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The Caligula Effect 2 : Une version PS5 profitant d’un peu plus de finesse
Critique garantie avec le minimum de spoils possible, comme d’habitude !

NOTE DE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5
Puisque son prédécesseur (The Caligula Effect Overdose) était passé par la case portage/remaster sur PS5, il était logique que ce second volet (The Caligula Effect 2) en fasse autant. Alors que vaut cette version PS5 « native » ? Y retrouve-t-on une meilleure finesse graphique comme sur le portage/remaster de son aîné ? Voyons cela ensemble.

Si vous voulez découvrir un peu plus d’informations sur la franchise en général, nous vous invitons dans un premier temps à faire un tour sur notre critique jeu vidéo dédiée à The Caligula Effect Overdose, mais aussi sur notre test initial de The Caligula Effect 2 sur PS4 via la rétrocompatibilité PS5. Ainsi vous pourrez connaître des informations sur les studios de développement, mais aussi sur l’apparition d’un anime en 2018. Comme nous le faisons traditionnellement dans nos colonnes, les ajustements de cette mouture PS5 de The Caligula Effect 2 seront décortiqués dans une partie dédiée tout en bas de cette critique, mais juste avant faisons un petit retour sur les différents éléments de cette aventure !

-Informations The Caligula Effect 2-

Des regrets ? Pas pour moi
Les évènements de ce second « TCE » prennent place cinq ans après ceux du premier opus. Une virtualdoll (ou idole vocaloïd comme Hatsune Miku par exemple) du nom de « Regret » a façonné et donc créé le monde de « Redo ». Ce monde particulier est en fait une sorte de simulation virtuelle où des gens y sont enfermés. En échange de résider dans cette prison sans en avoir conscience, toutes ces personnes ont été dépourvues de leurs regrets, ils vivent donc une vie idéale et avec l’apparence dont ils ont toujours rêvé. Afin que « Regret » puisse conserver le monopole des lieux et l’emprisonnement de ces citoyens, elle compte sur un groupe de musiciens, les Obbligato.[…]Si la vie poursuit « normalement » son cours, quelques personnes font toutefois des rêves perturbants. Mais pas n’importe lesquels : ce sont en vérité des souvenirs de la réalité ! À l’origine de ce trouble ambiant, l’arrivée de χ (ou « chi »), une virtualdoll de l’extérieur de ce monde, fille de µ (Myu). Celle-ci est arrivée dans ce monde virtuel dystopique pour renverser Regret, l’empêcher de faire les mêmes erreurs que sa mère avait faites il y a cinq ans, et donc sauver les personnes emprisonnées à Redo. Pour ce faire, elle s’entoure de lycéen(ne)s « éveillé(e)s »[…] et forment le groupe « Go-Home Club ».
Un deuxième épisode en manque d’originalité reprenant le même contexte que le premier opus, le monde de Mobius étant remplacé par celui de Redo. Précisons que si vous comptez vous lancer dans l’aventure, vous ne serez pas perdus, car malgré le manque de certaines références, quelques scènes en rapport avec le premier « TCE » y ont été glissées.Une base connue
Malgré son manque d’originalité, « TCE2 » arrive toujours à nous capter par ses thèmes forts (acceptation du deuil, de vieillir,…) mais aussi par le Background de ses personnages. Personnages qui, même s’ils n’ont pas tous subi le même traitement, nous font comprendre pourquoi ils souhaitent fuir la réalité en restant à Redo ou au contraire retourner dans le monde réel pour faire face à leurs regrets. D’ailleurs, discuter avec certains d’entre eux permet aussi d’obtenir des quêtes annexes (types Fedex) et de mini sous intrigues supplémentaires.[…]Classes, améliorations et capacités passives
Concernant ces équipements justement, s’ils n’ont pas de noms communs comme bouclier/armure,… et se nomment plutôt « stigmas » afin de mieux coller à l’univers du soft, ils restent sur une base identique aux JRPGs traditionnels. Toutefois, un changement de taille est présent : l’arme possédée ne peut pas être changée. Chaque personnage garde donc son style de prédilection, Gin Noto comme Archer ou Sasara Amiki comme Tank par exemple.[…]Mais ce que l’on préfère dans ce système d’équipement, c’est le retour d’une feature qui a fait ses preuves : l’acquisition et donc la maîtrise de compétences au fil de combats. Ainsi comme les reconnus Final Fantasy IX, Lost Odyssey,… plus on combat, plus on gagne de points spécifiques permettant de maîtriser/débloquer des effets passifs. Arrivée à son seuil maximal, cette capacité passive est apprise et peut désormais s’équiper de manière indépendante sans l’équipement associé.Des combats bien tactiques
Ces affrontements reprennent la base des JRPGs classiques au tour par tour, tout en disposant de features très techniques. Pour les habitué(e)s du genre, il n’y a rien de complexe à première vue, on peut utiliser des attaques, capacités, buffs, gardes ou encore consommables. Sauf que pratiquement chaque action, frappes comprises, nécessite de dépenser des « SP » (équivalent à de la magie) pour accéder à leur utilisation. Il faut donc bien réfléchir à nos prochaines actions mais aussi au moment où l’on souhaite récupérer ces « SP » via une compétence d’action spécifique.
Outre cette spécificité, le titre apporte une sacrée dose de technicité et de tactique grâce à une feature déjà vue dans le premier Caligula : l’Imaginary Chain. Concrètement, dès lors que l’on utilise une action, peu importe laquelle, nous visionnons une « séquence imaginaire » de plusieurs secondes, ceci afin de voir nos futures frappes, tout comme celles de nos adversaires.
Mais l’Imaginary Chain ne se résume pas à cette simple visualisation, on peut agir directement dessus. Effectivement, cette « chaîne imaginaire » s’apparente, grosso modo, à une jauge de défilement type « ATB ». Là où cela devient intéressant, c’est que l’on peut y « modifier le temps d’action » afin de retarder l’action du personnage contrôlé en cours.
Par exemple, si lors d’une visualisation vos héro(ïne)s sont grièvement blessé(e)s après un défilement de deux secondes, vous pouvez soit changer d’action pour réaliser un contre, soit opter pour une garde neutralisante, puis gérer le timing correspondant de début/fin d’action. Le but étant évidemment de neutraliser la frappe adverse pour éviter de gros risques.[…] Lire l’intégralité de la critique.

