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FIFA 23 : Un dernier épisode FIFA dans le haut du filet ?
Ce n’est qu’un au revoir FIFA, bonjour EA Sports

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
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Cette année est un peu particulière pour Electronic Arts et son jeu de foot fétiche, plusieurs changements étant au programme. Tout d’abord, c’est la dernière édition dénommée FIFA, la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) arrêtant son partenariat avec EA. Second point, les clubs féminins sont mis à l’honneur pour la première fois, et troisième changement, les commentateurs se renouvellent et bien entendu de nouvelles touches de gameplay ont été opérées. Alors que vaut ce dernier cru ?

Modes, changements, ajouts, Cross-Play

Clubs féminins, Maj, Cross-Play

Commençons directement par les modes de jeu, les changements apportés et les ajouts pour ce FIFA 23. On le précise tout de suite, il ne s’agit pas de révolution mais des petites touches supplémentaires appréciables. De ce fait, on ne va donc pas revenir en détail sur les modes de jeu présents comme le Coup d’Envoi, l’UEFA Ligue des Champions, la Conmebol Libertadores, les Saisons, les Matchs classiques ou encore les différentes Règles Spéciales (ballon mystère donnant un puissant avantage à l’équipe qui le possède, ou encore survivre à un match où marquer fait quitter le terrain), ni même la Finale Coupe (disputer des matchs de finale comme la Ligue des Champions, la Super Coupe ou l’UEFA Europa League) ; mais plutôt se concentrer ce qu’apporte cette mouture dite « 23 ».

Petite parenthèse, et non des moindres, cet opus intègre plus de 19 000 joueur(euse)s, une centaine de stades, environ 700 équipes et 30 compétitions. Malgré le retour de la Juventus, on regrettera toutefois les absences officielles de Naples, Lazio, AS Rome et Atalanta qui apparaissent sous d’autres noms « fictifs ».

En contrepartie de ces absences, ou pas d’ailleurs, ce sont les joueuses que l’on voit un peu plus. Samantha Kerr, l’attaquante de 28 ans de Chelsea FC et également capitaine de l’Équipe Nationale Féminine de l’Australie, fait pour la première fois son apparition sur la jaquette du titre, enfin la présence d’une femme sur un jeu de foot EA ! Même si l’on regrette que cela soit juste pour l’Ultimate Édition.

Plusieurs clubs féminins sont donc mis en avant, notamment les douze équipes de la D1 Arkema française, mais aussi la présence de la Barclays FA Women’s Super League. Néanmoins, on ne vous le cache pas, pour la sortie de ce nouveau FIFA, on aurait bien aimé l’intégration de plus d’équipes féminines.

Entre parenthèses, comme on en a pris l’habitude maintenant, chaque année en fonction des événements, EA fait des mises à jour -sans surcoût-, l’intégration de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 est d’ores et déjà prévue, tout comme la Coupe du Monde Féminine de la FIFA Australie et la Nouvelle-Zélande 2023.

Autre point important et attendu depuis quelques temps, l’intégration du cross-play ! Que vous soyez donc sur PS5, Xbox Series, Stadia (même si cette dernière prendra une retraite anticipée en janvier 2023), vous pouvez vous mesurer aux autres joueur(euse)s ou à vos ami(e)s sur la même génération de consoles New-Gen, idem concernant la old-gen : PS4 et Xbox One. Le Cross-Play s’intègre sur des modes en un contre un, à l’instar des Matchs amicaux en ligne, FUT (FIFA Ultimate Team) ou encore les Saisons en ligne par exemple.

Les modes

Passons maintenant du côté des modes. Premier changement, l’interface a été révisée, notamment pour permettre le regroupement de Volta (différentes tailles de terrain avec ou sans murs) et Clubs Pro, et ainsi lier leur progression (éléments de personnalisation,…). Pas de gros changements cela dit, on retrouve un système de jeu global inchangé, le foot de rue de Volta (de 3vs3 à 5vs5) apportant simplement de nouvelles façons de rendre l’avatar unique, tandis que Clubs Pro profite d’un système d’entraînement hebdomadaire ayant pour effet d’engendrer de l’XP, et ainsi faire grimper le niveau de l’avatar. Ou encore d’autres atouts/types de footballeur(euse)s supplémentaires.

