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Crash Bandicoot N. Sane Trilogy : Trois fois plus de Crash, trois fois plus dur ?
On a hâte de voir le prochain épisode

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Un an après sa sortie sur les consoles Playstation 4, le plateformer Crash Bandicoot N. Sane Trilogy (regroupant les trois premiers épisodes de la série) débarque pour la première fois sur Xbox One, PC, et Nintendo Switch. L'occasion pour nous de vous proposer un test et de vous parler des quelques nouveautés pour ces versions dont un affichage graphique 4K/HDR sur Xbox One X.

A l’origine, le marsupial a été conçu par les équipes de Naughty Dog (Jak & Daxter, Uncharted, The Last of Us,…). Editées par Sony, les premières aventures de Crash Bandicoot sont logiquement sorties uniquement sur les consoles Playstation (PS1, PS One).

Par la suite, un contrat de développement ayant été signé avec Universal Interactive Studios (Vivendi Games), c’est à eux que revinrent les droits de la licence du marsupial, Crash s’invita donc logiquement sur d’autres supports (Xbox, Gamecube,…), c’est ainsi que nous avons eu le droit à de nouvelles aventures en 3D et des spins-offs (Course, Party Games,…) aussi bien développé par Traveller’s Tales, que Vicarious Visions,… Quelques années plus tard, Sierra, une filiale d’Activision éditera deux nouveaux jeux pour la série : Crash of the Titans, plus typé Beat’em All que Plate-Forme et Crash – Génération Mutant.

Activision ayant acquis les droits du marsupial depuis 2008, nous attendions fortement un nouvel épisode après 9 ans d’absence sur le devant de la scène, et ce malgré l’apparition de Crash dans Skylanders Imaginators (sorti en 2016) avec un niveau inédit lui étant consacré. Peut-être est-ce dû à ce mini retour que l’année dernière le bandicoot redonna signe de vie avec Crash Bandicoot N. Sane Trilogy, un remaster – disons un remake (on l’expliquera plus bas) – des trois premiers épisodes de la série, exclusif dans un premier temps sur la machine de Sony avant d’atterrir un an plus tard, sur d’autres supports, une chose inédite pour ces trois premiers épisodes.

Des scénarios inchangés

Jetons un coup d’oeil aux scénarios des trois premiers épisodes datant respectivement de 1996, 1997, et 1998. Ceux-ci n’ont bien sûr pas évolué, si ce n’est que des voix françaises ont été implémentés pour le premier épisode, celui-ci rappelons-le était uniquement disponible avec des voix anglaises sur PS1 (et sous-titré en VF bien sûr).

Dans le premier épisode (Crash Bandicoot), Crash, le marsupial est enlevé par le Dr. Neo Cortex, un savant-fou. La raison est toute simple, il fait des expérimentations sur des animaux uniquement dans le but de faire de l’un d’entre eux le chef d’une armée d’animaux mutants. Cortex soumet alors le bandicoot au Rayon Evolvo pour décupler les capacités physiques de ce dernier, puis au dispositif Cortex-Vortex afin de pouvoir le manipuler mentalement. La première expérience a fonctionné mais pas la deuxième à cause d’une défaillance de la machine. Crash s’enfuit, et va visiter les îles Wumpa pour déjouer les plans de Cortex mais aussi pour sauver sa bien-aimée Tawna.

Pour les joueurs(euses) découvrant les jeux nous n’allons pas spoiler le second et troisième épisode, mais juste évoquer quelques bribes.

Dans le second épisode (Crash Bandicoot 2 – Cortex Strikes Back) le Dr. Cortex manipule Crash pour qu’il récupère des cristaux, tandis que dans le troisième épisode (Crash Bandicoot 3 – Warped), un incident libère Uka Uka, une entité maléfique qui est aussi le jumeau maléfique d’Aku Aku. Il va falloir récupérer des gemmes et des cristaux en voyageant à travers le Temps et les Ages.

Il faut savoir également que dans cette « compilation », on peut jouer aux trois épisodes dans n’importe quel ordre et à tout moment, mais si on veut suivre l’histoire, il faut commencer par le premier épisode bien entendu.

Un gameplay accessible mais exigeant pour l’époque

En 22 ans, la réputation du marsupial n’est plus à faire, les premiers épisodes de Crash Bandicoot étaient accessibles mais aussi très exigeants pour l’époque « en ne permettant pas l’erreur ». Avant de savoir si cette exigence est toujours de mise ou a été amoindrie pour ce retour, décryptons les mécanismes du soft pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le bandicoot.

Commençons par les facultés de notre héros, dans le premier épisode, Crash peut juste effectuer un saut (plus on maintient la touche, plus il saute haut/loin) et faire un tourbillon, tandis que dans le second épisode, plusieurs nouvelles aptitudes sont incluses, dont la possibilité de glisser et de ramper. Enfin dans le troisième épisode, Crash dispose de toutes les facultés précédemment citées en plus de pouvoir acquérir par exemple la possibilité de faire un double saut. Voilà les bases de ce gameplay fort simple et sympathique au demeurant.

Crash Bandicoot est donc un pur jeu de plate-forme où l’on évolue dans un univers en 3D jouant sur la profondeur de champ, le soft dispose également de phase en scrolling 2D. Dans ces niveaux, comme dans tout bon jeu de plate-forme, on peut récupérer des pièces à l’instar de Mario, ici sous forme de pommes pour glaner une vie supplémentaire, on peut également détruire des caisses en leur sautant dessus ou en tourbillonnant, vaincre des ennemis avec ce même procédé, sauter de plate-forme en plate-forme (parfois mouvante ou se rétractant).