Quels changements pour cette version PS5 ?

Eh bien tout d’abord, nous retrouvons la réalisation de séquences en anime, mais aussi cette direction artistique tout à fait agréable, même si l’on y trouvait -et trouve encore- que certains environnements et lieux sont mieux mis en avant et en valeur que d’autres. De même, si l’on retrouve des textes en anglais et des voix japonaises, les thèmes musicaux -que l’on avait trouvé franchement sympathiques- restent les mêmes, à savoir une inspiration dans la J-Pop rythmée ou plus électro.

Mais alors qu’est-ce qui change entre une version PS4 accessible en tant que rétrocompatibilité PlayStation, et cette mouture PS5 justement ? N’y passons pas par quatre chemins, on fait face ici à la même densité de modifications que sur The Caligula Effect – Overdose, comprenez par là qu’un léger grain de finesse supplémentaire y a été apporté. Vous avez d’ailleurs -sans spoils- peut-être d’ores et déjà vu quelques essais de captures comparatives entre les deux versions pour vous faire une idée un peu plus précise. En tout cas, il est logique que cette mouture PS5 soit à privilégier s’il s’agit de votre première incursion dans cette épopée.

Testé sur PS5

NOTE MaXoE
7
VOTE DES LECTEURS
1 / 52 / 53 / 54 / 55 / 5

Pour son incursion sur PS5, The Caligula Effect 2 apporte un léger grain de finesse supplémentaire, comme ce fut le cas pour son aîné, cette version est donc à privilégier s’il s’agit de vos premiers pas dans cette séquelle. Pour le reste, comme nous le disions déjà dans notre précédente critique, sans révolutionner la formule initiée par son prédécesseur, The Caligula Effect 2 s’inscrit en toute logique comme une suite plus aboutie. Si le Level Design reste globalement trop sage, que certains affrontements peuvent trainer en longueur et que la trop grande similarité avec « TCE » pourra déplaire à certain(e)s, « TCE2 » fait déjà mieux. Son système de gameplay basé sur la stratégie de l’Imaginary Chain fonctionne toujours aussi bien, l’histoire est mieux diluée, les personnages sont globalement plus intéressants, et pour finir son OST J-Pop / électro est entraînante. Si vous avez apprécié le premier, nul doute que ce second volet devrait vous satisfaire.
ON A AIMÉ !
- Narration mieux rythmée / personnages que sur le premier volet
- Le système de l’Imaginary Chain
- L’OST
- Les améliorations
- Causality Link
- Un peu plus de finesse sur PS5
ON A MOINS AIMÉ...
- Level Design encore trop sage
- Certain(e)s le trouveront trop daté…
- …ou trop similaire au premier opus
The Caligula Effect 2 : Une version PS5 profitant d’un peu plus de finesse
The Caligula Effect 2
Editeur : NIS America
Développeur : Historia.inc
Genre : JRPG
Support(s) : PS4, PS5, Switch
Nombre de Joueur(s) : 1
Sortie France : 17/10/2023

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