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Need for Speed Unbound : un retour en bonne voie
Et ça fait du bien

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Après plusieurs opus qui ne retranscrivaient plus le meilleur des NFS (ou Need for Speed) que l’on avait connu, Electronic Arts s’est tourné vers les développeurs de Criterion, connu principalement pour la licence Burnout, ou encore certains NFS. Alors qu’en est-il ? Ce dernier volet de la franchise (NFS Unbound) redore-t-il le blason de la franchise ? Mais aussi que vaut le nouveau parti pris artistique ? C’est ce que nous allons voir tout de suite !

Bon, vous connaissez le géant américain EA (ou Electronic Arts), pas la peine donc de revenir sur les différents jeux constituant leur catalogue : Madden, FIFA, Battlefield, Titanfall ou encore Mass Effect. D’ailleurs, si vous n’êtes pas encore au courant, sachez que l’éditeur dispose également d’une branche « EA Originals » afin de mettre en lumière des jeux indépendants. On pense par exemple aux très belles surprises Unravel (1 et Two), It Takes Two, ou encore Lost in Random, avant peut-être le prochain Wild Hearts, jeu de « chasse aux monstres » en collaboration avec Koei Tecmo.

Les développeurs de NFS Unbound appartiennent principalement à Criterion. L’équipe britannique, au sein de la famille EA, est largement connue pour les très bons Burnout. Ils ont également oeuvré sur certains softs Need for Speed, comme Hot Pursuit, Most Wanted ou encore Paradise, entre autres.

Trahison, bolides, vitesse, vous avez dit Fast & Furious ?

On commence tout de suite par l’histoire. Car oui, cet opus Unbound ne déroge pas à la règle, il y a bien un axe scénaristique. L’aventure commence dans une ville fictive : Lakeshore City, fortement inspiré par Chicago par ailleurs.

Juste avant de plonger dans le bain, on passe par la case personnalisation du personnage, ce dernier ayant un nouveau style artistique assez « cartoon », ce qui change vraiment des habitudes sur la licence. On peut donc incarner un homme ou une femme, changer quelques coiffures, et traits habituels, sans pour autant aller dans l’extrême, puis choisir des fringues de marque (Puma, Versace, etc…), et de styles pour s’habiller.

Après ce passage, place donc au récit se situant à Lakeshore City. Dans cette ville fictive, notre protagoniste est très amie avec Jasmine, alias Jas, aujourd’hui, les deux compères vérifient si une caisse (une « épave » restaurée récemment), fonctionne correctement. Place donc à quelques drifts, de la nitro, puis une course de rue illégale avec d’autres participant(e)s. Après ce passage, ils « rencontrent » le boss, Rydell, bien content du travail sur cette voiture customisée. Mais, peu après, toutes les caisses du Boss sont volées par Jas. Une ellipse de deux ans s’opère, et voilà notre protagoniste prêt à se venger. Pour cela, il va notamment falloir renflouer les caisses, au sens propre comme au figuré, et ce, sur quatre semaines afin de participer à l’événement « Grand », LA course de rue ultime.

Vous l’aurez deviné si vous êtes adeptes de films à base de caisses, de la vitesse, du tuning, des courses de rue, ou encore de la trahison et vengeance, on retrouve bien, comme certains opus NFS, un écho au cinéma avec les films Fast & Furious. Le récit se laisse suivre, les personnages sont travaillés avec des personnalités distinctes et de bons doublages. Néanmoins, il nous manque quelque chose, et une certaine originalité pour faire de ce récit une histoire marquante.

Finances, personnalisation, progression

Dès les premiers instants, la première chose qui frappe lorsque l’on commence à déambuler dans le soft, c’est le nouveau parti pris artistique : un mélange entre un aspect « cartoon », type « cel-shading », et le réalisme habituel de la série. Forcément, si cela ne plaira pas à tout le monde, en ce qui nous concerne, on trouve que cette nouvelle association fonctionne assez bien ensemble. Par contre, on se demande un peu pourquoi les équipes ne se sont pas  contentées uniquement de réaliser ces effets visuels sur les personnages, ou quelques tags (durant les sauts, ou encore les drifts) sur les bolides. Et pas sur la totalité du jeu ? Cela aurait-il donné un petit côté Jet Set Radio supplémentaire ?

Parlant de véhicules, comme vous vous en doutez, la personnalisation des bagnoles est également disponible pour ce dernier volet. Avec plus de 140 voitures à débloquer, on a largement le temps de rester au garage pour les bichonner et les personnaliser (pièces de moteur, châssis, transmission,…), une fonctionnalité toujours aussi appréciable. Par contre, entre les changements de pièces, et l’acquisition de nouveaux véhicules, il faut avoir beaucoup de deniers, mais aussi vraiment bien gérer ses finances, les gains étant peu élevés, surtout au vu de la difficulté générale.

On peut choisir la difficulté mais dès le mode « normal » on peut sentir une certaine difficulté, d’autant qu’il faut avoir une bonne caisse pour bien se positionner au classement, et non juste une conduite hyper maîtrisée. L’axe de progression est ainsi assez lent, avec une difficulté mal dosée pour le moment, ce qui s’oppose à ce «besoin de vitesse». Les impatient(e)s risquent donc d’être frustrés et sentir un manque de ne pas réellement influencer sur la course, et de ne pas pouvoir tester de bons véhicules rapidement, par rapport aux habitudes connues.

