le soft possède encore quelques limitations de gameplay ou encore sur certains détails, mais pour ces derniers, là, c’est plutôt une question de goût plus personnel. Mais franchement, le studio bordelais nous livre un véritable petit bijou de narration, d’écriture, de mise en scène, le tout avec de magnifiques visuels et de thèmes sonores grandioses signés Olivier Deriviere. Un must de cette année 2022 !
ON A AIMÉ !
- Un duo toujours aussi attachant
- Un récit très bien écrit
- De superbes visuels
- L’OST
- Environnements variés
- Mise en scène
- Les doublages
ON A MOINS AIMÉ...
- Forcément un effet de surprise amoindri
- Quelques limitations de gameplay auraient pu évoluer
A Plague Tale – Requiem : Un must de cette année 2022 !
A Plague Tale - Requiem
Editeur : Focus Entertainment
Développeur : Asobo Studio
Genre : Action, Aventure
Support(s) : PC, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 18/10/2022

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