Concernant le mode Carrière, toujours aussi complet soit dit en passant, on note quelques nouveautés, comme la possibilité d’incarner un entraîneur existant réellement, et ce même si logiquement, tous ne sont pas présents. De plus, afin de renforcer l’immersion de la Carrière, des cinématiques supplémentaires ont été ajoutées.

Si la découverte des scènes dédiées aux départs/arrivées, ou même transfert est plaisant, l’ensemble tourne un peu trop rapidement en boucle à notre goût, précisons d’ailleurs que « zapper » ces séquences risque cependant de baisser le moral des troupes. Alors même si tout n’est pas encore parfait, on apprécie tout de même de pouvoir directement jouer les moments forts.

Dernier mode à subir des modifications : FUT (FIFA Ultimate Team). Comme chaque année, le mode très prisé d’Electronic Arts pose les mêmes bases : toujours créer son propre onze fétiches. Si vous savez déjà ce que l’on pense des microtransactions, on soulignera quelques changements. Pour commencer, de nouvelles icônes et héros FUT viennent faire leur entrée à l’instar de Jean-Pierre Papin et Sidney Govou, ces derniers apportant plusieurs « moments forts ». Ensuite, en réussissant plusieurs objectifs/défis prédéfinis en plein match, on est récompensé par une nouvelle monnaie : des étoiles, ces dernières servant à l’acquisition de nouvelles cartes de joueurs et récompenses. On vous laissera cependant découvrir les différences sur le système de liens, un peu plus complexe à saisir les premières fois.

Une meilleure construction de jeu, des refontes et quelques errances

Maintenant que nous avons fait le tour des modes et de leurs changements -en vous laissant quelques découvertes comme toujours-, passons au cœur de ce test : le gameplay de cette mouture 2023.

Première modification notable : le rythme de jeu par défaut est un peu plus lent que la précédente édition. Si certain(e)s risquent de lui reprocher cet aspect, on trouve au contraire plus agréable de prendre davantage de temps à construire son jeu pour infiltrer le camp adverse et mettre la balle au fond des filets. Les attaquants ayant par contre toujours l’avantage face aux défenseurs.

Néanmoins, les passes entre les différents acteurs du terrain oscillent rapidement entre deux tons, l’axe manuel étant en quelque sorte combiné à une aide « assistée », la présence du téléguidage si vous préférez, c’est du moins ce que l’on a ressenti au cours de nos sessions. Idem concernant l’homme en noir qui a tendance à oublier certaines fautes, même lorsque cela se produit sous ses yeux. De quoi faire un peu râler face à une action potentiellement marquante.

Autre fait un peu titillant, si la version « 22 » avait apporté des progrès en matière de gardiens, cette année ils nous ont moins convaincus pour le moment, il faut dire que les frappes spéciales (nouveauté détaillée plus bas) ou les frappes dans la surface fonctionnent toujours autant. Vraiment dommage !

Continuons en parlant d’un changement assez majeur : un nouveau système pour les penaltys et les coups de pied arrêtés. Concernant ces derniers, le réticule vu auparavant laisse place à des indications en fonction du placement sur une « cible ». On y influe donc la trajectoire ainsi que l’effet de balle comme le brossé, etc…. Clairement, c’est vraiment facile d’accès tout en rafraîchissant l’ensemble. Pour les penaltys en revanche, il faut simplement appuyer au bon timing, façon QTE, lorsque la partie d’une zone atteint une partie « verte ». Là encore, l’accessibilité est de mise, même s’il est facile de se louper en plein stress.

