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Dragon Quest III HD-2D Remake : Un retour en grande forme !
Plus qu’à attendre DQ I & II HD-2D en 2025

NOTE DE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Disponible pour la première fois en 1988 au Japon sur Famicom (ou NES) avant de multiples portages (dont la Switch), Dragon Quest III s’est taillé une grande réputation. Qualifié de jeu culte, le soft a d’ailleurs figuré troisième titre préféré parmi une large sélection de softs dans le magazine Famitsu en 2006. Aujourd’hui, 2024 signe le retour de ce volet dans un Remake HD-2D alliant à la fois un esthétisme de plus haute qualité, une retranscription fidèle mais aussi de la modernité avec notamment des nouveautés de confort. Sans plus attendre, place à nos impressions sur ce très bon Remake.

Sans vous réexpliquer que les volets Dragon Quest ont été réalisés par de grands noms -dont un trio de talents particuliers- avec Akira Toriyama, Koichi Sugiyama et Yuji Horii. Il n’est pas question de retrouver le studio Arte Piazza aux commandes pour ce volet comme ce fut le cas pour certaines « réapparitions » d’opus DQ sur DS, 3DS et mobiles, mais plutôt des membres de développement d’Artdink et de la Team Asano ayant déjà développé le très bon Triangle Strategy, les excellents Octopath Traveler (I et II), ou encore Bravely Default.

La quête d’Elric commence

En ce qui concerne la trame narrative, le contexte est le même qu’à l’époque. D’ailleurs vous allez peut-être vous demander pourquoi Square Enix n’a pas sorti d’abord le Remake de DQI et II HD-2D avant ce troisième volet ? Eh bien c’est tout simple, c’est parce que les aventures d’Elric (Eldrick/Erdrick ou Roto selon les versions) que l’on incarne (à choisir entre un personnage masculin et féminin) débutent avec ce volet DQIII.

Pour en revenir au contexte, il y a seize ans, le vaillant Ortéga a quitté sa femme et sa progéniture (Elric donc) pour partir combattre le vil Archidémon Baramos. Mais le guerrier ne reviendra pas auprès des siens… C’est alors que seize ans plus tard (aujourd’hui), Elric reprend cette lourde quête, et notre héro(ïne) ne l’accomplira pas seul(e).

Comme vous pouvez le voir, la trame scénaristique est assez simple et minimaliste par rapport à d’autres volets DQ plus récents, en vous rappelant au passage que le soft (DQIII) fait partie d’une trilogie. Malgré ce manque d’ampleur, on a tout de même différents arcs à suivre comme dans le soft d’origine, en plus de cela pour ce Remake 2024, les développeurs ont agréablement épaissi le personnage d’Ortéga bien connu de tous dans ce monde ; de quoi rendre l’expérience plus intéressante via ces subtils ajouts. Même si on ne vous cache pas que l’on aurait bien aimé d’autres types de suppléments plus consistants, comme ce fut le cas pour l’édition ultime de DQXI par exemple.

De belles nouveautés pour ce Remake HD-2D

Avant de parler des fonctionnalités du titre oscillant entre préparation, exploration ou encore affrontements au tour par tour, comme ce que les aficionados de la licence DQ connaissent déjà, évoquons les ajustements/nouveautés notables de cette édition 2024 (ou HD-2D Remake).

Tout d’abord, outre l’apport scénaristique mentionné plus haut ainsi que la refonte visuelle sous Unreal Engine des graphismes dans un format HD-2D qui lui sied vraiment bien et mettent en grande valeur les environnements, bestiaire et autres personnages (on y reviendra dans la section dédiée), ce sont surtout des options de confort/qualité de vie qui ont été apportées. Il s’agit ainsi de plusieurs touches de modernité gardant aussi la tradition des opus DQ et du soft original DQIII pour tenter de ne perdre personne en route, certain(e)s d’entre vous ayant peut-être découvert ce troisième volet (de 1988) par le biais de son portage Switch en 2019.

Parmi les nouveautés appréciables, on peut citer l’accès à trois choix de difficultés modifiables à tout moment dans les options, le titre étant délicat, c’est-à-dire difficile et exigeant, n’hésitez pas à l’ajuster selon votre préférence. Et ce d’autant que les rencontres de combats aléatoires -le propre de base de la série- sont extrêmement nombreux, parfois un peu trop même, alors attention à vous. Car si vous n’êtes pas assez préparé en amont, la mort peut arriver à tout moment.

Mais fort heureusement, au lieu de se contenter de sauvegardes manuelles disponibles à des moments précis (en allant à une église, une pratique répandue des jeux DQ), ici des sauvegardes automatiques régulières ont été ajoutées, un plus forcément non négligeable et ce d’autant que cette fonction permet une flexibilité sur la monnaie du jeu. Autrement dit, puisque l’on peut faire un chargement auprès de ces sauvegardes automatiques, la partie d’or initialement perdue ne l’est plus, l’expérience en est donc un peu facilitée sur cette gestion.

Autre point notable sur ces ajouts de confort : si les PNJs ont toujours de précieuses informations clé sur des lieux secondaires et sur la mission principale, cette mouture 2024 indique un marqueur d’objectif sur la map, en l’activant il n’est donc plus question d’être coincé ou d’avoir perdu son objectif de vue. En ayant accès à cette donnée, il est évidemment tout à fait possible d’ignorer l’objectif pour se rendre auprès du contenu annexe en premier par exemple. D’ailleurs, en complément de cette feature les développeurs ont aussi eu la bonne idée de mettre en place des « souvenirs » dans le sens où il est possible d’enregistrer et donc de relire des conversations que l’on juge importantes plus tard.

