MaXoE > GAMES > Tests > PC > The Caligula Effect – Overdose : Une version PS5 avec un peu plus de fines…
PC / PS4 / PS5 / Switch

The Caligula Effect – Overdose : Une version PS5 avec un peu plus de finesse
Retour à Mobius

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Sorti il y a sept ans de cela sur PS Vita, puis pour rappel, en version boostée « Overdose » en 2019 sur Switch, PS4 et PC, le JRPG The Caligula Effect - Overdose revient sur les écrans à l’occasion de sa toute récente disponibilité sur PS5. Une version ayant subi certains changements d’ordre technique/graphique pour l’occasion. Ne vous ayant pas proposé de test sur celui-ci mais via son successeur, nous en profitons pour rattraper notre retard avec une critique complète. Aussi faites attention si vous voulez garder la surprise intacte, bien que nous ayons essayé de n’intégrer qu’un minimum de spoils.

The Caligula Effect – Overdose nous vient droit du studio Aquria que l’on vous a déjà présenté sur une précédente critique, la version Overdose -façon « remake » a quant à elle été développée par Historia Inc., studio également présent sur le second volet (The Caligula Effect 2) ou encore sur la mouture HD-2D remake de Live A Live. Par ailleurs, une adaptation anime de Caligula a également vu le jour en 2018.

Quelques années plus tard, en 2021, une séquelle nommée The Caligula Effect 2 (testé dans nos colonnes) est parue avec son lot de nouveautés/ajustements. Nous y trouvions alors une histoire prenante par ses thèmes forts, bien que l’intrigue soit proche de TCE – O ou encore des affrontements techniques. Ainsi, en tant que premier opus, Overdose est forcément un peu moins abouti que son successeur en termes de mécaniques, la mouture PS5 apportant ici des retouches d’ordre technique/graphique améliorant tout de même l’aventure.

Une histoire aux thèmes forts

Une épopée qui se déroule à Mobius, une cité ou du moins une réalité (monde) virtuelle alternative créée de toutes pièces par deux célébrités virtuelles (vocaloid) : µ (Myu) et Aria. Leur but commun était alors simple : évacuer les peines et douleurs de chacun(e), et faire de cet « univers alternatif » un lieu de vie idéale, ceci également en accordant à tous leurs désirs les plus fous.

Les personnes ayant atterri dans ce monde sont d’ailleurs revenues à leur vie d’étudiant(e)s/lycéen(ne)s, mais malheureusement µ (Myu) a agi étrangement, elle en voulait toujours plus, à tel point qu’aujourd’hui, la vocaloid se fait adulée -quasiment par tous- tel un culte malsain. Notre protagoniste (masculin ou féminin) découvre ce qu’il se trame dans Mobius, et rejoint rapidement le groupe du Go-Home Club, des personnes en connaissance du monde « extérieur ». Maintenant, ils cherchent à rentrer chez eux, mais les musiciens Ostinato, également conscients du phénomène, viennent se mettre en travers de leur chemin…

Comme cela est et sera le cas dans TCE2, l’univers bien mené d’Overdose traite aussi de sujets forts et difficiles, montrant combien il est parfois si facile de se réfugier derrière une carapace pour éviter de revivre des moments douloureux. Et c’est au prix de longs moments passés avec chacun(e) que l’on comprend leur ressenti, même avec des antagonistes ayant leurs propres « doutes ».

Alors même si le soft a quelques lacunes dans sa mise en scène par exemple, il n’empêche que l’on reste captivé par tout ce petit monde, dont la narration est signée par Tadashi Satomi, le scénariste de la série Persona, enfin petit c’est vite dit, préparez-vous à pouvoir tisser des liens avec jusqu’à 524 personnages pouvant même rejoindre l’équipe de combat, cette dernière étant limitée à quatre membres maximum par bataille. En plus la narration s’accompagne de jolies cinématiques en anime, ainsi que des doublages en japonais. Précisons que les sous-titres sont disponibles uniquement dans la langue de Shakespeare, et qu’au vu de la quantité de textes et du nombre d’informations, il vaut mieux avoir une bonne connaissance pour tout saisir.

La base habituelle, avec la touche du soft, et un sociogramme géant

Cela passe évidemment par la narration, mais aussi un gameplay assez « riche » dans l’ensemble, on n’en attendait pas moins d’un soft estampillé JRPG en même temps : quêtes annexes, groupe de personnages conséquent, Stigmas (équipements), compétences, ou encore des affrontements, et la visite de donjons/campus.

Eh oui, l’évolution dans les lieux est assez traditionnelle, on se déplace dans les couloirs ou encore les salles de classe afin de pouvoir progresser dans l’aventure, pour trouver des équipements, ainsi que combattre, ou devenir ami(e)s avec une ribambelle de lycéen(ne)s. Pour simplifier, toutes les relations amicales possibles sont répertoriées dans le « Causality Link », une sorte de sociogramme géant façon Xenoblade Chronicles, les différent(e)s étudiant(e)s étant regroupés et reliées entre eux via leur(s) ami(e)s.

