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Trinity Trigger : L’ARPG old-school jouable jusqu’à trois !
avec des inspirations de Secret of Mana, et d’opus Final Fantasy

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
On vous l’a dit assez souvent, l’âge d’or des RPG -dans leur grande catégorie- s’est principalement établi durant les années 90. Trinity Trigger, nous intéressant tout particulièrement aujourd’hui pour notre critique, s’est justement inspiré de plusieurs softs de ces grandes années, comme Secret of Mana, ou même les opus Final Fantasy. C’est sur le premier nommé que plusieurs mécaniques ont été travaillées, comme l’instauration d’une coopération à trois en local, l’une des choses que l’on voit rarement à l’heure d’aujourd’hui. Alors, en s’inspirant des plus grands, et même en étant accompagné de certains artistes reconnus (voir plus bas) Trinity Trigger s’est-il érigé en nouveau jeu incontournable du rétrogaming ? C’est ce que nous allons découvrir tout de suite !

FuRyu, studio à la fois développeur et éditeur de divers jeux, et Three Rings (Tokyo Ghoul -re [Call to Exist], One Piece – Romance Dawn), ont commencé le développement de Trinity Trigger au début de l’année 2019. Évidemment, la Covid-19 étant passée par là, le délai de développement a dû être allongé.

Parmi les personnes ayant travaillé à la réalisation du jeu nous avons de grands noms à l’instar de Hiroka Kikuta, le compositeur de Secret of Mana (l’original), au passage cela se ressent énormément dans les thèmes musicaux de ce Trinity Trigger. L’univers du jeu nous vient de Yuki Nobuteru (Trials of Mana), Raita Kazama (Xenoblade) est à la conception de personnages, et enfin le scénariste n’est nul autre que Yura Kubota (Octopath Traveler). D’ailleurs, passons justement à cette histoire.

Un destin à affronter

Il y a longtemps, à l’ère des mythes, deux factions divines luttaient l’une contre l’autre, à savoir les dieux de l’Ordre, et les dieux du Chaos, ceci afin de mettre la main sur le contrôle du monde. Néanmoins leurs armes ont aussi frappé Trinitia, terre des bêtes et des hommes, modifiant ainsi la structure même de ce monde. Sans vainqueur, chaque camp choisit alors son propre champion -un humain- pour combattre à leur place.

Depuis lors de nombreuses ères ont passé jusqu’à un jour fatidique qui vit l’arrivée d’un guerrier du Chaos, alias Cyan, jeune homme d’un village tranquille, en possession d’un signe particulier : la marque du Chaos. Cyan découvre qu’il est « l’élu » des Dieux du Chaos, il part alors en voyage pour découvrir son destin et le but qu’il lui a été confié, tout en se découvrant des compagnons de route : Elise, Zantis, et une créature (des Triggers) se nommant Flamme.

Évidemment comme la plupart des RPGs qui se respectent, si la trame met un peu de temps avant de se lancer pleinement, elle s’avère de qualité et agréable à suivre par le travail effectué, pouvant même faire écho à un certain Secret of Mana. Néanmoins, malgré des rebondissements que l’on voit venir, on trouve que l’ensemble manque un peu de profondeur dans le sens où l’on s’attendait à quelque chose de plus développé du côté des personnages, des éléments se trouvant en fait dans des DLCs payants et non directement intégrés au jeu, vraiment dommage sur ce point.

Un gameplay à l’ancienne et des améliorations

Concernant le gameplay, nous sommes sur un pur Action-RPG classique, complet et efficace, à l’ancienne. L’inspiration principale sur plusieurs points est le dénommé Secret of Mana.

Autrement dit, on voyage dans différents lieux scindés en plusieurs zones, ces derniers pouvant être des villes/villages, terrains et donjons où l’on peut dénicher des secrets, ressources, coffres, mais aussi ouvrir des passages avec les bons Triggers (ces êtres sont capables de se transformer en différentes armes), réaliser des quêtes annexes -type Fedex-, et bien sûr affronter des monstres. Tout ceci sans oublier les habituels systèmes d’améliorations et de magasins immanquables.

Outre l’achat d’objets, on peut prendre part à du craft en apportant les ingrédients et la somme d’argent nécessaire, de quoi économiser bien des deniers par rapport à un achat traditionnel en contrepartie d’exploration, et obtenir de grands atouts.

Mais surtout, il ne faut pas oublier le passage dans les menus d’améliorations. Cela passe par exemple par la customisation des armes, variées par ailleurs, allant de la classique épée simple en passant par une hache ou encore un arc, dont on peut même modifier les attaques/compétences selon celles débloquées et les upgrader à l’aide de points TP. Mais aussi que par l’ajout d’accessoires (des Manatites) pouvant être attribués à l’équipement, en sachant que ces Manatites ont des attributs spécifiques (soin, frappes augmentées, etc…).