Sans tout évoquer, outre ces options de confort incluant l’accélération de combats à notre guise, il existe également de véritables ajouts de gameplay pour enrichir l’expérience générale avec par exemple l’arène de monstres consistant à plusieurs affrontements entre eux, ou encore la nouvelle classe/vocation Monstrologue. Grosso modo, on a déjà eu affaire à ce type de vocation dans d’autres productions où l’on recrute des monstres du bestiaire dans divers environnements afin de se servir par la suite de compétences variées et bien utiles. Un ajout fort appréciable en somme. En bref, avec ces ajouts 2024 l’expérience prend une tournure un peu plus moderne et pratique, mais il reste tout à fait possible de ne pas activer les diverses options de confort pour garder la vision à l’ancienne old-school d’origine.

Des éléments de gameplay connus 

Cette expérience justement, parlons-en. Si vous connaissez déjà les volets Dragon Quest, vous ne serez pas dépaysé par la formule que l’on connaît déjà bien, c’est-à-dire un JRPG au tour par tour avec tout ce qu’il faut de préparation, de combats et d’exploration, le tout sous couvert d’un cycle jour/nuit.

Concernant l’exploration, dans les grandes lignes on évolue sur une World Map où l’on peut dénicher des objets, des mini-médailles (également dans divers lieux), combattre mais aussi accéder à diverses zones qu’elles soient principales ou secondaires (à l’instar de donjons assez longs soit dit en passant), d’endroits optionnels ou simplement d’une ville pour pouvoir préparer/acheter son équipement et/ou modifier sa classe/vocation.

Pour simplifier, l’équipement modifie les statistiques et diffère selon le type de classe que l’on choisit, un guerrier n’a donc pas le même attirail qu’un prêtre et c’est bien normal. Mais bien entendu, si l’on peut changer de vocation -et répartir de zéro (Level) en effectuant un changement (tout en gardant des aptitudes apprises)-, une bonne équipe qu’elle soit mixte ou spécialisée est nettement plus efficace et agréable pour la progression. On ne peut donc que vous conseiller d’avoir un soigneur dans l’équipe, vu qu’il/elle peut aussi réanimer un personnage mort au combat.

Avec ce système d’exploration/préparation qui fonctionne toujours aussi bien en 2024, on a donc les combats aléatoires (les ennemis étant « invisibles ») se déroulant dans un tour par tour classique. On peut utiliser des commandes comme l’attaque, des sorts consommant des PMs, l’accès à des objets, entre autres. Sous cette simplicité d’accessibilité se cache une grande stratégie à mettre en place pour des affrontements des plus coriaces.

D’ailleurs, il est possible d’être assisté par nos compagnons d’armes par le biais du mode Tactique (connu dans les épisodes DQ suivants), autrement dit les laisser agir librement en fonction de certains choix effectués parfois très pratiques ou alors reprendre pleinement la main en les dirigeant tous. Rappelons au passage que les affrontements peuvent avoir lieu avec une vitesse accélérée histoire de finir un petit combat de bas Level très rapidement par exemple. Et comme pour le reste de l’aventure, ces joutes se réalisent également de nuit.

Sublimé

Comme son nom l’indique, Dragon Quest III HD-2D Remake a été réalisé dans un format « HD-2D » sous le moteur Unreal Engine. Ainsi de cette manière, on s’attendait à un travail de grande qualité comme ce fut le cas pour les volets Octopath Traveler, Live A Live ou encore Triangle Strategy. Pas de problème de ce côté-là, les équipes de développement ayant réussi à rendre justice à l’œuvre d’origine.

La végétation et les différents lieux visités sont bien détaillés avec une certaine profondeur, les personnages et le bestiaire sont mieux mis en valeur, les jeux de lumière/ombre embellissent bien l’ensemble, et pour se répéter, le titre profite d’un cycle jour/nuit. Un rendu qui profite au maximum de sa superbe en mode graphique (ou qualité), la performance retirant en partie certains ombrages. Pour la partie sonore, on reste dans la bonne veine des volets DQ, les thèmes de Koichi Sugiyama restant iconiques et remis en lumière en version orchestrale par le biais du Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra. Enfin, sachez que les textes sont en français et les doublages en anglais ou japonais.

Testé sur PS5 avec un code fourni par l’éditeur

NOTE MaXoE
8
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

JRPG extrêmement réputé sur de nombreux points, ce Remake HD-2D de Dragon Quest III réussit à se moderniser d’une belle manière de par sa nouvelle palette et son rendu artistique/esthétique, mais aussi par le biais de contenus supplémentaires très appréciables (nouvelle classe, narration pour Ortéga,…). Grâce à ces nouvelles options de confort / qualité de vie, le soft ne s’adresse plus qu’aux fans de la série mais aussi aux nouveaux(elles) venu(e)s dans l’univers DQ. En bref, ce volet DQIII profite d’une belle cure de jouvence (2024) !
ON A AIMÉ !
- La palette HD-2D sublime
- Les ajouts de confort/nouveautés
- La narration supplémentaire pour Ortéga
- Des combats au tour par tour tactique
- Système de classes et exploration
- L’OST
- Fidèle au volet de 1988
ON A MOINS AIMÉ...
- Le contexte d’origine qui manque d’ampleur
- Certains pics de difficulté
- Avec les sauvegardes automatiques, quelques fonctions deviennent inutiles
Dragon Quest III HD-2D Remake : Un retour en grande forme !
Dragon Quest III HD-2D Remake
Editeur : Square Enix
Développeur : Artdink, Team Asano
Genre : JRPG
Support(s) : PC, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 14/11/2024

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