Ainsi pour devenir ami(e) et espérer recruter un bon(ne) combattant(e) dans son groupe, il faut d’abord résoudre leurs tracas, tracas se traduisant par des missions annexes (parler à tel personnage, équiper certains Stigmas précis, affronter des ennemis,…). De même, comme un RPG disposant d’arbres de compétences aux cases adjacentes, chaque personnage est donc relié à ses connaissances, qui elles-mêmes deviennent des allié(e)s/ami(e)s par la suite en créant de nouvelles affinités et en les augmentant. Une chose à prendre en compte, car au début, certaines personnes par timidité ou non nous ignorent et ce sont souvent des personnages assez upgradés. Autant dire que cette partie « Causality Link » est très complète, un peu trop d’ailleurs, d’autant que certaines quêtes sont parfois un peu similaires, dommage, mais on pouvait s’y attendre au vu du nombre de recrues potentielles, et de belles récompenses à la clé.

Comme dit tout à l’heure, tous ces étudiant(e)s sont dispatché(e)s çà et là à travers le campus aux multiples étages, et si l’on peut découvrir quelques Stigmas (équipements offensifs/défensifs renforçant notamment les stats) en déambulant dans les couloirs, certain(e)s lycéen(ne)s, dès qu’ils atteignent environ 50% de « stress », deviennent hostiles, et font échapper leurs sentiments malsains, autrement dit on face face à des adversaires : les Digihead.

Combats dynamiques et tactiques

Une fois en contact avec eux via avantage ou désavantage, on passe par un écran de transition laissant place à des batailles stratégiques, qui pour rappel, sont logiquement moins développées que pour son successeur.

Ainsi lors de son tour, on peut choisir d’utiliser des actions faisant office de frappes, de défenses, de techniques ou encore de buffs, chacune étant accessible en contrepartie de « SP » (équivalent à de la magie). Mais pas de panique puisqu’il est possible d’en récupérer en réalisant une action spéciale permettant la récupération de ces précieux « SP ».

Le groupe étant constitué au maximum de quatre personnages, on leur donne trois ordres chacun, pour un total de douze actions par « tour ». Mais là où TCE – O s’était déjà illustré, c’est sur son système d’Imaginary Chain. Pour rappel, cette mécanique permet de voir une « séquence imaginaire » de plusieurs secondes, autrement dit le possible futur en fonction des actions choisies, mais ce qu’il y a à savoir, c’est que l’on peut agir dessus. Comme indiqué dans notre précédente critique, cette « chaîne imaginaire » s’apparente, grosso modo, à une jauge de défilement type « ATB ». Là où cela devient intéressant, c’est que l’on peut y « modifier le temps d’action » afin de retarder l’action du personnage contrôlé en cours.

On peut donc aussi bien préparer des actions étant coordonnées pour multiplier les dégâts, en sachant que chaque protagoniste possède son propre style de combat (pistolero, archer, bagarreur,…), asséner des contres, ou préparer des brise-gardes, en ajustant soigneusement le timing correspondant de début/fin d’action. Néanmoins, selon les personnages, certaines actions peuvent se réaliser très tardivement sur le tour suivant, il faut donc bien gérer la chose en conséquence, d’autant que certaines frappes adverses annulent toute la préparation d’un personnage. Évidemment remporter la bataille signifie augmentation de Level, de statistiques, attribution de points de skills pour les techniques, mais aussi de faire revenir l’élève en question « à la normale », et donc par extension pouvoir tisser des liens, le recruter, etc…

D.A sympathique

Passons maintenant à la partie technique/graphique de cette mouture PS5. Bien évidemment le soft n’est pas ce que l’on peut appeler une prouesse graphique, mais on doit dire que l’ensemble fonctionne bien entre les passages en anime très bien réalisés, et les lieux visités, les différents effets et la D.A reste sympathique avec une meilleure finesse par exemple. Néanmoins, on aurait aimé que les personnages aient une démarche moins « robotisés » avec cette mouture PS5. Concernant sa partie sonore, qui dit vocaloïd dit forcément thèmes chantés, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles correspondent assez bien à l’univers dépeint. Enfin reprécisons une nouvelle fois que les textes sont en anglais et les doublages en japonais.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Après quelques années de disponibilité sur PS4, Switch et PC, The Caligula Effect - Overdose débarque donc sur PS5. L’occasion d’y découvrir un JRPG bien ficelé avec une narration mêlant des thèmes forts et difficiles, un sociogramme extrêmement fourni, quoiqu’un peu trop, ou encore des combats dynamiques et tactiques. S’il n’est forcément pas aussi abouti que son successeur, et si vous ne l’avez pas encore découvert, cette mouture PS5 s’avère pourtant être la meilleure à ce jour pour TCE - O.
ON A AIMÉ !
- Features d’affrontements
- Psyché / Thèmes forts
- Aventure captivante
- Un « énorme sociogramme »
- La D.A
- Les apports déjà disponibles via « Overdose »
ON A MOINS AIMÉ...
- Un sociogramme un peu trop grand quand même
- Level Design un peu pauvre
- Cela ne reste globalement qu’un portage, même avec de petites améliorations
The Caligula Effect – Overdose : Une version PS5 avec un peu plus de finesse
The Caligula Effect - Overdose
Editeur : NIS America
Développeur : Aquria, Historia Inc., FuRyu Corporation
Genre : JRPG
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 02/06/2023

Sur MaXoE, il n'y a PAS DE PUBLICITÉ Par contre, vous pouvez nous en faire sur les réseaux sociaux







Combien de jeux achetez-vous par mois, tous supports confondus ?





Chargement ... Chargement ...