Il est aussi possible de récupérer une « protection » sous forme de masque (Aku Aku) et si l’on récupère trois de ces masques, on devient invincible pour une durée temporaire. Le but est simple, il faut traverser chaque niveau en utilisant si besoin des checkpoints bien placés, les objectifs secondaires étant de détruire toutes les caisses, de récupérer des gemmes et des cristaux ou encore de faire le meilleur temps en contre-la-montre. Mis à part cela, on parcourt aussi des niveaux mettant à profit un véhicule aussi bien terrestre qu’aérien pour varier le gameplay.

Et la difficulté d’aujourd’hui alors ?

Maintenant revenons sur un point important du soft comme nous l’avons dit plus haut, sa difficulté. Celle-ci a-t-elle été adaptée à la baisse pour rendre les jeux accessibles à tous les âges, ou garde-t-elle cette exigence ? Et bien si on vous dit que Vicarious Visions, en plus de jouer sur la nostalgie en recréant les niveaux de toutes pièces (explication au dernier paragraphe) a gardé le Level Design extrêmement bien conçu pour sa difficulté, vous avez déjà la réponse. Oui Crash Bandicoot N. Sane Trilogy demande autant d’exigence que ses « aînés » pour la simple raison que les développeurs ont réussi à « recalquer » le même gameplay de l’époque.

Il faut donc être suffisamment précis et prendre son temps pour progresser dans les niveaux au risque de mourir une fois, deux fois,… au même passage. Au début de l’aventure, pour une personne ayant déjà joué aux titres, difficile de retrouver ses repères. Pourquoi ? Simplement parce que désormais les joueurs(euses) sont habitués à jouer pratiquement sans aucun temps de latence.

Alors se retrouver face à un Crash qui exécute ce qu’on lui demande plus tardivement n’aide pas forcément. Bien sûr, à la longue, on retrouve le fun et on se refait à ce gameplay exigeant où la mort peut prédominer, mais aussi agacer. Un coup de jeune pour rafraîchir tout cela n’aurait pas été de refus pour élargir le type de public ciblé.

Quelles sont les nouveautés de cette version Xbox One ?

Cette version Xbox One ne débarque pas seule puisqu’elle s’accompagne de quelques nouveautés. Si la soeur de Crash, Coco Bandicoot était uniquement jouable dans quelques niveaux de Crash Bandicoot 3 – Warped, une petite justification de scénario (le seul apport scénaristique d’ailleurs) que nous vous laissons découvrir, fait en sorte que cette dernière est dorénavant jouable dans les deux premiers épisodes. Une initiative qui plaira aux joueurs(euses) voulant s’identifier à un personnage en particulier.

Deux nouveaux niveaux sont également de la partie. Stormy Ascent est un niveau du premier Crash Bandicoot mais qui n’avait pas été terminé donc non inclus dans la version finale d’origine. On y fait l’ascension d’une tour où des passages de plate-forme requièrent une bonne observation et précision.

Future Tense en revanche est un niveau totalement inédit pour cette compilation et est accessible depuis Crash Bandicoot 3 – Warped. Ce niveau plutôt futuriste regorge de piège en tout genre (nitro, ennemis tirant des missiles,…) et repose sur une bonne dose de verticalité. On vous donne juste un petit conseil, faites d’abord une autre partie des niveaux avant de vous attaquer à celui-ci, histoire que Crash développe ses facultés. Bien conçu, on imagine que Future Tense (inspiré du niveau Waterfall n’ayant pas été intégré dans le premier Crash Bandicoot) est peut-être une approche pour nous faire découvrir le futur de Crash Bandicoot, rappelons qu’un titre est en chantier et qu’il devrait débarquer en 2019.

Un lifting soigné

Nous en parlions plus haut, pour le remaster de ces trois premiers épisodes, il serait plus judicieux de parler de remake pour la simple et bonne raison que l’équipe de Vicarious Visions a débutée à partir de rien, en utilisant un tout nouveau moteur.

Partant de ce principe, on remarque aisément que les jeux sont plus colorés avec une palette de couleurs enrichies et logiquement plus agréables à l’oeil.

Le résultat final est fidèle à l’esprit des jeux originaux. Sur Xbox One X, on profite du rendu HDR, mais également du 4K, cependant, peu importe sa plate-forme, en dehors du PC favorisant le 60FPS, le soft tourne uniquement à 30FPS sur les autres supports.

Concernant la bande sonore, comme nous l’avons dit plus haut, nous avons des voix françaises en plus pour le premier épisode (les deux autres softs étant de base en VF), pour le reste, les OSTs ont entièrement été réorchestrées, du tout bon.

Testé sur Xbox One X

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Fidèle en tout point à ses origines, N. Sane Trilogy a la bienveillance de regrouper trois jeux de qualité à petit prix. Mais en l'état, Crash Bandicoot N. Sane Trilogy n'est pas forcément à mettre entre toutes les mains. Si les nostalgiques et les gamers aimant le gameplay à l'ancienne seront ravis de retrouver le Crash de leur enfance, les plus jeunes et les "moins aguerris" risquent de pester face à un gameplay un tantinet dans son jus.
ON A AIMÉ !
- Trois jeux pour le prix d'un
- Jouable au stick et à la croix directionnelle
- Le lifting soigné
- L'univers Crash respecté
- Les OSTs toujours aussi bien
- Les ajouts
ON A MOINS AIMÉ...
- Gameplay dans son jus qui va faire pester
- Peut être frustrant par moment
- Grande difficulté pour qui n'est pas habitué à jouer à l'ancienne
Crash Bandicoot N. Sane Trilogy : Trois fois plus de Crash, trois fois plus dur ?
Crash Bandicoot N. Sane Trilogy
Editeur : Activision
Développeur : Vicarious Visions
Genre : Plate-Forme
Support(s) : PC, PS4, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 29/06/2018

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