Des combats techniques

À vous donc de voir comment gérer votre personnage, ou du moins vos personnages puisqu’il est possible d’incarner les trois à la volée, tout du moins si vous jouez en solo. Eh oui, si nous n’avons pas été clairs, sachez que le soft est jouable jusqu’à trois joueur(euse)s en coopération locale uniquement. On vous le dit tout de suite, en solo l’IA ayant quelques problèmes « majeurs », le fun se décuple davantage à plusieurs.

Mais qu’en est-il du système de combat du titre ? Eh bien là encore, on retrouve un schéma classique d’un ARPG en temps réel, avec diverses subtilités, à l’instar d’une efficacité accrue en fonction de la faiblesse de nos adversaires face à certains armements. On peut ainsi effectuer des roulades, des frappes… ou encore se rendre dans un menu de roues des armes multiples afin d’ingurgiter des potions de soins, des buffs, ou changer d’armes par exemple.

Par contre, en combattant, et en se plaçant correctement, il faut aussi penser à gérer une jauge de synchronisation. Pour simplifier, chaque attaque effectuée fait descendre cette jauge -elle se régénère automatiquement ensuite-, et si celle-ci est vide lors d’une nouvelle frappe, les dégâts deviennent excessivement minimes. Cela permet ainsi d’apporter de la technicité au jeu, sans pour autant être bourrin, puisqu’une esquive bien placée remplit la jauge beaucoup plus rapidement.

Une jolie palette artistique

Comme pour ses inspirations de gameplay, Trinity Trigger, réalisé ici sous le moteur Unity, profite d’une palette un peu typée à l’ancienne. On découvre de très jolies cinématiques en anime de Domerica Corporation et artworks -lors de discussions- très soignés, ou encore des tons assez pastels pour les personnages. Les décors, quant à eux, même s’ils ont plusieurs tons pour chaque environnement visité, sont un peu plus en deçà du reste. Par contre, si vous aimez l’ensemble dit justement plus dans la tendance « rétrogaming » avec des éléments destructibles, cela devrait vous rappeler quelques titres old-school.

Concernant les sonorités, on se répète, mais les différentes musiques de Trinity Trigger ont été composées par Hiroka Kikuta à l’œuvre sur Secret of Mana. Forcément, lors de l’écoute des divers morceaux variés, on ressent et entend nettement ces « clins d’œil », sans omettre des thèmes épiques, et agréables pour les oreilles.

Pour terminer sachez que les textes sont en anglais -une bonne connaissance est nécessaire-, et les voix -au choix- en anglais ou japonais, avec la présence au casting anglais de personnes assez connues dans le milieu des animes et jeux vidéo, à l’instar de Melissa Hutchison (Fire Emblem Heroes, The Walking Dead A New Frontier – Clémentine), Xander Mobus (Persona 5 Royal – Joker/Ren Amamiya, Lost Judgment, Demon Slayer), Lisa Reimold (Fire Emblem Engage, Eden’s Zero), ou encore Ricco Fajardo (Fire Emblem Engage, Blue Lock).

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Même s’il manque quelques touches à son histoire, et que l’on perçoit un certain manque d’exploitation global, Trinity Trigger offre un récit bien agréable à suivre mais pas seulement. Grâce aux personnes ayant travaillé sur le développement, le jeu de FuRyu et Three Rings arrive à insuffler une très belle fibre nostalgique et des sensations à la Secret of Mana. Outre son scénario, on fait ainsi face à de très beaux thèmes sonores, parfois épiques, des combats techniques -en plus jouable jusqu’à trois en local, et c’est important de le dire-, sans oublier un système de personnalisation bien pensé. Si l’on aurait aimé que le plein potentiel du jeu soit exploité à son maximum, on a tout de même bien apprécié cette expérience « rétrogaming / old-school ».
ON A AIMÉ !
- Une histoire agréable…
- Thèmes sonores
- Système d’améliorations/personnalisations
- Jouable jusqu’à trois en local
- Séquence en anime / Artworks
- Des combats tactiques
ON A MOINS AIMÉ...
- …mais il manque quelques touches
- L’IA aurait pu être mieux travaillée
- Certain(e)s regretteront l’absence de traduction dans notre langue
Trinity Trigger : L’ARPG old-school jouable jusqu’à trois !
Trinity Trigger
Editeur : Marvelous, XSeed Games, Just For Games
Développeur : FuRyu, Three Rings
Genre : Action-RPG, ARPG
Support(s) : PC, PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1 / 1 à 3
Sortie France : 16/05/2023

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