Depuis sa première parution en jeu vidéo, la franchise « Horizon » s’est élargie au Cross-Media, autrement dit nous pouvons aussi bien y découvrir des jouets associés -via le Lego Grand-Cou-, des figurines de plusieurs types ainsi que deux BDs liées à Horizon Zero Dawn (premier opus de la licence), à savoir Le Faucon Soleil et Libération, tous deux ayant fait l’objet d’une critique dans nos colonnes.
Comme nous l’avons mentionné dans notre introduction, une séquelle en jeu vidéo intitulée Forbidden West a vu le jour en 2022, et a également été testée par nos soins avec toujours autant d’enthousiasme sur le gameplay, les combats ou encore l’univers/Lore de cette saga réalisée par Guerrilla Games, puis sur PC cette année. Aujourd’hui, on accueille donc la version Remastered d’Horizon Zero Dawn, soit pour ne pas se répéter, sept ans après la parution initiale du titre. Comme d’habitude dans ce genre de critique, vous retrouverez quelques extraits de notre critique sur PS4 ci-dessous, avant une partie dédiée à cette version Remastered plus bas.
– Informations Horizon Zero Dawn (PS4) –
En quête de vérité
Dès le lancement d’Horizon Zero Dawn, on est immédiatement happé par la scène d’introduction. On y découvre un homme barbu de style guerrier primitif, celui-ci vivant reclus dans une cabane. La première chose qui nous vient à l’esprit, c’est que l’on s’attend à le voir partir à la chasse pour se nourrir. Et là ? Oh surprise ! La suite de la séquence nous montre qu’il tient un bébé dans ses bras et lui parle d’une voix chaleureuse.[…]
Le guerrier Rost part bénir le bébé grâce à un rituel, une coutume de leur tribu pour ne pas subir le même sort que les « Anciens », la malédiction. Mais les parias dont Rost fait partie ne peuvent normalement réaliser le rituel. Arrivé sur place, il y rencontre la matriarche de la tribu qui bénit l’enfant, et le paria Rost prononce son nom : Aloy ![…]Stay Focus
Horizon Zero Dawn est un jeu d’action qui s’inspire des titres du genre (Assassin’s Creed, Tomb Raider, The Witcher, ReCore,…) et en garde le meilleur pour nous proposer une expérience unique. Cette partie est agrémentée d’une arborescence RPG que l’on trouve au travers de quêtes annexes, craft et autres arbres de compétences,… Le tout dans un monde ouvert aux environnements à couper le souffle.
Les premières minutes sont saisissantes, la prise en main d’Aloy est rapide, les mouvements sont fluides, tout répond à la perfection. On admire la beauté du paysage, on regarde avec insistance les effets de lumière, et on cherche le moindre petit défaut visuel, sans en trouver la trace. On est véritablement bluffé et pourtant ce n’est que le début de l’aventure.[…]Ce dispositif que l’on appelle un Focus nous sert tout au long de l’aventure. Lorsqu’il est activé, ce dispositif permet de découvrir plus facilement certains éléments et mécanismes en les voyant à travers les murs, mais en contrepartie la vitesse de déplacement d’Aloy en est réduite. Un système qui s’apparente à certains titres, comme à celui de la faculté de la confrérie des Assassins (Assassin’s Creed) : voir les assaillants à travers les murs grâce à la vision d’aigle.[…]
Pendant ce voyage, on peut faire toutes sortes d’activités variées en dehors de la trame principale. Cela va de la chasse à des quêtes annexes scénarisées, en passant par de la récolte et même de l’infiltration. Ces activités ne sont pas là pour faire du remplissage, elles sont là pour servir le scénario, nous incitant à les faire dès que possible. En plus d’une exploration poussée, ces à-côtés nous permettent de gagner de l’expérience pour pouvoir faire évoluer Aloy, mais aussi glaner des matériaux pendant une partie de chasse. Concrètement, ces matériaux sont utiles aussi bien à la revente qu’aux achats, mais également dans le craft de tenues, pièges, potions, flèches et autres décoctions vitales. Le craft devient ainsi l’un des points central du titre.[…]Il y a deux manières d’aborder un combat, soit y aller tête baissée au risque de perdre rapidement la vie face à un troupeau, soit jouer sur la furtivité et les talents d’Aloy. En choisissant la seconde option, on va, à la manière de Connor (Assassin’s Creed III), se faufiler discrètement dans les buissons pour ne pas se faire repérer et rester discret. Puis en étant caché, on observe le comportement des « animaux » jusqu’à déceler la moindre petite faille. On siffle pour attirer les petits ennemis et leur planter une lance dans le dos ou leur tendre un piège. Mais on fait également attention aux veilleurs qui quadrillent la zone. Tout est une question de patience.