Open World, défis, conduite arcade

Pour ce Unbound, nous évoluons dans Lakeshore City, cette ville fictive « Open World » sert ainsi de nouveau terrain de jeu. On y retrouve des subtilités déjà connues comme les courses évidemment, les défis, des rampes pour les sauts, des passages secrets, des collectibles, des épreuves de drift,… entre autres. Comme dernièrement, la journée est donc propice aux événements tout à fait légaux avec généralement peu de récompenses. Rappelons que pour progresser dans le scénario, il est nécessaire, selon un calendrier réparti sur la semaine, d’engranger assez d’argent pour participer aux épreuves du week-end. Cela passe donc par ces différentes courses et épreuves de jour mais aussi… de nuit !

Bien sûr à la nuit tombée, nous pouvons également réaliser d’autres épreuves forcément « clandestines », mais aussi plus risquées et rémunératrices. Mais un NFS n’en serait pas un si les forces de l’ordre n’étaient pas là pour nous intercepter ! À propos justement, ils sont faciles à éviter lorsque leur vigilance est basse, mais dès lors qu’elle monte en grade et que la recherche est de mise, les flics ne nous lâchent plus d’une semelle, ils foncent même littéralement sur notre caisse. Leur conduite, bien agressive et violente, apporte assez de sel et d’adrénaline, mais peut aussi faire râler, notamment lorsque vous voudrez seulement participer à une épreuve toute proche. L’aventure à Lakeshore City, et ses divers environnements, sont donc vraiment sympathiques, à défaut d’être original.

À noter que le soft profite également d’un mode multijoueur (sans campagne cela va de soi), mais qu’outre les améliorations, et autres épreuves, les gains obtenus ne sont pas partagés ici. Dommage les développeurs auraient pu inclure certaines « transactions de récompenses » pour bien lier les deux modes. Il faut donc tout « recommencer » de zéro (garage, etc…), avec de réels pilotes en face.

Parlons un peu de la conduite, l’intérêt principal bien sûr d’un NFS réside dans les sensations pad en main. N’y allons pas par quatre chemins, on retrouve une partie un peu Burnout et cette conduite arcade que l’on apprécie tout particulièrement : pouvoir foncer, faire des drifts, détruire les véhicules des forces de l’ordre, leur échapper, ou encore «voler» dans les airs lors de grands sauts. La vitesse est bien là, l’adrénaline aussi.

Précisons que l’on peut modifier et paramétrer certaines options de jeu : manière de drifter afin de se sentir plus à l’aise, sensibilité de la direction, ou encore antidérapage. Au final, l’ensemble de la conduite reste très accessible, et l’on s’amuse rapidement.

 

Cel-Shading et réalisme, un mélange qui fonctionne

Venons-en maintenant à la palette graphique, ainsi qu’aux sons et aux bruitages. Une fois n’est pas coutume, on commence avec la partie musicale. En plus de bons bruitages, les thèmes sonores puisent dans le Hip-hop, électro et rap. Au passage, il y a même des chansons du rappeur A$AP Rocky, ce dernier ayant été « modélisé » comme personnage cel-shading.

Cette transition tombe au bon moment pour reparler des graphismes. Nous le disions bien en amont, cet opus Unbound associe du réalisme à des effets en cel-shading. Ainsi les personnages sont en cartoon, et certains traits des bolides, comme les dérapages, et autres sauts, profitent de tags cartoonesques. Voyants, et à la fois discrets, ils sont bien réalisés et ne dénaturent pas, pour nous la facette réaliste, en plus de parfois servir d’aide, notamment pour «piquer» l’aspiration.

Sinon, comme d’habitude, le réalisme nous pousse une nouvelle fois à retrouver/découvrir des véhicules très bien retranscrits (courbes, modèles,…), de beaux éclairages de jour comme de nuit, sans oublier la visite d’environnements variés (ville, montagne,…), un bon point là aussi. Finissons en précisant que le titre est en version française intégrale.

Testé sur Xbox Series X

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

En confiant ce dernier opus NFS au studio Criterion, Electronic Arts a fait le bon choix. Certes, nous ne sommes pas encore en face du meilleur Need for Speed, notamment dû à sa lente progression mais, pour nous, Unbound fait bien le job avec ses bonnes sensations, son grain esthétique tout à fait singulier et bien maîtrisé, mais aussi avec toute la recette habituelle appréciée. En d’autres termes Unbound commence à redorer le blason de la franchise et ça, ça fait du bien !
ON A AIMÉ !
- Personnalisation des bolides
- Activités
- L’approche graphique
- Forces de l’ordre coriaces…
- Gameplay accessible avec le feeling qui va avec
ON A MOINS AIMÉ...
- Progression assez lente, ce qui peut déplaire
- Quelques problèmes de collision
- Difficulté un peu mal équilibrée pour le moment
Need for Speed Unbound : un retour en bonne voie
Need for Speed Unbound
Editeur : Electronic Arts
Développeur : Criterion
Genre : Course
Support(s) : PC, PS5
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 16
Sortie France : 02/12/2022

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