En plus de ces révisions/refontes, un autre élément fait son apparition. Nommée « Super Frappe », celle-ci s’enclenche par une pression simultanée sur les deux gâchettes du haut, et la touche de tir. En résulte un petit zoom sur l’acteur(trice) du terrain concerné(e) puis une frappe dévastatrice. Difficile à placer en pleine action -suivant son positionnement et la place devant soi-, cette frappe n’en demeure pas moins très efficace une fois maîtrisée ; attention toutefois, une bonne orientation et pression du stick est nécessaire. De quoi relancer un match ou simplement le faire « couler ». À utiliser avec parcimonie serait-on tenté de dire, surtout face à des adversaires humains coriaces.

Nouveaux commentateurs, playlist et HYPERMOTION 2

Cette année, la palette issue de l’HyperMotion évolue avec l’HyperMotion 2. Concrètement, sans réexpliquer complètement le système (vous pouvez relire notre paragraphe du précédent volet sur ce système pour plus de détails), cette nouvelle capture de mouvement apporte deux fois plus de données lors des matchs « simulés ». Pour ce FIFA 23, on dénombre environ 6 000 animations en plus, de quoi rendre une nouvelle fois les animations de plus en plus naturelles.

Alors même si visuellement on reconnaît les différentes vedettes et stars du ballon rond, par rapport à d’autres joueur(euse)s beaucoup moins médiatisés, on sent un côté « vieillissant », peut-être qu’une version totalement New-Gen pourrait changer la donne.

Pour cette mouture 2023, outre l’utilisation de l’HyperMotion 2 dont nous parlions précédemment, un changement de taille a été opéré : Hervé Mathoux laisse sa place à un nouveau duo rafraîchissant : Benjamin Da Silva et Omar Da Fonseca tous deux connus dans le milieu sportif notamment pour leurs commentaires sur la chaîne BeIN Sports. Toutes les lignes de dialogues ayant été spécialement enregistrées pour ce dernier volet, on peut vous dire que leur passion se ressent. Si vous les avez déjà entendus commenter un match, vous ne serez donc pas surpris par leur ton, le premier nommé étant « plus calme et naturel » que son compère n’hésitant pas à pousser le trait en s’exclamant haut et fort, comme il a l’habitude de le faire en somme.

Côté stade, cette année encore, l’ambiance est bien au rendez-vous ! Tandis que la nouvelle playlist de l’année contient une centaine de morceaux issus de 34 pays, en passant de The Knocks Ft. Totally Enormous Extinct Dinosaurs à l’intégration de Stromae avec son titre Fils de Joie.

Testé sur Xbox Series X

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

On prend les mêmes et on recommence ? Oui et non. Oui parce que cette nouvelle édition garde les quelques errances habituelles (passes un peu trop téléguidées, arbitres oubliant des fautes, gardiens retombés dans leurs travers,…). Et non parce que ce dernier opus estampillé FIFA reste ce qu’il est : un opus hyper accessible procurant un certain plaisir de jeu, avec des retouches appréciables sur les coups de pied arrêtés/penaltys, la présence de nouveaux commentateurs, et quelques ajouts par-ci par-là, même si les super frappes risquent de plaire, ou déplaire.
ON A AIMÉ !
- L’HyerMotion 2 apporte encore un plus
- Refonte/Révision des coups de pied arrêtés et penaltys
- Les divisions féminines en plus
- Les nouveaux commentateurs apportent une certaine fraîcheur
- Les améliorations
- Possibilité de construire un meilleur jeu…
ON A MOINS AIMÉ...
- …mais on garde les quelques errances habituelles
- Des licences manquantes
- Les super frappes, une idée intéressante qui peut déplaire
FIFA 23 : Un dernier épisode FIFA dans le haut du filet ?
FIFA 23
Editeur : Electronic Arts
Développeur : EA Vancouver, EA Bucharest
Genre : Sport (Football)
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 4 / 1 à 22
Sortie France : 29/09/2022

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