Toujours en état de furtivité, on active le Focus pour utiliser sa seconde utilité : le scannage d’ennemi. Et là on met rapidement la main sur un point faible, puis deux,… Ces points faibles sont généralement une faiblesse élémentale, il ne faut donc pas hésiter à s’en servir. Par exemple : si l’un des robots géants à une bonbonne de gaz sur le dos, il suffit de décocher une flèche enflammée à l’aide de son arc, et là s’ensuit une superbe explosion. On peut donc se lancer à corps perdu dans le combat en corps à corps cette fois. On alterne le tir de flèche avec les dégâts à la lance, on change de munitions élémentales à la volée, on fait des roulades, on joue sur l’agilité…[…] Lire la suite du test.
Quels sont les changements opérés pour cette version Remastered ?
Juste avant d’entrer dans le vif du sujet, il est important de signaler que si vous êtes déjà en possession d’Horizon Zero Dawn (l’original de 2017 ou la Complete Edition) en physique ou en dématérialisé, cette édition Remastered (incluant le DLC The Frozen Wilds) remise au goût du jour ne vous coûtera que la modique somme de 10€. Tandis que le prix pour les nouveaux(elles) joueur(euse)s est de 49,99€, et ce même s’il est déjà possible de trouver le soft à un tarif plus avantageux.
Mais qu’est-ce qui a changé depuis 2017 au juste ? Eh bien pas mal de choses, le plan graphique/technique étant le plus évolué -même s’il n’atteint pas tout à fait Forbidden West (on y reviendra)-, mais on note aussi plusieurs options de confort et de qualité de vie avec par exemple une option permettant d’ajouter une vibration lorsque l’on se rapproche d’éléments à récupérer (plantes et autres matériaux), des accessibilités diverses que l’on vous laisse découvrir, sans oublier l’apport des fonctionnalités de la DualSense. Très clairement, cette dernière a bien été utilisée sur l’arc, ou encore lors de la traversée d’environnements dans la flore, sans oublier les frappes.
Sans tout indiquer une nouvelle fois, ces quelques nouveautés/retouches sont très appréciables, offrant par la même occasion une expérience peaufinée et enrichie. Enrichie, c’est également le cas au niveau de l’esthétique. Entendons-nous bien, nous n’allons pas effectuer de comparatif par rapport à Forbidden West, Zero Dawn n’atteignant pas tout à fait sa hauteur, en même temps c’est assez logique puisque nous sommes en face du Remastered d’un soft datant originellement de 2017 et non d’un Remake (refonte totale).
Pour autant, le travail effectué embellit grandement l’original. Déjà, on profite de plus de 10 heures de motion capture supplémentaire; cela se traduit par des retouches sur les animations et expressions plus crédibles, de nouveaux modèles de personnages, ainsi qu’un nouveau système d’éclairage physique faisant vraiment le taf.
Ensuite, plusieurs techniques ont été reprises de Forbidden West, à savoir les nuages volumétriques Nubis et une technologie procédurale pour l’injection de la flore. Clairement, lorsque l’on relance Zero Dawn (version PS4 rétrocompatible PS5 avec le patch dédié), et que l’on effectue une comparaison avec son nouvel homologue, la différence est flagrante. Les environnements profitent d’une végétation encore plus dense avec plusieurs de diversifications, tout en étant plus vivants et verdoyants. De leur côté, les effets d’eau ont significativement été améliorés. C’est simple, maintenant on peut directement admirer la transparence de celle dernière, de quoi rehausser le réalisme. Autre point, le nombre de PNJs a été accru dans les villages et profitent de nouvelles occupations.
Précisons également que cette version Remastered dispose aussi de trois modes graphiques : Qualité, Performance et Performance+, ce dernier étant un équilibrage entre les deux premiers cité. En outre, le soft est compatible avec le VRR et le Tempest 3D AudioTech. En clair, cette version Remasterisée vient à point nommé pour initier les nouveaux(elles) au titre de Guerrilla Games avec tous les atouts possibles. Et avant d’oublier, sachez que le titre bénéficiera d’une mise à jour sur PS5 Pro.
Dernier point à aborder, il est possible de récupérer une sauvegarde provenant de sa progression « Playstation 4 » -complétée ou non d’ailleurs- et de l’importer à partir de la section dédiée du menu principal. Pour rappel, cette sauvegarde peut provenir d’un périphérique USB, du stockage sur le cloud via le Playstation Plus, ou être simplement sur votre PS5.
Testé sur PS5 via un code fourni par l’éditeur